Ça se met où ?

Salut à toutes et tous ! J’écris moins en ce moment because le travail, mais voilà une histoire que je voulais dessiner depuis bien longtemps ! J’espère qu’elle vous plaira.

Comme d’hab, un immense merci à ma relectrice Alex pour son taff incroyable, ainsi qu’à mon poilu et mon fils pour leurs relectures et commentaires à domicile 🙂

Enjoy !

EDIT : histoire maintenant dispo dans mon dernier tome !

Place des libraires
Amazon – Fnac

164 réflexions sur “Ça se met où ?

  1. ouh là là… je crois qu’on est pas obligées de voir tout comme une lutte des gentilles (femmes) contre les méchants (hommes) ! OK, mon couple n’est peut-être pas dans un égalitarisme total(itaire), et souvent ça me saoule. mais NON, je ne veux pas mettre fin à une belle aventure à deux, à la découverte jour après jour de nos différences, pour fragiliser nos enfants de voir leurs parents se les partager une semaine sur deux, nous paupériser tous (parce que le divorce et la séparation, c’est la cata économique et écologique pour tt le monde !). Je crois que le couple et l’amour durables sont plus satisfaisants que des querelles de slips mal pliés ou de tondeuses réparées… Et si on essayait de vivre en paix ?

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    1. Et pourtant, c’est bien le cas ici. Les femmes portent la charge mentale du foyer et en sont épuisées. Si ce n’est pas votre cas et que vous vous complaisez à faire toutes les taches, bien vous en fasse, mais de là à ne retenir qu’un des conseils de l’autrice et le critiquer, votre attitude est une offense pour les femmes qui se posent de légitimes questions et qui gagneraient à se séparer de leur conjoint. Personne ne vous a demandé de le faire ni de prendre votre cas pour une généralité. Quant à votre réflexion sur un égalitarisme totalitaire, on est à deux doigts de reprendre le terme de « féminazi » clairement employé par les chaînes d’info en continu (et le patriarcat en général) pour déprécier une lutte plus que légitime pour l’égalité qu’on appelle féminisme.

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    2. « mais NON, je ne veux pas mettre fin à une belle aventure à deux »…
      heu… vous ne poussez pas le bouchon un peu loin? C’est quoi la prochaine étape? Si vous tentez d’avoir une relation égalitaire votre homme va tuer tous les membres de la famille et se suicider avec une bombe atomique en éradiquant tout le coin?
      S’agit juste de tenter d’améliorer la relation. Vous n’êtes pas obligé de réussir à le faire, vous pouvez tenter d’essayer. Au pire ça ne changera rien, au mieux vous y gagnerez.
      Mieux, vos enfants y gagneront aussi. Parce que eux aussi ils vont être confrontés à ces problèmes et ça sera plus facile s’ils ont l’exemple de leurs parents.

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    3. Je pense que vous êtes passée à côté du propos. Vous avez tout l’air de faire partie de ces personnes qui pensent que le féminisme est contre les hommes et le couple. Ce qui n’est absolument pas le sujet ici.

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  2. Merci pour la justesse de ton sur un sujet malheureusement encore très tabou. C’est tellement agréable de voir mes pensées exprimées et illustrées clairement !

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    1. Je crois qu’il y a quelque chose de très important qui est passé sous silence : le rôle des mères ! Si la mère n’éduque pas son fils à participer aux tâches « ménagères », c’est très dur de redresser la barre, je le constate tous les jours 😦

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      1. Chez moi c’est mon conjoint qui fait à manger (et donc les courses). Donc c’est lui qui enseigne à notre fils de faire sa part (bon, il a 4 ans, ça reste limité).
        Nous sommes deux à lui demander de mettre les couverts sur la table, ou débarrasser son assiette.

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      2. Alors le rôle des « parents » hein parce que les deux ✌️ parents sont responsables de l’éducation des enfants qu’ils ont eu ensemble. Sinon vous considérez encore que c’est à la femme de faire toute l’éducation et c’est un problème.

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      3. Mais on joue a la provoc on dirait 😆
        Ceci dit, ça donne du grain à moudre. À moins que ce ne soit sincère? Dans ce cas, il y a encore beôôucoup de travail 🤣
        Sinon, oui, les parents sont responsables de l’éducation de leurs enfants, ça va sans dire.

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      4. Je confirme.. même si ca évolue avec le temps dans notre cas, on est encore en train de redresser la barre. Les commentaires que j’ai recu quand je demandais a nos fils de nous donner un coup de main, c’était de l’ordre du : « que ce soit pour le tri des vetements ou de la table, ils sont trop jeunes à 6 ans, ce sont des enfants ». Bref, chacun a son role à jouer.
        Pour compléter, si ma femme a une bonne partie de la charge mentale de la maison, elle a aussi en général une vision a court/moyen terme, et de mon coté a plus long terme. C’est, je pense, difficile d’avoir les deux (charge mentale et vision long terme), et les roles sont balancés par ma disponibilité en cas de besoin pour l’en décharger.
        Bref, dans mon cas ces planches sont très loin de la réalité, et font des généralités déplorables.

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      5. Entre le commentaire de girard et celui de Jean…
        Ouais, ça prendra du temps pour modifier les comportements neanderthaliens .
        Comment des personnes qui semblent intelligentes peuvent être encore si limitées intellectuellement ?
        Le meilleur moyen ? Avoir une femme glandeuse, bordélique et carriériste. Ça force à inverser les clichés. Et au final, comme je me suis pas laissé faire c’est égalitaire (et c le bordel chez nous…)
        Bon, après, certain clichés développés par Emma sont aussi ridicules (ne pas passer l’aspi 24h amène tout de suite à avoir besoin de ventoline ? Lol)

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  3. Ok bon ben moi je vis ça mais avec ma femme. J’ai l’impression qu’elle n’en fait jamais assez et ça m’énerve. Je me demande si c’est moi qui suis trop exigeant ou si c’est elle qui ne veut pas faire plus d’efforts pour que je me sente mieux chez moi. Avec trois enfants c’est d’autant plus dur de tenir une maison propre.

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    1. Je me demande si là ce n’est pas un problème de personnalité alpha. Ou de généralisation et des cas particuliers.
      Le propos d’Emma est pertinent mais pour avoir observé certains couples, il peut y avoir des différences d’exigences dans le ménage. J’ai connu des couples où les deux étaient très bordeliques. Suffit d’imaginer que pour une fois monsieur le soit moins que madame.

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      1. Effectivement, et je dirais que c’est ce qui m’a aidée pour le partage des tâches : quand il y a eu de la moisissure avec la vaisselle sale dans l’évier ou qu’on a commencé à tousser à cause de la poussière, chéri a bien compris que le ménage, ce n’était absolument ni ma priorité, ni ma spécialité, ni surtout ma (seule) responsabilité (j’ai dû lui dire clairement cette partie).
        Il a parfois encore des crises de « c’est mal fait », mais je lui ai clairement expliqué que soit il me laisse faire sans se plaindre, soit on paie pour que quelqu’un d’autre le fasse bien, soit il fait lui-même. Pour la cuisine (et les courses, ça va ensemble) il a choisi l’option « je fais moi-même », pour le ménage il a choisi « tu gères et je me la ferme ». Mais il a parfois des rechutes, surtout quand on va voir sa mère (femme à la maison, cordon bleu, heureusement bordélique).

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    2. Bah si vous trouvez qu’elle fait pas assez, faites.
      Ou faites une répartition équilibrée en fonction des préférences de chacun.
      Ou payez quelqu’un
      Ou cherchez une autre femme.
      Mais se plaindre sur ce blog… est-ce vraiment la solution ?

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    1. Oh my God j’ai jamais lu de quoi d’aussi féministe, généralisateur et limitant.

      Aussi bien dire que les hommes dans le couple sont tous des caves et des enfants!

      Il serait aussi intéressant de se poser la question d’où vient le besoin de contrôle et en quoi ça nourrit ces femmes de prendre toute cette charge mentale sur leurs épaules?

      Ça manque clairement de nuances.On dirait des propos de femme frustrée.

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      1. Inutile d’aller chercher des clichés généralisateurs et méprisants comme ‘femme frustrée » (vous parlez de quoi? Sexe ou grosse fatigue de supporter un incapable et un tricheur? ) ou « besoin de contrôle » et de supposer que les femmes prendraient cette charge mentale par une sorte de besoin pervers. On parle ici de FAITS, de faits irréfutables. Dans un foyer aux revenus modestes sans cuisinière, bonne à tout faire, chauffeur et qui n’a pas les moyens de tout porter chez le teinturier. On parle de repas deux fois par jour, d nettoyer la cuisine, de ménage à fond une fois par semaine, d’autant de lessives que nécessaires et de chasse à la poussière. De rangement parce que les objets s’accumulent, de santé et de diététique. Allez troller là où votre argumentation passéiste sera reçue sans éclat de rire devant sa naïveté (plutôt fausse que vraie, mais je vous laisse 10 secondes le bénéfice du doute).

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      2. Mylene, ton commentaire manque de tout, recul, bonne foi, et surtout un brin d’humour. Emma a raison, tu le sais si tu es, ou à été en couple. Donc ton truc sur la bonne foi, les nuances et autres bein ça ne marche pas.
        Un mec qui assume.

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      3. « Il serait aussi intéressant de se poser la question d’où vient le besoin de contrôle et en quoi ça nourrit ces femmes de prendre toute cette charge mentale sur leurs épaules? »

        Emma a pourtant été très claire dans sa BD, ça n’amuse aucune femme de prendre autant de charge mentale mais elles le font car sinon le foyer devient bordélique et que la plupart des hommes font exprès de les laisser faire car ils refusent de faire leur part de boulot.

        Vous faites exprès de pas comprendre ?

        Et non cette BD ne manque absolument pas de nuance, elle est au contraire très exacte. Les propos que tu tiens ressemble à ceux d’une personne très conservatrice. C’est pas avec ce genre de mentalité qu’on va évoluer.

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  4. Moi je la trouve tellement proche de nos vies à tous Homme ou femme. Elle s’adresse même à nos enfants et d’ailleurs mes filles ont bien ri. Comme toutes les caricatures, tout est exagéré (quoi que😉) et tellement proche du quotidien. Cette BD est asexuée bien sûr et à prendre comme un bon engagement pour une discussion dans le couple Et en famille. Bravo 👏.

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  5. Bravo ! C’est très riche, très agréable à lire, très complet, j’ai appris des trucs sur des situations que je peux vivre parfois . Merci et encore bravo !

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  6. Prenons un bébé, il est totalement dépendant de sa mère ( et de son père normalement)… Plus il grandit plus il devient autonome.
    Autonome par rapport à son corps, puis autonome par rapport à ses propres biens ( vêtements, jouets, fournitures scolaires), autonome par rapport à son lieu de vie ( d’abord sa chambre puis cette autonomie s’agrandit pour concerner le reste de la maison)

    Prendre soin de son corps, de ses biens, de son lieu de vie me semble donc juste le minimum requis pour être considéré comme autonome et responsable.

    Les hommes ne voient pourtant aucun problème à ce que les femmes se succèdent dans leur vie pour s’occuper de ces domaines. Beaucoup ne savent même pas prendre soin de leur corps, comme par exemple se nourrir correctement. Prendre soin de leurs affaires personnelles : les organiser, les ranger, les nettoyer, les réparer… Et encore moins prendre soin d’un lieu de vie…
    Alors leur demander d’organiser la vie de leurs enfants…

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  7. Sur le fait de ne plus vivre avec son cher et tendre… Ça ne veux pas forcément dire « se séparer complètement » et ça marche bien. Cela fait des années que je refuse d’avoir un homme qui habite chez moi : j’ai mon appartement, c’est moi qui gère mon quotidien et mon bordel, et ma propre charge mentale suffit. Mais ça ne veux pas dire que je suis célibataire. En fait ça fait des années que mon mari a son propre appartement à côté ; on s’invite l’un chez l’autre, on partage plein de moments, mais on gère chacun son propre quotidien, avec des limites différentes. On a mis ça en place dès le début de notre relation (et notre mariage ne l’a pas remis en cause), parce qu’on avait déjà tout les deux vécu des relations classiques, avec ces pièges qui se mettent en place malgré notre envie d’être égalitaire : se retrouver à gérer le linge de l’autre ou faire tout le temps la cuisine, malgré le souhait conscient de partager. On a beaucoup discuté de tous les mécanismes qui font que ces inégalités se mettent en place, mais la seule solution durable qu’on aie trouvé pour lutter contre ça, c’est d’avoir chacun notre chez-soi. Il y a déjà bien assez d’autres choses sur lesquels il faut être vigilant. Bonus : les moments que nous avons ensemble sont choisis, privilégiés (même si c’est pour glander sur le canapé). Si on s’est marié, c’est bien parce que c’était une relation qui s’est révélée stable et satisfaisante dans la durée, et je crois que diminuer la prise en charge de l’autre y est pour beaucoup : moins d’agacements et de disputes sur du quotidien et de petits détails qui s’accumulent.

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    1. Moi aussi, j’ai opté pour ça ( la non cohabitation) et je trouve que ça nous a amené à une relation plus équilibrée et plus sereine, ou les moments que on partage sont très privilégiés, puisque on les partage par choix, et non par inertie. Mais c’est une choix difficile si il y à des enfants qui arrivent…. Même si on est créatifs et on essaie d’expérimenter des relations et façons d’habiter hors la monogamie hétéronormative, le monde est formaté pour le couple ( va a expliquer a la CAF, par exemple, que vous êtes pas separées mais que vous habitez ensemble, o que vous habitez en colocation avec un copine et pas avec votre conjoint, o que vous avez une relation polyamourouse) . Les changements individuels sont importants, mais le changement politique et économique c’est impératif

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  8. Bravo Emma ! Je trouve cette explication très pédagogique et pas du tout excessive. J’ai la chance de vivre une répartition assez égalitaire dans mon foyer (avec un conjoint largement quinquagénaire) et je trouve que c’est très bien quand les choses ne sont pas tabou.Je trouve votre BD très réussie et je vais la partager avec les ados auprès desquels je travaille.
    Et un argument de plus pour la cause : j’ai lu (dans un numéro de Sciences Humaines, qui faisait mention d’une étude sur le sujet) que les couples où la répartition des tâches est la plus égalitaires sont ceux où l’on fait le plus l’amour… Eh bien c’est vrai 😉
    Enjoy la vie des couples, quels qu’ils soient, quand elle est vraiment partagée !
    Dom

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  9. Cas particulier.
    Je suis homme, je vis seul, dans un bordel total à quelques secteurs près. Mais je pense que je suis hors sujet. La raison du bordel est des accidents de vie qui ont fait que je peux supporter de me nourrir d’une boite de conserve froide et de dormir à même le sol, même s’il n’est pas propre. Je me suis beaucoup endurci. Négligence de soi je pense.
    A contrario, pour les parties communes ou les parties où les gosses ont accès, je suis un exemple de propreté et de sécurité. C’est juste que si ce n’est que pour moi, ça n’a pas d’importance.

    Pour l’empowerement domestique, je l’ai vu chez le père d’un copain qui s’est trouvé au chômage longue durée suivi de retraite anticipée. Au début, il déprimait. Et puis il a pris en charge la cuisine, le ménage, bref, la maison. Ca lui a redonné une estime de soi et en parallèle on avait intérêt à enlever les chaussures avant de rentrer dans la maison et de mettre le linge sale dans les bacs en temps et en heure. C’était lui le BOSS à la maison et ils nous le faisait comprendre. Avec son ancienne autorité de chef d’entreprise: nous les gosses on filait droit. Et sa femme était bien contente de pouvoir souffler en rentrant du boulot.

    Je vous rejoins sur le coté anticipation vs curatif. Dans une vie passée j’étais très bon pour le curatif. Mais l’anticipation, aie…
    Quoi que… le coup des chaussettes rouges dans le lave linge, je me souviens d’avoir demandé des conseils de ce type à ma mère avant de quitter la maison. Y a beaucoup à apprendre de ce coté là.

    Enfin merci pour vos conseils en fin d’article. Je pense que si des gens de bonne volonté veulent les suivre, on y gagnera tous, femmes comme hommes.

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  10. Très bel article.
    Je suis résistant passif et incompétent mais j’essaye de me soigner. (j’ai déjà soigné les 2 autres pathologies)

    Je pense que la solution est multi facteur :

    1°) Pousser le parallèle le chef de projet ne bosse pas sur le projet, si une des personne gère la charge mentale, alors cette personne fait des plannings et du dispatch mais aucune des tâches.

    2°) Si on veut un rééquilibrage il faut supprimer les bullshits jobs, permettre de retrouver du temps pour soi, avec le revenu universel par exemple et beaucoup plus de travail à temps partiel. Il n’y a pas de travail pour tous alors partageons le.

    Beaucoup de personnes pensent à tort avoir besoin d’un travail, elle n’ont besoin que de la rémunération, seulement en France on ne paye « trop » d’impôts que si on a un petit salaire…

    3°) Peut-on utiliser l’énergie consommée par la charge mentale pour créer des outils permettant de la juguler et la gérer au mieux.
    Je rêve d’un monde où plutôt que de donner une partie de cette charge mentale à son·sa SO on puisse la déléguer à un logiciel.
    Je parle pas de la maquiller dans un logiciel où la même personne doit rentrer des paramètres, saisir tous les « faits » et piloter au quotidien tous les éléments, mais bien de pouvoir se reposer dessus (un peu comme les abonnements Amazon)

    4/5/6°) Sans doute 1500 autres choses

    Il faut un éveil des consciences pour que chacun puisse ensuite signer des pétitions et envoyer des lettres à ses députés afin que le système s’adapte au monde.
    Le monde change vite, le système moins.

    Courage à tou·te·s

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  11. Merci Emma, c’est toujours autant un régal de te lire ! Bravo pour ton travail qui permet de belles discussions avec mon homme…. car quand c’est quelqu’un d’autre qui le dit… bizarrement, il se sent moins agressé ! héhé ! Je te partage une chanson d’Anne Sylvestre qui me revient souvent en te lisant : « Clémence en vacances » …(le lien ne se copie pas mais je te laisse l’écouter tranquille). Bonne continuation et encore bravo !

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  12. N’étant plus en couple depuis moins de 2 ans (mais on ne vivait plus ensemble avant la naissance de notre fille). Je me reconnais dans plusieurs schémas présentés.
    Mais malgré tout la charge mentale va souvent de pair avec « boss » du foyer, voir du couple.
    Me sentant plutôt féministe, tout en restant un homme, on se partageait les taches de manière autre; je sortais notre fille et la chienne (qui n’est pas à moi) faisait les courses et +ou- tout ce qui est extérieur alors qu’elle s’occupait de l’intérieur. Après m’avoir mis dehors, elle ressasse sans cesse sur le fait qu’elle s’occupe de tout qu’elle n’en peut plus que ce n’est plus possible etc etc…
    Donc pourquoi m’avoir dégagé de son logement ? Pour avoir plus de tâches à accomplir ? Pour pouvoir se plaindre ? En fait j’ai pas trop compris.
    Juste j’en ai marre que en allant chercher ma fille j’entends toujours les mêmes refrains. Et les j’en peux plus, et les « j’aurais su j’aurais pas venu ».
    OUI elle a toujours eu la charge mentale même avant Ketyle. Mais ce sont des choses qu’on choisit, elle a habité dans mon appartement pendant plusieurs années avant l’arrivée de miss K. Elle la prenait déjà sa charge mentale alors qu’on se connaissait depuis longtemps avant de se mettre ensemble; elle me connaissait. A un moment il faut comprendre qu’on ne change pas les rayures du zèbre (quel qu’elles soient).
    Vwala mais tes strips sont très bien bien fait et….
    ….vrais.

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    1. Votre ex est peut être en dépression post partum mal soignée et ça peut durer des années si ça n’est pas diagnostiqué… (elle est peut être juste ronchon)

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      1. Après lecture, pourquoi ne pas faire un article expliquant aux enfants que:la relation homme, femme en concubinage est fortement déconseillé aux vues des nombreuses approbations.Cela pour permettre d’éviter beaucoup de situations

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    2. 😆 désolé, mais à vous lire, je comprends qu’elle vous ait mis à la porte ! Ça montre que c’est une battante ! Peut être que si vous relisez la bd vous finirez par comprendre qu’en Fait « si, il faut se forcer à changer », sinon…tant pis pour vous ! La solitude a l’avantage de ne pas être partagée dans la médiocrité !

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  13. Visiblement j’ai de la chance, mon copain n’est pas du tout comme ça, il est plus ordonné et maniaque que moi qui ai une tendance à esquiver les tâches ménagères. J’ai vraiment du mal, sauf lessive, cuisine et vaisselle, sinon le reste c’est vraiment la corvée. Du coup c’est lui qui se charge de faire les poussières plus souvent que moi ou de ranger le bordel, il pète parfois des câbles à cause de mon bazar… Mais bon on s’arrange. Il faut dire aussi qu’avec ma dépression je n’avais plus d’énergie pour le ménage. Et surtout je m’étais usée avec un colocataire qui se comportait exactement comme dans ta bd, mauvaise volonté, trop gâté par maman habitué à ne rien faire, se trouve toujours des excuses pour ne rien faire et puis « ben t’es qu’une femme de toute façon, donc fais le ». Violent, usant et pénible. Je l’ai fichu dehors !

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  14. J’ai bien aimé lire cet article, même si je trouve que c’est trop basé sur la relation homme / femme (genre venus et mars). Pourtant c’est plus un sujet de vie à 2 ou en famille, on est tous différent et on n’a pas tous les même exigences dans chaque domaine. On peut très bien accepter d’avoir son bureau en désordre mais pas la cuisine etc … sans compté que les couples lgbt rencontre aussi ce genre de soucis. Il est certain que le coté social (patriarcat / religion / etc …) y est aussi pour quelque chose.

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  15. … en fait, c’est peut-être pire maintenant, parce qu’avant, les hommes… ils bricolaient.

    Ma mère s’est tapée toute la charge mentale, toutes les charges domestiques, donc pendant ce temps-là, mon père fabriquait nos meubles et faisait davantage de jardin. Donc les tâches étaient genrées, selon un schéma tradi, mais elles étaient à peu près partagées (seule différence : après le dîner, quand ma mère continuait parfois de bosser, alors que mon père, jamais).
    Mais maintenant, de moins en moins de mecs bricolent, donc même si les hommes prennent quelques tâches que la répartition « ancestrale » leur épargnait, ils en ont lâché beaucoup, alors que les femmes en font toujours autant.

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  16. J’aimerais ajouter une stratégie de résistance passive a la liste car c’est celle que je vis le plus mal: la remise en cause de la légitimité de la tâche

    Ex : temps 1: serais tu ok de récupérer les codes du site de banque et de les mettre en partage ? Réponse oui

    Et au moment où je relance 1,5 mois plus tard: ‘as tu pu trouver les codes du site de banque ?’ la réponse est : ça ne sert a rien de les noter quelque part. Suivi d’explications sur pourquoi faire ceci est un non sens.

    Ça marche avec emmener un enfant chez l’ORL alors qu’il n’a pas encore vraiment mal à son otite, avec inscrire les enfants au centre aéré en avance ‘ s’il n’y a plus de place on se débrouillera ‘, .. Bon courage à toutes 🙂

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  17. En écho à quelques-uns des commentaires, une des difficultés est de voir le propos sous l’angle individuel autant que collectif. Du point de vue social et politique: le poids de la culture et des assignations de rôles hommes/femmes qui restent trop presents et donc la nécessité d’une parole « pro » feministe. Du point de vue individuel, un certains nombre de variations possibles dans chaque couple qui tendent, en s’exprimant pour contrebalancer un discours jugé trop dur, à amoindrir la portée du message. Merci pour cet article qui m’aide à me remettre en question. En tant qu’homme se satisfaisant de peu, le chemin à parcourir vers l’équité dans la repartition de la charge mentale avec ma compagne est rude pour tous les deux. Car elle a aussi un chemin à faire pour diminuer la part de cette charge qui est parfois excessive et sans nuances .

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  18. Bonjour,

    Une amie m’a partagé la BD. J’ai adoré !! Merci car c’est tellement proche de ma réalité que ça m’a impressionnée. En fait, je vois un peu trop mon couple dans cette histoire ahaha Ce n’est pas forcément négatif mais c’est assez marrant et rassurant de voir que je ne suis pas la seule de le vivre ainsi. J’aimerais savoir si il est possible d’acheter la BD en format papier ? Je la ferai lire à quelqu’un … 😀

    Grand merci,

    Lili

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  19. Bonjour,

    Encore une fois vous voyez juste, encore une fois je me dis que j’ai encore du boulot, car même si je fais pour les taches quotidiennes, nous ne sommes pas encore à 50/50 des taches ménagères dans mon foyer et certaines de vos bulles m’interpellent pour continuer à améliorer la situation dans notre couple. Ce que vous préconiser est salvateur pour chaque membre du foyer.
    Merci de pousser les moins feignants d’entre nous les mâles à devenir, être et rester de meilleurs conjoints.

    Hugo

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  20. Bonjour, merci pour cette BD utile. C’est ma fille qui m’a conseillé de la lire. Je pense qu’il ne faut pas occulter la question du lacher prise. Je suis objectivement hyper exigeante et je sais que ça décourage mes proches. Ce n’est pas une vue de l’esprit. Etre dans le contrôle, c’est tout moi pour plein de raisons et ce n’est pas facile à vivre ni pour moi ni pour mon entourage. Le lâcher prise c’est tout un art, difficile d’accès pour certain.e.s. Quand j’ai fait « grève » comme Maria Pacôme l’année dernière, on a mis à plat les principales tâches du foyer avec mari et enfants pour les répartir. Dans le deal, on s’est mis d’accord sur un niveau « raisonnable » d’exigence avec coaching initial si besoin. Ensuite, chacun fait des efforts : je fais l’effort d’accepter ce niveau qui est inférieur à mon niveau personnel et mes proches font l’effort de réhausser leur standard. Je ne dois pas intervenir à chaud et si j’ai des remarques je les fais à distance. C’est un apprentissage pour tous. Bonne journée.

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  21. J’ai dans mon entourage un couple d’amies homosexuelles. L’une à mit les bouts après 5 années sous le même toit..l’autre fumait ses clopes, passionnée par la danse, elle n’était plus vraiment présente. L’une, se tapait presque toutes les tâches, et l’autre, trouvait encore le moyen de râler quand elle n’avait pas de tenues propres à se mettre pour la danse (euh…une fois, j’ai eu la joie d’assister au raz le bol de la danseuse…c’est vrai quoi ! Fô pas deconné…). L’autre est retourné chez sa mère, l’une pleure encore, mais elle peut maintenant être libérée d’un système construit à deux au fond. Elle pleure, est malheureuse, déchirée mais tiens bon, elle est libre maintenant ! après tout, jusqu’à la prochaine fois…
    Si vous ne voyez pas bien ce qui différencie les femmes des hommes aujourd’hui, hormis par l’éducation, la génétique, l’évolution et la semoule dans la tête des couples, moi je le vois qu’il faudrait repenser nos propres fonctionnements personnels, le genre est un leurre, installant davantage le trouble. « La vraie vie est ailleurs et je est un autre », chacune et chacun devient responsable de sa condition, et, tant que nous chercherons les coupables (hommes, femmes, dieux ou déesses…) à l’extérieur de nous mêmes, ce sera toujours la guerre. À lire, les articles sur les violences faites chez les couples homosexuels ; un ravissement…l’homme est une femme comme une autre, et vice et versa.

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  22. C’est quelque part dommage que je me reconnaisse dans cette descriptions des hommes. D’autant plus que je suis célibataire… du coup je vie dans le bordel (et si j’arrive à faire un minimum le ménage, ça reste loin d’être correct).

    Sauf que c’est pas que ça me dérange pas, au contraire… je trouve ça très désagrébale. Mais j’ai pas encore trouvé comme se forcer soi-même…

    Voyons le bon côté des choses : à défaut de faire le taf, je l’impose à personne ^^’.

    N’empêche, quand je vois certains, et, il faut bien le dire, surtout certaines, faire leur taf salarié + le taf ménager + parfois des activités « plaisir », alors que perso après le taf salarié j’ai même plus l’envie de faire certaines activités plaisir (et le ménager n’en parlons même pas), je sais pas si je dois être impressionné par leurs capacités ou ma médiocrité.

    Bref, en tout cas, votre travail est très intéressant, et éclairci des problèmes auxquels on ne pense effectivement pas toujours (ou du moins pas assez et pas complètement), et vos BDs sont extrêmement claires sur ces sujets.

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    1. Effectivement, on peut vivre dans son bordel sans trop d’état d’âme quand on vit seul. Quand on vit à deux adultes (ou plus), c’est déjà différent : personne ne devrait avoir à choisir entre supporter le désordre et les odeurs de l’autre ou assumer seul.e le ménage.

      Mais quand on a des enfants (et une grand partie de la BD d’Emma traite des familles avec enfants), aux tâches ménagères s’ajoutent beaucoup de choses : rendez-vous médicaux, vêtements à renouveler / trier, suivi scolaire, anniversaires, activités péri-scolaires, etc.
      Et bien sûr, il y a toute la charge mentale qui va avec : ils ne fournissent toujours pas la liste avec le kit bébé à la maternité…

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  23. Excellent ! Hyper réaliste ! Il y a des hommes qui se persuadent qu’ils font leur part : chez moi, il fait les courses…… parce qu’il AIME faire les courses !!! Heu, je n’aime pas faire le ménage, ni la lessive, ni TOUT le reste mais je n’ai pas le choix ! Lui il a choisi sa « corvée » et il est tout fier de faire sa part….

    Emma on pourra acheter bientôt la BD ?

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  24. En tant que femme, si nous décidons d’aller travailler au lieu de seulement assumer notre rôle de mère, c’est notre responsabilité de gérer la charge mentale. Les hommes ont construit la société et continuent à nous offrir des technologies qui nous sont utiles. Je suis bien heureuse de faire les tâches à la maison pour aider mon homme à se concentrer à bâtir le monde!

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  25. Merci Emma,
    Je me reconnais dans TOUS vos propos – et c’est seulement depuis un an que ça me gêne. Pas facile pour mon conjoint de comprendre pourquoi après 18 ans, alors que nos enfants approchent la majorité et demandent moins d’attention, je sature de cette charge mentale.
    Pas facile pour moi de lui expliquer non plus.
    Je suis sidérée par certains commentaires, ils ne sont absolument pas représentatifs de ce que j’entends autour de moi, et je suis loin de fréquenter des sphères féministes.
    Et pour les quelques hommes qui décrivent un comportement inverse et une charge mentale sur les épaules de l’homme, je dirais que c’est le propre des statistiques. Ils font partie de la minorité, personne ne nie que ça arrive, c’est juste qu’en général ça incombe aux femmes.

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  26. Bonjour Emma,
    Merci beaucoup pour votre travail. Merci de mettre des mots et des images à la réalité du quotidien de nombre de femmes, et ainsi de l’expliciter et le rendre visible.

    J’aimerais bien écrire quelque chose sur la volonté de noter la quantité de tâches effectuées par chacun dans le couple. J’avais fait cette proposition à mon mari (nous avons deux enfants) il y a environ 10 ans, il n’avait pas voulu.
    Dernièrement, c’est lui qui a souhaité qu’on le fasse (peut-être parce que j’avais commencé à ne plus prendre en charge certaines choses comme par le passé, et que cela a déclenché une réaction chez lui).
    Et donc là – c’est juste une anecdote mais elle me semble représentative – dans la catégorie « tâches ménagères », plus précisément dans la sous-catégorie « linge », là où moi j’avais simplement mis « linge » parce que je fais pratiquement tout (donc pas besoin de plus de précision que ça), il a noté dans sa colonne à lui : « lavage de mes habits de sport personnels ».
    J’ai été vraiment choquée. Pour moi ça voulait dire: Oui mais cette chose-là, ce n’est pas toi qui la fais, c’est moi. Donc je me suis dit que dans la catégorie des courses – sachant que le travail des courses est plus ou moins équilibré entre nous deux – j’allais mettre : « achats de mes tampons et serviettes hygiéniques ».

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  27. Une chose qui fonctionne bien aussi pour encourager l’autre sexe de faire plus à la maison, c’est d’exprimer sa gratitude Sur ce qu’il fait déjà. Pour notre couple, ça a eu la double conséquence de l’encourager à faire plus et de commencer à exprimer sa gratitude envers moi également, ce qui m’a beaucoup aidée…

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  28. Bonjour,

    Je ne me reconnais pas dans cette histoire. Je fais les lessives après avoir trié le panier de linges sales (de toute la famille, 3 enfants), j’étends, je plie, je fais le repassage lorsque nécessaire (et je suis le seul à le faire).
    Je fais à manger et je range le lave-vaisselle (etc etc., on va se passer d’une liste à la Prévert), et ce, au moins tout autant que ma future ex-femme (qui m’a donc quitté), comme quoi, ce n’est pas qu’une affaire de partage des tâches 😉 ;(

    Merci pour ce « blog », je suis toujours curieux de découvrir la réalité vécue par d’autres.

    Jean-Baptiste

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    1. Bonjour,
      J’aimerais bien réagir à votre message. Je ne veux pas du tout parler de votre cas personnel parce que je ne vous connais pas. Mais je prends votre message comme point de départ pour une réflexion.
      Ceci n’est pas une généralisation mais une constatation de choses vécues.

      J’ai l’impression que quand les hommes font des tâches familiales ou domestiques, ce sont presque toujours des tâches qui « leur parlent », des tâches qui viennent à eux. Je veux dire, ces choses-là sont bien visibles, on ne peut pas les éviter. C’est comme si elles nous parlaient et nous disaient : « hello, il faut que tu t’occupes de moi ». Je parle ici de tâches évoquées par Jean-Baptiste : la lessive (le panier de linge sale est plein), les repas (si personne ne les fait on a faim), le lave-vaisselle (si personne ne le vide, on ne pourra pas y mettre la vaisselle sale).

      Et donc je pense que les femmes font, en plus de ces tâches-là, celles qui ne sont pas venues à elles pour qu’elles soient faites, celles qui ne leur lancent pas de message de rappel, celles qui n’existent pas si on ne les fait pas, celles qu’il faut créer soi-même. J’aimerais bien donner quelques exemples, tirés de plein de domaines différents :
      – En début d’année scolaire organiser un covoiturage avec une autre famille du quartier pour emmener les enfants au solfège toute l’année et minimiser ainsi le travail et les dépenses de transport.
      – Parler de sexualité à ses enfants
      – Ouvrir un compte en banque pour ses enfants quand ils en ont l’âge
      – Guider son enfant quand il fait son sac pour un voyage de classe
      – Contacter le conservatoire et le club de sport pour indiquer l’absence de son enfant lors du voyage de classe
      – En vacances demander à son enfant d’écrire une carte postale à son parrain
      – Rentrer dans son téléphone les numéros des profs, entraîneurs, parents des copains de nos enfants et autres, pour les avoir sous la main si besoin
      – Apporter un petit cadeau à la voisine pour la remercier d’avoir organisé la fête du quartier.

      Bonne journée,
      Marie

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      1. En fait je me rends compte que si on part des tâches décrites ci-dessus, on pourrait presque dire que les hommes, dans les tâches qu’ils font pour la famille, sont souvent seuls face à ce qu’ils ont à faire et peuvent les gérer sans influence externe.
        Quant aux femmes, dans les tâches qu’elles font elles sont dans une situation de communication, d’échange, de contact aux autres.

        Pour faire simple : la chemise à repasser, les carottes à éplucher ou les assiettes à ranger ne vont pas trop montrer de résistance ni de contestation face à celui qui s’occupe d’elles.
        En revanche, les voisins avec qui on va trouver un terrain d’entente, les enfants à qui il faudra expliquer des choses complexes ou dont il faudra exiger des choses à faire ou encore les mécontentements éventuels auxquels il faudra faire face, toute cette communication-là coûte beaucoup d’énergie. Les femmes ne sont pas seules quand elles s’en occupent, elles sont face à une autre personne qui a elle aussi ses propres idées, envies et humeurs.

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      2. Bonjour Marie,
        Tout d’abord j’apprécie votre façon de vous exprimer, tout en nuances.

        Je ne me retrouve pas vraiment dans votre premier message (du 12.09).

        Votre second message constitue peut-être un point de départ intéressant.
        Je dois avouer que je ne me rends pas compte de ce qui se vit « chez les autres » et par conséquent j’ai du mal à « généraliser ». Ce serait intéressant d’en discuter directement!

        En lisant d’autres messages, c’est édifiant de constater
        1) que les hommes (apparemment dans une majorité) sont paresseux dans les choses à faire, et au-delà,
        2) l’absence d’une certaine harmonie de couple pour les réaliser concrètement (dans la bonne humeur, tant qu’à faire).

        Bon courage, Belle journée,
        Jean-Baptiste

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  29. Édifiant cette BD! Malheureusement chez moi rien ne change, ça me fait juste encore plus mal de constater que je ne suis pas la seule à vivre comme ça.

    Encore tout à l’heure, monsieur se décide à faire à manger. Je me dis bien, bonne initiative, je vais pouvoir faire autre chose. Il m’a demandé des infos à plusieurs reprises et 10 minutes avant la fin, il me demande de terminer la recette à sa place car c’est trop long et qu’il en a marre… 😳

    C’est très énervant. Je sais en apparence ce n’est rien, mais ça m’a tapé sur les nerfs, et inutile de lui expliquer pourquoi, il ne comprendrait pas… Ça me désole…

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  30. Et bien moi, après plus de 15 ans, la coupe n’est même plus pleine elle déborde ! C’est ma thérapeute qui m’a envoyé le lien vers cette BD qui reflète tellement ma vie (le mec avec son portable dans les chiottes : c’est le mien !). Ici avec mes 3 enfants on a même une sorte de devise : quand on ne sait pas où est papa, il est aux toilettes. Mais jamais seul ! Son portable l’accompagne toujours ! Je ne vous referai pas le film de notre vie de couple, mais quand on n’est même plus considérée comme une femme, mais comme juste une Conniche (non pas de faute de frappe ! J’ai bien remplacé le B de Bonniche par le C de Conne, car c’est ce que j’étais devenue ! Une corvéable à mercie (sans mercis au grand jamais, critiquée, rabaissée, dénigrée, engueulée devant nos enfants comme une merde, mes paroles jamais prises en comptes, etc… etc… etc…). Après tant de souffrances et avoir tout fait pour épargner un divorce à nos enfants en m’accrochant à mon amour pour lui aussi longtemps que possible, l’amour s’est usé, a disparu.
    Et pour répondre au commentaire précédent de Charlotte, j’aurais aimé ne pas en arriver là, faire tout voler en éclat, faire souffrir tout le monde, nos enfants les premiers, mais quand on met en péril sa santé physique, morale, psychologique, son estime de soi, pour essayer de tenir seule un couple qui n’existe que parce que vous tenez tout à bout de bras après avoir tout fait et parlé pour le sauver, tiré la sonnette d’alarme, pour des promesses qui s’envolent aussitôt dites, on doit partir. J’ai vécu et entendue des choses en me disant « mon dieu, quelle images du couple, de l’homme et de la femme, on renvoie à nos enfants? C’est ça un couple ??? C’est comme ça, c’est normal qu’un homme parle comme ça à une femme ? se comporte comme ça avec elle ? Et ta fille, tu aimerais qu’un homme lui parle comme ça plus tard ? qu’il la traite comme ça ? Moi j’ai fini par me dire que ce n’était pas un bon exemple, et je ne veux pas que mes enfants pensent que c’est ça un couple.
    Donc après avoir fait le douloureux, si douloureux et violent constat que je n’aime plus cet homme, après des millions de tonnes de larmes mélangées à la culpabilité, et la peur de partir, je l’ai fait. Je l’ai quitté. Nous allons divorcer. Mais ça ce sera pour être plus heureuse après, même ma fille me l’a dit. Alors, oui j’aurai moins d’argent, mais je serai tellement plus heureuse libérée de tout ça…

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  31. Et si le travail gratuit des femmes venait d’un deal entre patrons et salariés hommes, sur le dos des femmes… Une manière de faire accepter aux employés d’être exploités, puisqu’en échange eux avaient quelqu’un à exploiter aussi? Une « répartition des droits à exploiter » qui se serait mise en place entre le 15è et le 17è, à grand coups de propagande misogyne (genre « mégère apprivoisée » de Shakespeare) et de bonne terreur des familles (la chasse aux sorcières qui a bien traumatisé toutes nous ancètres, parce que voir la maman ou tata se faire démembrer, bizarrement ca rend docile). C’est ce que brosse à traits magistraux Silvia Federici dans son bouquin d’histoire-anthropologie « Caliban et la Sorcière ».

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  32. Je craque un peu en ce moment. Je ne dois pas transmettre les bon signaux à mon conjoint. Je suis maman de 4 enfants et 3 belles filles. Je gère absolument tout. Les taches ménagères, les finances (à condition que monsieur ne dépense pas), les enfants, les rdv médicaux et activités , les documents administratifs de toute la famille y compris de Monsieur. Je travail également à 100%. Depuis plusieurs mois (en fait 1 an) j’ai tiré le signal d’alarme et ai même trainer tout ce petit monde pour une thérapie (1 fois faute de finance) et mon conjoint en thérapie de couple (1 fois faute de moyen).
    Aujourd’hui j’ai envoyé les liens vers cette BD à mon conjoint qui réponds:
    « qu’il n’est pas comme ça, que lui n’est pas un connard de macho et que c’est une bd anti mec et ultra féministe »
    Je lui ai dit que je ne voyais ni de truc anti mec ni d’hyperféminisme et c’est vraiment ce que je pense.
    Je ne comprend pas sa réaction.

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  33. Merci pour cette BD qui résume parfaitement ma vie de couple, mis à part que les rôles hommes femmes sont inversé pour moi. Comme quoi.

    D’ailleurs maintenant on est séparé avec garde alterné et l’ai tellement de temps libre une semaine sur deux que je ne sais pas quoi faire. l’autre semaine ça change rien si ce n’est que j’ai moins de lessive à faire.

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  34. Je me reconnais malheureusement dans ces schémas… Je travaille (et ramène le plus gros salaire), et de retour à la maison je travaille encore. Monsieur lui dit qu’il n’a pas la tête à ça, demande ce qu’on mange ce soir, laisse sa vaisselle trainer dans la cuisine alors qu’on a un lave vaisselle a même pas un mètre de l’évier.. Si je lui demande de l’aide il va souvent râler. Dire par exemple qu’il n’aime pas le toucher du linge mouillé pour éviter de le pendre. Soupirer. Et puis si j’insiste trop il me dit qu’il est déprimé en ce moment, que ça va pas, il se sent débordé, acculé, qu’il en peux plus de son travail, qu’il n’a plus de temps pour lui… Je passe mes weekend a faire les tâches ménagères du coup, depuis trois ans. J’avais pourtant hésité à emménager avec lui, mais les belles promesses du 50/50 des tâches m’avaient convaincu. Je lui ai envoyé cette bd, mais il ne l’a pas encore lue. Et il ne la lira sûrement pas.
    C’est épuisant…
    Cette semaine je lui ai dit que je n’allais plus rien faire. Je vais essayer de tenir et j’espère que ça lui fera ouvrir les yeux. Plus de repas tout prêt pour le travail et le soir, plus de linge propre et rangé, plus de vaisselle propre, plus de ménage les ordures ne seront pas jettées… Je ferais « juste » les courses.

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  35. Je n’ai jamais connu ces inégalités chez moi car mon père fait quasiment toutes les tâches ménagère (ma mère en fait quand même quelques unes). Mais je trouve que le message que vous essayez de faire passer est beau et que plus de personnes devraient connaître votre travail. Je pense que les dessins sont simples à comprendre ce qui, d’après moi, est un avantage. J’ai découvert cette BD lors d’un travail de français. Je trouve tout de même qu’elle est assez représentative de beaucoup de familles et de couples.

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  36. Bonjour Emma,

    Je vous remercie de vous montrer la réalité du quotidien des femmes par rapport au travail à la maison.

    d’après mon avis, les tâches devrais être réparties en 50/50,ce qui donnerais moins de charge de travail à la femme et également moins de fainéantise chez les hommes.

    Votre BD est plus compréhensible et attirante, elle montre en partie l’effort des femmes et la mentalité des hommes en montrant des exemples réels dans une vie de couple.

    Votre travail est très intéressant, et éclaircit des problèmes auxquels on ne pense effectivement pas toujours, et vos BD sont extrêmement claires sur ces sujets.

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  37. Bonjour,

    Cette bande dessinée permet de réfléchir intelligemment sur la question de la répartition des tâches ménagères. Elle donne aussi d’excellents conseils liés à la répartition de la charge mentale. Ce combat mérite d’être encore plus suivi et partagé aux yeux de tous. Même si certains points ont évolué sur le thème de l’égalité Femmes/Hommes, la lutte n’est pas finie et certains principes doivent être transmis aux nouvelles générations afin de changer les mentalités des sociétés à venir. J’ai beaucoup apprécié l’explication du concept de renforcement négatif, où l’inaction d’une personne est récompensée au détriment d’une autre personne ce qui rend inconsciemment cette personne inactive.

    Merci encore pour ces dénonciations du quotidien de beaucoup d’individus, qui, ne sont soit disant pas un sujet prioritaire dans la société actuelle.

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