La ligne

Salut à toutes et tous ! Voilà une bédé assez courte, pour répondre à une demande qui revient souvent dans mes messages. J’espère qu’elle conviendra aux principaux intéressés 🙂

As usual un grand merci à Alex, ma relectrice de talent, et à mon poilu pour leur soutien et leurs conseils ❤

Bonne lecture !

EDIT : Histoire maintenant dispo dans mon dernier tome !

Place des libraires
Amazon – Fnac

113 réflexions sur “La ligne

  1. Merci de la BD et du commentaire RTS le 27.11.22 (recommandé à tous!) Tu pointes deux travers pénibles de nous les mecs : 1) ouvrir notre gueule en trouvant que ton temps nous est dû, et 2) exercer une dominance par le soi-disant humour. Commençons par apprendre à la fermer un peu!

    J’aime

  2. Je ne comprends pas tout ces hommes qui se sentent offensés, c’est pourtant super simple d’en avoir rien à foutre. Moi par exemple, quand on vient me parler de féminisme, je prends immédiatement la tangente pour rejoindre mon cours d’aqua-poney. Ainsi, l’aggro est immédiatement transférée à la personne la plus proche ayant pour ambition de passer une bonne soirée alors que des femmes souffrent dans le monde.

    J’aime

  3. C’est cool, grâce à cette coupe du monde de foot, on a pu voir à l’œuvre tous ces gens bien, profondément concernés pas les droits des femmes, les droits humain, le climat.
    Mais, bon, y avait foot et la France était en finale.

    J’aime

  4. Merci Emma, j’adore toujours autant lire et relire tes BD qui permettent de bien éclaircir les choses… et de répondre à tous les Henri-Gontran 🙏 on se laisse parfois embrumer l’esprit … grâce à toi les choses reprennent de l’épaisseur 😊 Myriam

    J’aime

  5. Je découvre vos BD seulement maintenant, j’aime beaucoup et celle-ci est vraiment une pépite. Tout cela donne beaucoup à réfléchir sur la place de l’homme. Je vous rejoins sur beaucoup d’idées et je reste certains que les mentalités peuvent changer. Dans les couples d’hommes par exemple, on arrive très bien à répartir cette charge mentale, même avec un enfant. Alors pourquoi dans les couples mixtes les hommes se laissent-ils autant materner ?

    J’aime

  6. J’ai découvert vos bd il y a quelques années. Une amie me les avait fait lire, puis je les ai oubliées. Mais je me souviens d’avoir été profondément marquée et touchée par les histoires d’Ariane, de Mohamed. Aujourd’hui, je re-découvre vos textes, tous plus criants de vérité les uns que les autres . Merci. Merci d’apporter un peu de lumière et de protestations, dans ce monde trop grand où tout va mal. Maintenant, aux Henri Gontrand de fermer leur gueule et de se remettre en question.

    J’aime

  7. Je m’appelle pas Gontran mais bon…
    pendant 6 ans (2×3) on fait les nuits des petits et le changement des couches
    quand on gère les courses et les repas de chacun,
    qu’on s’occupe de 80% des taches ménagères
    que c’est toujours nous qui sommes appelés par les écoles en cas de pbs pour les gosses (surtout pour le Covid)
    qu’il arrive que notre femme fasse la gueule car on veut pas ce soir, comme il a pu m’arriver de faire la gueule quand parfois c’était elle qui voulait pas.
    On a aussi le droit de se sentir mépriser par votre travail.

    J’aime

    1. Je crois que vous prenez votre cas pour une généralité, alors que c’est une exception au sens statistique. Les féministes se battent contre le cas majoritaire.

      J’aime

  8. Henri-Gontrand n’a toujours pas compris qu’en tant qu’homme, il aura toujours tort dans les combats féministe. Il y aura toujours une, plusieurs, ou toutes les voix pour lui dire qu’il n’est pas légitime. Henri ferait mieux de se concentrer sur sa famille, sa femme, ses enfants, son travail, ses hobbies, ce qu’il veut, plutôt que d’aller chercher une quelconque validation que c’est un homme bien. Henri, trace ta route, ce n’est pas ton combat.

    J’aime

  9. Merci Emma.

    C’est BD est tellement pratique à transmettre à tous les « mecs bien ». Ca me fait une charge mentale en moins de juste leur transférer le lien 😉

    J’aime

  10. Des lignes et des cailloux. J’ai commencé à le lire en librairie, et comme c’était l’heure d’y aller et que j’étais à fond dedans, je l’ai acheté. Jusqu’à  »la ligne », je me sentais en accord. C’est en arrivant à la 3ème partie, des cailloux, que j’ai commencé à ressentir un malaise. Critique de l’éducation bienveillante, qui serait une injonction de plus faite aux femmes et conduirait à des dérives sectaires. Ca m’a scotchée, et même en le relisant trois fois, je me dis qu’il y a un souci. Ca fait des années que j’observe les interactions parent-enfant, que je lis tout ce qui me tombe sous la dent en matière d’éducation, j’ai occupé tous les postes précaires que propose l’éducation nationale de prof vacataire à AESH, j’ai accompagné pendant un an les enfants non scolarisés d’une famille de marionnettistes, j’ai été bénévole dans des écoles alternatives en Amérique latine, j’ai une fille de 9 ans que j’élève seule ou presque depuis sa naissance en vivant largement en dessous du seuil de pauvreté, et depuis un an je fais des remplacements dans une crèche municipale. Tout ça pour dire que je me sens très concernée par les questions d’éducation. Et que de mon point de vue, l’éducation bienveillante, positive, empathique, consciente, ou appelez-là comme vous voulez, reste en France marginale ou émergente, restreinte à de petits cercles alternatifs. Personnellement, j’ai vu cette forme de parentage en pratique surtout en centre bretagne et en drôme ardèche, chez des néo-ruraux pauvres et bouseux, donc je ne sais pas du tout ce que donne son application dans des milieux parisiens bobos. Je n’avais jamais entendu parler de frénotomie et ça me parait complètement délirant. Pourtant, le maternage proximal, j’ai été dedans, comme pas mal d’amies. Je l’ai plus senti comme un lien fort qui se tisse, des épreuves qu’on traverse ensemble, dans le même bateau, pas comme des injonctions à respecter au risque d’abimer un petit cerveau tout neuf. J’aurais détesté me sentir obligée de confier mon bébé de trois mois à des professionnelles de la petite enfance. Je pense que c’est normal d’être fusionnelle avec son bébé, et normal de le laisser s’éloigner quand il commence à gagner en autonomie. A deux ans, j’avais toujours ma fille dans mon champ de vision, mais à trois ans et demi elle allait dormir chez des copines le week-end. Enfin, peu importe, grand bien nous fasse, c’est pas le débat. Toujours est-il que la lecture d’Isabelle Filliozat et Catherine Guéguen m’a vraiment soutenu, dans le fait que je ne faisait rien de mal en maternant mon bébé. Edwige Antier, aussi (l’éloge des mères). La France est tellement imprégnée de pensée psychanalytique, qui accuse les mères de tous les mots, ça fait du bien d’entendre d’autres sons de cloche! Je ne comprends vraiment pas en quoi Catherine Guéguen et Isabelle Filliozat seraient plus des gourous que Marcel Rufo ou Aldo Naouri! Quand j’ai commencé à travailler à la crèche, la directrice m’a passé le dvd du documentaire de Marion Cuerq « Même qu’on naît imbattable », qui parle des choix politiques qu’a fait la suède en matière de protection de l’enfance et d’éducation. Beaucoup de campagnes menées en France, dont celle qui a conduit en 2019 à interdire les violences envers les enfants (de même que déjà interdites envers les humains de tout âge), s’inspirent des pays nordiques. Où on soutient les parents, les familles, pas seulement les enfants. Car le plus dur, et qui mène à l’épuisement parental, c’est surtout la solitude et l’isolement, ou le fait d’être contraint dans des solutions qui ne nous conviennent pas. C’est le manque d’espaces où adultes et enfants de tous âges sont bienvenus. C’est l’absence de soutien, de relais, de partage. On peut attendre que ça vienne d’en haut, lutter pour que ça change, mais en attendant, cet enfant là, que j’ai mis au monde, c’est maintenant qu’il a besoin de moi et que je veux le voir grandir. Donc, s’organiser localement avec les gens qui nous entourent, se garder les enfants à tour de rôle, emmener mon bébé partout où je vais pour affirmer qu’elle a aussi le droit d’exister dans l’espace public, voir les enfants comme des alliés plutôt que comme une charge, jouer avec eux parce que ça rend joyeux, refuser d’adhérer à la culture de la punition qui voit les enfants comme des emmerdeurs en puissance…c’est pas que c’est mieux où qu’on est obligé de faire comme ça, mais ça met une meilleure ambiance!

    J’aime

    1. Je vous réponds car j’ai eu la même sensation que vous en débutant ma lecture de cet épisode sur la parentalité positive. Je me suis sentie perdue voire agressée en lisant cette remise en cause des lectures que j’avais moi-même faite, en tant que mère « débutante », et qui m’avaient, semble-t-il, apporté des clés.
      Mais à la fin de ma lecture, j’ai compris ce qu’Emma voulait dire et je le partage entièrement. Si on est dans votre cas et que ces lectures viennent soutenir des convictions que l’on avait déjà, qui fonctionnent, et qui rassurent, pas de problème.
      Le problème, c’est que, qui lit ces livres ? Essentiellement des femmes. Qui se prend la tête en se disant « oh là là, je ne fais pas comme ce qui est marqué dans ce livre, donc je vais transformer mes enfants en monstres insensibles » ? Les femmes aussi.
      Ce que vous dites sur l’espace public, le manque de soutien et de relais est très vrai, mais ce n’est pas du tout le propos de ces livres d’éducation positive. Ils ne s’attaquent pas au fond du problème qui est sociétal et pas psychologique. Ils s’adressent aux lecteurs (donc : aux lectrices, essentiellement) comme si elles étaient les seules responsables des problèmes, et du bien-être de leur enfant, alors que, comme vous le dites, il y a une grande inadaptation de notre société à la présence de nos enfants – et ça, ce sont des choix politiques, faits essentiellement par des hommes.
      Bref, je ne pense pas que vous soyez en contradiction avec ce que dit Emma, et je pense comme elle qu’on gagnerait du temps et de l’argent à ne plus plonger tête baissée dans tous ces livres d’éducation positive, pour se consacrer vraiment à notre relation avec nos enfants, et au militantisme !

      J’aime

  11. En démarrant la lecture, j’ai eu un peu peur et finalement, waouh!

    Merci pour ce partage qui j’espère sera aidant pour tous et pour toutes 😊

    J’aime

Répondre à lapetitemu Annuler la réponse.