EDIT : Fallait demander est maintenant éditée dans le tome 2 de mon livre Un autre regard, disponible ou commandable en librairie, et sur les sites de vente en ligne 🙂

EDIT : Fallait demander est maintenant éditée dans le tome 2 de mon livre Un autre regard, disponible ou commandable en librairie, et sur les sites de vente en ligne 🙂
Merci merci pour cette belle et pédagogique explication sur la charge mentale, qui n’est clairement pas un concept facile à (faire) comprendre et pourtant combien important, tellement je retrouve ce que tu dis autour de moi…
Je me permets un petit partage d’expérience. J’ai eu la chance de croiser ce concept assez tôt (à la fac) et au moment où l’organisation de la vie à deux était en cours de construction. Du coup, on s’est aussi partagé les charges mentales qui allaient avec les charges ménagères de chacun.e (exemple : à partir du moment où le linge sale tourne dans la machine, je ne m’en occupe plus et n’y pense plus jusqu’à ce qu’il arrive propre sec et plié dans les bons tiroirs. Par contre, c’est moi qui sait comment marche la machine, comment détacher avant lavage, quel programme mettre pour quel vêtement…). Globalement ça marche pas si mal, même si des fois, il y a des trucs qui passent à la trappe de nos deux charges mentales, et ça finit avec des pommes de terre moisies…
Mais ça demande de tout mettre à plat à un moment pour se répartir ça, ce qu’on a eu le temps de faire en tant qu’étudiant.e sans enfant, sachant qu’il faut ensuite continuer la répartition au fur et à mesure que les besoins / modes de vie évoluent. Ça ne se fait pas du jour au lendemain, ça demande beaucoup d’écoute, de réajustement, de réflexion à deux, de capacité à être objectif et pas de mauvaise foi, et s’y atteler alors qu’il y a un ou des petits à gérer, ça doit être sacrément coton
D’autant que pour que ça marche, il faut le faire sur tout : rangement, ménage, vaisselle, mais aussi loisirs (qui s’occupe de regarder les billets de train pour les prochaines vacances ?) et entretien des relations amicales et familiales (qui gère le cadeau de naissance pour le neveu, de répondre à l’invitation au mariage de la cousine ?). Et ça, pour ces événements moins réguliers du quotidien, c’est encore moins évident je trouve, parce que c’est plus compliqué d’être « responsable des réponses à invitation de mariage » que « responsable des courses au supermarché » ou « responsable suivi des devoirs »…
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Superbe BD! Merci beaucoup!
Malgré un bon investissement de mon compagnon dans les tâches du quotidien, et le fait que celui-ci soit un féministe revendiqué, je me suis parfois reconnue dans le récit… Des soucis que j’ai déjà repérés et contre lesquels j’ai râlé, mais sans réussir à mettre aussi parfaitement le doigt dessus!
On en a parlé rapidement, mais je crois que ce point de vue va bien aider à décoincer la chose, en discuter et nous aider à progresser. J’essayerais d’y être plus attentive chez les autres aussi!
Merci encore pour vos BDs géniales et engagées! Même si les sujets ne sont pas toujours joyeux, ça fait une bouffée d’air frais que de les lire, on se sent moins seul. Et surtout, ça aide à mettre des mots sur ce qu’on vit ou voit tous les jours mais qui est trop abstrait pour pouvoir en parler pleinement. (ça me fait parfois le même effet qu’un meeting du NPA, c’est dire!)
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mais c’est tellement ça!!! merciiiiiiiiiiii
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Merci pour ce post ! !!! Je vais immédiatement le faire lire à mon copain ! Ton blog est un véritable outil ludique et pédagogique pour apprendre à nos amis cis hétéro à déconstruire ! C’est trop super !
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Merci pour ce post !
Je suis un homme mais je n’ai été élevé que par ma mère, du coup dans mon ménage à moi, c’est moi qui porte cette charge. Bien que je n’aie (heureusement) pas encore d’enfant. Je n’avais jamais remarqué l’existence de cela mais surtout je comprends mieux pourquoi ma compagne se comporte de telle façon. L’habitude de se reposer sur quelqu’un est difficile à abandonner.
Comme quoi, n’avoir pas de père a des aspects positifs, comme savoir se débrouiller et rendre féministe par la même occasion. ^^
Le jour où j’aurai un enfant, je serai encore plus attentif à ne pas lui laisser porter tout le poids. Quand la société n’est pas encore adaptée, c’est à nous de faire l’effort je suppose. 🙂
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J’adore!!!
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Je me permet de rebloguer 😉
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A reblogué ceci sur compoteen's Bloget a ajouté:
Tout à fait ça!
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Merci, je ne connaissais pas la charge mentale. Je suis un homme et ça me fait réflechir vraiment. Je suis entrain de m’installer avec ma compagne, je fais les tâches ménagères (ménage, courses mais c’est elle qui fait la liste, je fais aussi la cuisine) je suis sûrement moins investi mentalement dans ce domaine je suis capable d’oublier des choses comme des coups de fils à passer. On ne veut pas d’enfants aussi je pense que ça allège beaucoup de choses.
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Merci !!!!!!!!! Il faudrait faire une version en anglais
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Merci d’éclairer ce malaise diffus que j’ai pu ressentir devant les « moi ça va il m’aide » ou plus sournois: » tu as de la chance tu n’as pas à lui dire »…comme si prendre sa part de charge mentale ET physique c’était le « joker-suprême-qui-excuse-tout-avec-un-sourire-et-une-immense-gratitude-en-prime ».
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Excellente BD 🙂
Je me suis souvent posée ces interrogations sur le partage des tâches, et j’en suis venue à cette question : sommes-nous vraiment prêtes à partager cette charge mentale ?
Quand on y pense, ça a un côté valorisant d’être la seule à penser à tout. D’être indispensable. De se dire que sans nous, la famille ne tournerait plus.
Pire encore si on confiait une partie de notre charge mentale au conjoint, il le ferait DIFFEREMMENT ! Sacrilège ! Crime de lèse-mamanjesté ! Si ça se trouve, il ferait mieux, en étant plus organisé, et on n’aurait plus qu’à aller pleurer sur notre sort en se disant qu’on ne sert vraiment à rien.
Hé oui, mon conjoint prend sa part de charge mentale !! Quelle chance ? Hmm… Il faut que j’accepte que les choses soient faites différemment, avec une autre vision, une autre organisation, pas dans le même ordre, pas avec les mêmes priorités. Et je vous assure, au début, c’est insupportable 😉
Alors, sommes-nous prêtes à accepter et à assumer ce partage ?
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C’est vraiment ça l’enjeu aussi, accepter que le conjoint fasse les choses différemment voire avec un différé par rapport à nos attentes.
Le soucis de prendre sa part de charge mentale, c’est le même qu’au Badminton, c’est que parfois les deux raquettes sont toutes les deux sur le volant et d’autres fois, personne ne bouge ! ça aussi il faut pouvoir l’accepter !
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Et après plus de 40 ans de vie commune c’est toujours insupportable …..
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Je pense que ce commentaire supporte l’idée qu’il y a une grande part de construction sociale.
Des hommes qui vivent seuls, il y en a plein: ils font leur propre ménage, leur propre vaisselle, leur propre course, … et ils y arrivent très bien.
Du coup, que se passe-t-il lorsqu’ils se mettent en couple ?
Soit ils changent.
Soit ils ont une façon de faire différente, par exemple, une plus grande tolérance au bordel.
Dans le deuxième cas, cela ne veut pas dire que l’homme refuse la charge mentale ou la passe volontairement à la femme: il aurait tout aussi bien porté la charge mentale, mais simplement celle-ci disparait avant qu’il puisse s’en emparer.
Au final, une solution est sans doute la déconstruction de cette construction sociale de la part des deux membres du couple.
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C’est très vrai, fourmi. Parfois mon mari prend le relais sur certaines tâches, mais comme j’ai pris l’habitude de voir les choses faites d’une certaine façon, je ne suis pas forcément satisfaite du résultat de ses efforts. Du coup, ça ne l’encourage pas à le refaire, et à la fin, ça retombe sur moi. Il faut parfois accepter le fait que ce ne sera pas fait pareil, pas dans le même délai (je ne comprends jamais pourquoi il attend toujours autant pour faire les choses…à la dernière minute!) mais qu’au final ce sera quand même fait. Nous avons souvent de grandes attentes y compris sur de petites choses. Si Monsieur prépare le repas, ce sera peut-être seulement pates+sauce bolo déjà prête, mais au moins, on aura mangé. si JE prépare le repas, ce sera équilibré + légumes + bio + fait maison, etc… donc plein de temps pour le préparer + faire les courses, etc mais au final, on aura mangé. mais bon…je serai quand même satisfaite de me dire que mes enfants auront mangé des choses saines, que ça n’aura pas coûté aussi cher que les plats cuisinés tout prêts, et surtout qu’à la fin de la saison, je rentrerai encore dans mon maillot de bain.
Quand j’y réfléchis, je pense aussi que c’est lié au fait que nous, les femmes, anticipons toujours sur la suite, et nous ne nous focalisons pas sur le résultat immédiat attendu. par exemple: on lave le linge, on l’étend aussitôt car on sait que sinon les vêtements seront bouchonnés donc plus dur à repasser, voir marqués. Monsieur fait une lessive pour que ce soit propre,
c’est assez dur à admettre : ce besoin de voir NOS objectifs réalisés nous pénalise parfois aussi.
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Emilie,
Un grand merci d’avoir mis ce « mal » en mots et en images.
La charge mentale, c’est ça !!
Et la capacité du conjoint à rentrer le soir en disant « mais quoi, tu n’as pas fait ça !!, qu’as-tu fait de la journée aujourd’hui ?! »😵😨, et notre envie irrépressible de lui dire…. 😠😠😠
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Bonjour à vous,
En tant que futur père, et vivant avec ma compagne depuis plus de trois ans, j’ai un peu de mal à me sentir vraiment étranger aux situations qui sont décrites. Seulement, il y a peut-être une dimension de complexité supplémentaire qui n’est pas développée ici.
Je vais essayer de ne pas faire un long exposé, mais seulement de lister certains points en espérant que cela « parle » à quelques uns d’entre nous :
– Le syndrome du quart de seconde : il y a des personnes (ne féminisons pas) qui ont le chic pour faire remarquer à quelqu’un qu’il n’a pas fait quelque chose un quart de seconde avant qu’il le fasse. Alors cela peut sembler le comble de la mauvaise foi de se défendre ainsi (et s’il y a « défense » c’est que l’on ne se sent pas tout à fait à l’aise de toutes façons) : mais c’est une impression désagréable d’être pris à défaut alors que l’on était « en train » ou que l’on était « sur le point de ». Je parle bien sûr de ces petits gestes au quotidien que l’on suspend un moment pour en faire un autre : pas des poubelles laissées dans le bac pendant des jours. Ce syndrome finit par empoisonner la personne qui la subit car elle toujours en train d’anticiper ce que l’autre aura à lui dire « un quart de seconde » trop tôt. Epuisant.
– Le syndrome de l’épi dans la boite d’aiguilles : vous rangez quelque chose, tout est propre, tout est nickel. Vous n’avez eu besoin de personne ni pour le faire, ni pour avoir envie de le faire. Pourtant, il y a un truc qui n’est pas fait, un truc qui vient gâcher l’ensemble. Une miette de pain qui reste sur le rebord extérieur de la casserole. C’est l’inverse de l’histoire du biberon que vous racontez, c’est une métonymie terrible qui peut pousser la personne qui la subit a constamment expliquer tout ce qu’il a fait (alors que ce n’est pas son intention ou sa nature première).
– Le syndrome du retour de fond de pile : vous vous accordez sur le fait que certaines choses doivent être faite, elles sont urgentes, vous en convenez avec votre compagne, mais vous vivez durant quelques jours, voire quelques semaines dans une accumulation de tâches répétées tout aussi urgente qui affecte également le couple, mais aussi qui vous touche plus particulièrement (une tâche à rendre à votre travail, ou un repas à organiser, une intervention médicale, etc.). Votre compagne, le perçoit, le voit, le constate, et pourtant, alors qu’il n’a pas été humainement possible de s’y prendre autrement. Il nous est reproché de ne pas avoir pris le temps de faire ce qui était urgent, ou de ne pas en avoir reparlé. Alors la réponse que l’on fait peut ressembler beaucoup à « Fallait demander », mais je pense que cela n’est pas tout à fait ça, car durant tout ce temps la « charge mentale » de ce qui fallait faire a été vécue de manière très palpable (on est loin du benoît affalé dans son canapé avec la bière à la main de la bédé), et pourtant, il nous est reproché de ne pas y avoir pensé et de n’avoir rien fait pour le faire. Cela pose la question des priorités que l’on se fixe. Et même si c’est vrai qu’il est fatigant de planifier, si l’on planifie sans prendre en compte des priorités ou en oubliant que nous en avons eu d’autres à gérer, cela devient épuisant pour la personne qui planifie ET la personne qui a la charge mentale de la chose à effectuer (pour moi les deux membres du couple peuvent avoir ces deux « charges » simultanément ce qui finit par épuisé les deux).
– La force de la répartition stéréotypique des tâches : le point intéressant de votre bédé c’est de mettre en scène un stéréotype très fort qui est, je trouve, parfois collé directement sur le comportement des hommes. Je connais une femme qui travaille 50 heures par semaine, qui est une femme tout à fait active et reconnue comme telle, qui n’a jamais le temps de rien et qui pourtant perçoit son compagnon exactement ainsi. Est-ce à dire qu’il ne fait rien, qu’il ne planifie rien, qu’il ne se préoccupe de rien ??? peut-être… Est-ce à dire qu’ils ne communiquent pas sur les priorités ? sûrement. C’est certain que par notre éducation, il y a parfois des grandes fluctuations et cela vaut pour les hommes et pour les femmes. Il y a des personnes qui ne supportent pas que les démarches administratives trainent. Il y a des personnes qui ne supportent pas que les chaussettes trainent. Il y a des personnes qui ne tolèrent pas que le domicile soit poussiéreux. Et d’autres qui ne vont pas supporter qu’un domicile soit en désordre. Je ne pense pas (ou alors je suis un mutant) que cela soit propre à l’un ou l’autre genre, mais plutôt à la construction de chacun. Pourtant, il suffit d’être un homme pour que toutes les susceptibilités de la compagne nous propulse direct dans le stéréotype que vous avez très bien décrit (ou dans leur souvenir de précédents compagnons ou modèles masculins familiaux). Alors que les attitudes laxistes et les seuils de tolérance un peu plus élevés des femmes ne vont pas être forcément aussi problématiques. J’ai connu des femmes qui ne faisaient jamais la vaisselle, d’autres qui ne changeaient pas leur drap, d’autres qui n’aimaient pas passer la serpillère, etc. ce ne sont pas des exceptions, peut-être que les premières ne supportent pas la poussière, que les deuxièmes suivent les dépenses du couple à la loupe et ainsi de suite. Et pourtant il ne nous viendrait pas à l’idée de réunir tous ces comportements et d’en conclure que les femmes ne fichent rien. Pourtant, on le voit dans le monde du travail ou dans des groupes de vie, on se retrouve toujours à être le oisif et l’irresponsable de l’autre par rapport à certains points qui nous affectent moins.
Vous dites que la solution peut être de « ne pas faire ». Je suis tout à fait d’accord. Ne pas faire est le moyen de vérifier si effectivement à (seuil de tolérance + n) la chose ne sera pas faite. Mais aussi de se sentir mieux par rapport à ses exigences internes (issues de l’éducation). Et enfin de s’habituer à ce que les choses ne soient pas exactement faites comme on l’aimerait.
Je ne suis pas en train de dire qu’il faut vivre dans des taudis où qu’il n’y a pas des femmes qui ne font pas effectivement « tout » à leur domicile. Je tenais juste à souligner que ce serait fabuleux si l’humain fonctionnait de manière aussi « limpide » et univoque que dans votre petite bédé.
Merci d’avoir lu ce message jusqu’au bout, en espérant que cela donne matière à d’autres strips !
Aton
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Chère Emma, je viens de demander le divorce à ma femme car je n’en peux plus au bout de 27 ans de mariage de ne pouvoir participer à mon couple. Impossible de faire les courses sans être critiqué, impossible de décider ce que nous allons manger, ou nous allons en week-end ou en vacances ni même de voir une proposition de sexe venant de moi acceptée par ma femme. Elle est remarquable, très bonne maman mais je n’ai pas réussi à avoir de place dans cette gestion du quotidien. Je tenais à te le dire : de nombreuses femmes refusent de partager et moi je n’en peux juste plus : je ne suis pas un enfant. Bisou
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Applaudissements lents.
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Génial! Je vais le faire lire à mon conjoint!
Existe-t-il une version papier?
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Tout d’abord bonjour.
Je suis totalement d’accord avec cet article pour avoir constaté ce problème durant mon enfance d’abord, puis ma vie d’adulte ensuite. J’ai 32 ans et j’avoue avoir été le parfait exemple de l’homme représenté dans cette BD.
J’ai en partie grandi chez une grand-mère des plus adorables mais pour qui les tâches ménagères et la bonne tenue de la maison incombaient de prime abord à la femme. Combien de fois nous a-t-elle demandé d’aller vaquer à nos activités après un repas de famille, mes cousins et moi, tandis qu’elle tenait absolument à ce que les filles restent pour débarrasser, ranger et laver. Alors même que l’âge avançant, nous nous imposions de plus en plus pour aider. Mais non c’était un travail réservé aux filles!
(Par contre la cuisine, c’était le domaine de mon grand-père. Mais il n’y voyait pas là une contrainte du quotidien mais plutôt une passion. Il y prenait du plaisir. Je doute que l’on pût dire la même chose de ma grand-mère).
Pour autant ma mère nous contraignait ma sœur et moi aux tâches ménagères, peu importe que l’on fût fille ou garçon.
Mais je dois dire qu’un détail m’interpelle dans cette BD. la position de l’homme. Non pas que je remette en question cette tendance qu’ont la plupart à ne rien faire si on ne le leur demande pas mais je pense qu’on a parfois à faire à un conflit d’organisation.
Je m’explique: je vis seul, ma copine habitant actuellement dans une autre ville. Notre entente est parfaite et nous nous répartissons les tâches du quotidien lorsque nous vivons ensemble: cuisine pour elle, ménage et vaisselle pour moi, lessive pour les deux. Nous n’avons pas encore d’enfant.
Mais justement lorsque je vis seul, je m’occupe évidemment de tout. Cependant je n’applique pas un rythme régulier dans mes tâches. Je peux faire la vaisselle à 16h, les poussières à 23h ou les carreaux un vendredi soir à 2h du matin (je suis un couche-tard). Et par observation, j’ai pu constater que ce mécanisme s’appliquait à de nombreux hommes. Ce n’est pas qu’ils se reposent sur leur femme, tout simplement qu’ils n’ont pas le même rythme.
Attention je ne cherche pas à trouver des excuses à ce comportement. Juste une explication.
Nous ne percevons tout simplement pas la vie de la même façon. Un de mes profs de littérature nous expliquait que d’un point de vue primaire, la conception de la vie chez la femme était principalement cyclique (notamment à cause du cycle menstruelle) alors qu’elle était linéaire chez l’homme.
Peut-être que l’une des solutions pour que les maris peu attentifs prennent conscience de leur comportement, serait justement pour les femmes de ne plus rien faire jusqu’à ce que ce soit eux qui se retrouvent débordés.
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Merci, c’est lumineux. Notez cependant qu’il arrive que la « charge mentale » retombe complètement sur l’homme. Croyez-moi, c’est pas drôle pour lui non plus.
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Bonjour,
Je suis un homme, d’un certain âge (bientôt 60…), marié depuis près de 30 ans et, malgré mon âge, depuis toujours très sensible à ce thème.
Mon épouse est aussi sensible au « partage des tâches ».
Sensible, j’ai donc toujours pris une partie de la « charge mentale » familiale, variable dans le temps selon nos disponibilités respectives.
Il y a 3 ans, j’ai été au chômage pendant plus de 5 mois.
J’ai donc augmenté la part de la charge mentale (courses, cuisine, lessives, etc.)
Au bout de quelques mois, c’est devenu insupportable pour elle : « Quelle place me reste-t-il dans la maison puisque tu fais tout et que tu penses à tout ? »
Et pourtant, je n’ai pas fait plus, voire moins, qu’une mère de famille ordinaire…
Les stéréotypes sont profondément ancrés…
Dans un groupe d’ami(e)s, celle qui ne tient pas « son rôle », n’est pas reconnue.
Exemple: elles font toutes de la confiture ! A la maison, c’est moi qui la fait. Alors, il faut une très grande force morale pour elle car elle n’est pas une « bonne » femme, mère et épouse…
De mon côté, j’ai essayé que mes garçons sachent aussi cuisiner, faire la vaisselle et la lessive…
On me reproche, et aussi mon épouse, de ne pas les avoir éduqués « comme des garçons »…
La vie est compliquée…
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Hello Hubert, mon mari a été élevé par une maman seule et du coup il sait faire tout plein plein de choses à la maison (le plus impressionnant étant de repasser ses chemises sans un pli). Je peux vous dire que quand nous avons emménagé ensemble, j’ai remercié sa maman !! TROP CONTENTE !!!! enfin un garçon de ma génération (35 ans) qui n’est pas fénéant à la maison et qui sait faire plein de choses, je peux vous dire que leurs épouses vont apprécier, d’autant que c’est plutôt rare, alors d’avance merci pour elles ! 😉
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Je suis sûre que les amies de votre épouse doivent secrètement l’envier d’avoir un époux qui l’aide. Celles qui disent qu’elle n’est pas une « bonne mère, épouse, etc » ne sont elles pas simplement jalouses?.
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Merci pour ce billet. Notez cependant qu’il existe des cas où c’est l’homme qui porte l’essentiel de la charge mentale. C’est minoritaire, mais ça arrive, et ça n’est pas plus facile à porter pour autant.
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Je reconnais que j’ai encore beaucoup de boulot pour équilibrer la charge mentale de notre couple… Et je repenserai à ta BD la prochaine fois que je verrai mon épouse faire la liste des courses, prendre RDV chez le pédiatre pour notre fils, lancer une machine de linge, etc. 😨 Promis, je vais faire des efforts !!
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Je trouve cette infographie particulièrement triviale et tellement stéréotypée qu’elle en devient risible. Du vu, revu et déjà exploité par des féministes discount 🙂
C’est justement ce genre de discours qui participe au clivage hommes / femmes.
Par contre les dessins sont chouettes.
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Excellente description. C’est exactement ça. J’aime beaucoup.
Cependant, même si ce n’est pas le cas général, il arrive aussi que la « charge mentale » retombe sur l’homme/époux/papa. Il arrive que le « responsable en titre du travail domestique », ça soit l’homme/époux/papa. C’est rare, mais ça arrive.
Et la « charge mentale » n’est pas plus facile à gérer pour l’homme/époux/papa abandonné que pour la femme/épouse/maman abandonnée.
Je le sais : je suis un homme/époux/papa, j’ai porté la « charge mentale » pendant des années. J’y étais pas préparé. J’ai fait de mon mieux.
Ce qui est peut-être particulier côté homme/époux/papa, c’est que ce n’est pas avouable. Ce n’est pas racontable. C’est tellement invraisemblable qu’on ne vous croit pas, ou alors qu’à moitié, quand vous le racontez. C’est nié. Ça ne peut pas arriver à un homme/époux/papa. Il ne peut pas en être capable. C’est pas un truc d’homme.
Eh bien si, ça peut « Lui » arriver. Si, « Il » peut se montrer capable. Si, ça peut être un truc d' »Homme ».
Mais il aura du mal à le raconter au masculin.
https://prototypekblog.wordpress.com/2015/04/17/exercice-de-genre/
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Je crois que le buzz de cette BD géniale suffit à montrer combien elle est percutante!! Vous ne voulez pas vous créer un compte Instagram ? Il ferait sensation !
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PARFAIT!
Un grand merci
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C’est bien vrai que les femmes sont chargées de beaucoup de tâches ménagères. Mais je pense que l’homme et la femme ont été créé différents pour pouvoir être complémentaires. C’est ca la beauté de la vie, les différences. Et au lieu de vouloir que tout le monde pense et soi pareil que le voisin, il faut COMMUNIQUER. Sainement, en vérité, profondément, et sincèrement. Dire les choses que l’on désire et ne pas les laisser deviner à l autre. Sinon, nous serons toujours déçus de l’autre. Nous pensons différemment qu’un homme, nous n’avons pas les mêmes visions de la vie, de la pratique, des émotions.
Pensons ensemble, pour être plus forts ensembles, pour construire un monde de diversités, ensembles. Pas les uns contres les autres, comme ça, personne n’avance.
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Parfait ce texte. Si un homme plie le linge à 9h du soir après le dîner c’est un héro, si une femme plie le linge à 9h du soir après le dîner : c’est normal elle n’a pas le choix puisque elle travaille dans la journée. Ce regard sur le travail ménager pour moi c’est la différence fondamentale entre les hommes et les femmes. Je suis médecin généraliste maman de 4 est marié avec quelqu’un de très dévoué et très papa poule mais qui n’a pas la charge mentale.
J’ai surtout aimé le passage où elle commence à débarrasser la table et au fur à mesure elle trouve tout un tas de petits trucs à faire : je me reconnais totalement
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MERCI!
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Merci d’avoir mis des mots et des images sur quelque chose que je vis mais n’arrivais pas à exprimer. Comment peut-on se procurer la BD en Belgique? J’ai publié sur facebook, je vous ai lue sur la page d’une amie et je dois dire que ça fait le buzz. Merci encore
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« Fallait demander… » pourrait être la première partie de « mais j’allais le faire… »
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Bonjour,
Je suis ravie d’avoir trouvée votre Bd. Elle décrit parfaitement ma vie de couple actuel, à croire que les hommes ont le même registre 😂
J’avais du mal à faire comprendre à mon copain la charge mentale qui pesait sur moi à cause de toutes ces tâches ménagères. Il n’a aucune initiative, faut toujours que je lui dise quoi faire et quand c’est le cas il me dis » à la fin de ma partie ».
C’est vraiment fatiguant à la longue.
Je vais lui faire lire en espérant qu’il comprendra mieux mà façon de voir les choses.
Après je sais que cela passe par l’éducation. C’est pour cela que je sais déjà que quand j’aurai un garçon qu’il sera élevé comme une fille pourrait l’être.
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Mon dieu que tout cela manque de nuances, terriblement sexiste et stigmatisant à souhait ce billet ne fait malheureusement que reproduire ce qu’il dénonce implicitement…
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Le ton est caricatural. Il faut tout simplement avoir un peu d’humour pour faire bouger les consciences. Ceux qui se sentiront visés aviseront, les autres passeront leur chemin.
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Très très juste. Merci!!! Je voudrais le partager avec mes amis argentins, est il envisageable de vous faire parvenir une traduction en espagnol?
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« il serait déjà bien que les hommes revendiquent le droit d’être auprès de leur famille dans les tous premiers mois de leur enfant » Je suis pour. Je le revendique. Mais je suis tout seul dans mon coin. Tu connais des assos de « pères/parents » qui ne soient pas des nids à masculinistes ?
Pour le reste, je dois bien admettre que si c’est moi qui fais les courses, je suis très très en retard sur la « charge mentale » d’organisation.
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Je suis choqué de ta vision des choses en tant qu’homme!
Sur quoi tu te bases pour dire que ces problématiques ne sont pas biologiques ou innées?
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C’est de l’humour ?
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Bonjour,
Merci beaucoup pour ce travail. J’aimerai le rendre disponible dans notre infokioske féministe « la katun ». Seriez vous d’accord ? Pourais-je avoir la planche au format pdf pour la monter en brochure ?
Merci d’avance !
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Bonjour à tous,
j’ai lu un lien que m’a donné une proche concernant un article sur l’express, ensuite une connaissance partage ton lien sur un réseau social; ça fait peut-être beaucoup sur une courte période pour ne pas réagir et couper court aux idées reçues;
on parle des problèmes d’égalité des taches, de charge mentale, du lien chef-exécutant, de responsabilités familial etc…
…mais le fond du problème n’est pas souligné et pourtant il est écrit en gros titre.
Le coup du chef de projet et exécutant me fait bien rigoler, allez dire à des ouvriers que les chefs de projet travaillent trop et ont trop de pression et de charges mentales…
Je pense que les 2 taches sont aussi pénible l’une que l’autre et qu’il est difficilement comparable, quantifiable et qualifiable, le ratio du travail manuel contre le travail cérébral est bien plus compliqué que cela n’y parait.
Et vu comment la scène a été dessiné sur la BD, la faute vient clairement de la chef de projet qui n’a pas su utiliser les bons mots pour faire exécuter la tache telle qu’elle l’aurait souhaité par l’employé peu qualifié (le coup du biberon…).
Mais pour en revenir au coeur du problème, en gros titre; il vient tout simplement du mari qu’elle a choisi, et il me semble que personne le lui a forcé la main, d’avoir choisi un mari peu responsable.
On ne peut pas en vouloir à la société et aux clichés quelque chose ou quelqu’un qu’on a accepté, le problème vient tout simplement de la femme et du mari qui ne sont tous les 2 pas responsable, pour l’une d’avoir choisi cette situation et de s’en plaindre après, pour l’autre de ne pas être responsable tout court.
Je ne suis pas machiste, au contraire, mais de là à être d’accord avec toutes les féministes réactionnaires…
Nous naissons certes dans une société telle qu’elle est aujourd’hui(rose pour les filles, bleu pour les garçons etc…), mais un moment donné, il faut arrêter de toujours chercher des coupables et grandir pour être vraiment responsable pour changer la société de demain.
A+
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Tout à fait d’accord avec vous Thierry. Il faut savoir choisir son /sa partenaire. Et avant de décider de créer une famille savoir qui aura la chage mentale de telle ou telle tâche. Et puis comme quelqu’un d’autre l’a dit, le désir d’enfant est il partagé? On ne se lance pas à l’aveugle dans le formation d’un couple. C est un projet qui se mûrit et se construit ,sinon on y laisse des plumes.
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« Le coup du chef de projet et exécutant me fait bien rigoler, allez dire à des ouvriers que les chefs de projet travaillent trop et ont trop de pression et de charges mentales… »
J’ai eu un chef de projet qui faisait autant de travail que ses subalternes. Autant dire qu’il y passait ses week-ends, pour cumuler les deux, quand les simples exécutants comme moi ne faisaient que leur quarantaine d’heures par semaine.
Mais effectivement, en règle générale, on ne demande pas aux managers de faire en plus le travail d’un de ses subordonnés, parce que justement, on considère bien que manager est un travail à lui tout seul !
« Mais pour en revenir au coeur du problème, en gros titre; il vient tout simplement du mari qu’elle a choisi, et il me semble que personne le lui a forcé la main, d’avoir choisi un mari peu responsable. »
C’est pas si simple que ça. Le mien par exemple était parfaitement autonome et il prenait sa part. Même, quand il était au chômage et que je travaillais, il en faisait plus que moi à la maison. Ça a radicalement changé quand on a acheté une maison et qu’on a eu des enfants. Il a eu des problèmes de santé, ce qui a fait que j’ai tout géré pendant un moment. Mais quand il s’est rétabli, il a continué à se reposer sur moi. Le travail à la maison a été multiplié par au moins 5, mais il ne travaille pas plus qu’avant (voire même plutôt moins). Toute la surcharge est pour moi, et je dois penser à tout.
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A reblogué ceci sur critablog.
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merci emma!
Pour ma part, ayant reçu une éducation… « traditionnelle »… je fais mon possible pour compenser le… « naturel » qui, si je n’y prends garde, a tôt fait de laisser à l’autre les pensées et les gestes qu’il serait cohérent de partager en deux.
J’en profite pour poser une question qui au fur et à mesure de mes lectures sur le thème vient un peu m’empoisonner l’âme, surtout que j’y flaire une tentative d’autojustification un tantinet nauséabonde. Je me lance : quid du désir d’enfant entre les 2 individus constituant le couple? J’entends par la, le rapport de force jamais présenté comme tel entre celle (celui?) qui désir et celui (celle?) qui se le laisse imposer? Et surtout quid de ce que la réponse « naturellement » induite peut susciter comme terreau d’autojustification en terme de non partage des taches domestiques, pour ne développer que cet angle là?
nb: la question de fond sous-jacente, si l’on dépasse l’évidente polémique de premier plan, serait de savoir (si possible en dessin) ce qui conditionne, dans notre éducation et notre culture, ce (mystérieux) désir d’enfant ??? merci par avance
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Bonjour, cela fait des années que je cherche cette information sur le net ! Nombre de forum sur les relations de couple…. Des plaintes… Du blabla… Pas grand chose de constructif. Moi j’ai pas envie de divorcer ! Je veux trouver des solutions face un homme certes complètement hallucinant, mais pas stupide ! Je n’avais jamais trouver ce sujet… Aussi clairement expliqué. Merci beaucoup. J’ai mis un mot sur cette chose…. La charge mentale. Eureka !
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Veuillez m’excuser mais cet article reste trop partial pour être autre chose qu’une caricature.
Car autant il peut sembler choquant ou révoltant que dans ce couple madame s’occupe de la maison, mais qui dit que monsieur ne s’occupe de rien?
Est-ce lui qui s’occupe du bricolage, de l’entretiens, du suivi des voitures, de l’achat des outils, consommables nécessaire à tout ceci?
Car entendons-nous bien, dans les tâches ménagères se cachent beaucoup de tâches du quotidien : la cuisine, le nettoyage, la lessive et son séchage, mais on oublie trop souvent l’entretiens du jardin, des volets, le « bricolage » divers, l’entretiens courant des voitures ou autres moyens de locomotion, le dépannage high tech du quotidien, suivi financier divers et que sais-je encore.
Si vous regardez mon couple, vous verrez ma femme faire la vaisselle, la cuisine, et me dire quand elle a besoin d’aide.
Cela doit-il faire de moi un macho ? Ce n’est pas ce qu’elle pense, car nous avons discuté de ce point. Et il apparait qu’elle n’aime pas que je bouscule son planning avec des initiatives, et qu’elle prefere quand elle fait les choses a sa facon, car je ne fais pas forcément de la même manière qu’elle.
Par contre, je m’occupe de l’entretiens des voitures, j’entretiens la maison, je bricole et m’occupe des différents travaux à réaliser. Est-ce sexiste alors que nous reconaissons chacun la compétence de l’autre dans certains domaines et que nous partageons une charge GLOBALE de travail et de dépenses?
J’espère que ceci servira à ouvrir le débat et sortir de certains clichés réducteurs.
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A reblogué ceci sur L'Axe Paris Gobi.
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Haha mais quelle vie, j’en aurais presque envie de me suicider ! Non mais sérieusement ? D’abord c’est quoi cet exemple d’introduction tout pété là… Biensur ya des connards partout, mais prend pas ce connard pour une généralité stp, il nous discrédite totalement. Et si c’est ton mari, bah change. Franchement tous les stéréoptypes masculins que tu présentes dans ta BD, ils sont juste arrièrés et malhonnêtes, on dirait des petits garçons. Je suis désolé si tu as connu que des hommes comme ça. Pis la charge mentale… heureusement qu’elle reste mentale hein !
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Moa je n ai jamais eu le choix mes deux maris n en fichait pas une rame. Le 1 ergendarme buvait et il rentrait à pas d heure. Le 2 eme quand je m
Occupais seule de trois enfants et que j ai eu le malheur une fois de demander qu il
Prenne l ascenseur et qu il
Descende à l
Épicerie dans l immeuble acheter des pizzas. M a reproché qu il n avait pas que ça a faire… ça a fini par des pâtes et j ai dormi dans la chambre d ami…et j ai des exemples grands comme des maisons. Et ils s étonnent les 2 que j ai fini par divorcer….
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Hum, hum, vous n’avez pas eu le choix de vos deux maris….
Et vous avez fait 3 enfants…
Il doit y avoir un bug quelque part…
J’espère que vos enfants ne reproduiront pas « l’erreur « …A moins que vous assumez complètement ….
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Génial, c’est génial !! Merci beaucoup, c’est expliqué avec beaucoup de justesse, le concept de charge mentale est très bien vu ! Et ça ouvre le débat avec les proches 🙂 Super boulot!
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Durant 5 années en tant que papa séparé et bénéficiant d’une garde partagée avec une ex conjointe peu chargée mentalement, j’ai vécu tout ce que vous décrivez dans votre bande dessinée, seul en étant un homme. J’y suis très bien parvenu malgré la charge mentale que cela implique. Ensuite j’ai refait ma vie avec une nouvelle compagne avec qui nous avons eu notre bébé. Logiquement étant papa depuis 10 ans j’ai voulu continuer à m’impliquer aussi bien au niveau des tâches que de la charge mentale… hélas ma compagne se considère comme seule et unique chef de projet et ne tolère aucune initiative car bien entendu toutes les tâches que j’exécute je le fais à ma manière avec mes 10 ans d’expérience de papa, et cette manière ne lui correspond pas… donc mesdames soyez plus tolérantes sur la manière dont nous réalisons les tâches et laissez-nous vous décharger aussi de cette charge mentale quotidienne. Le problème ne vient pas uniquement de la volonté des hommes de s’impliquer mais de la lattitude que leur laissent les femmes. Au final c’est de la simple lutte de pouvoir et là-dessus les hommes se résignent trop vite…
Tiens je pense que je vais faire une bande dessinée avec le point de vue des hommes, peut-être qu’elle deviendra virale et que je serai virtuellement célèbre aussi 😂
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c’est exactement comme ça à la maison!!! je frise le burn out!
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Bonjour,
Bravo pour cette belle BD, très bien faite.
J’ai juste un petit commentaire contre un détail (et oui, il en fallait bien un).
Je fais parti de ces hommes qui font les choses quand on leur demande et je comprend totalement la notion de charge mentale. Ce qui me dérange un peu c’est qu’il manque dans cette approche la notion de satisfaction.
Personnellement, je n’éprouve aucune satisfaction à vivre dans un endroit propre et bien rangé (jusqu’à un certain point bien sur). Je dors aussi bien dans un lit sale que dans un lit propre et je tire plus de satisfaction du temps dédié aux loisirs qu’à celui des tâches ménagères. Et je ne veux pas dire par là que c’est aux femmes de faire ces tâches! Ce que je veux dire, c’est que quand je vivais seul, le temps attribué à ces tâches était réduit à son strict minimum et que je ne considère pas que ma compagne et moi devions attribuer plus de temps à cela en étant en couple.
Par contre cela pose un problème à ma compagne de vivre de cette façon. Du coup, le temps consacré aux tâches ménagères est multiplié par 10 pour lui rendre le foyer agréable , car pour moi ça ne change absolument rien.
Bref, tout ça pour dire que si on est pas plus motivé à faire ces tâches ménagère ou à prendre une partie de la charge mentale, ce n’est pas forcément parce qu’on attend que nos compagne le fasse à notre place, c’est juste qu’on s’en fout.
Personnellement, je préférerais qu’on passe plus de temps de loisir en couple qu’en tâche ménagères.
Et ne prenez pas ceci comme une critique à votre BD, juste comme le partage de mon point de vue.
Bravo!
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JESUS YES
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Merde
Ca parle tellement de moi
Merde
Je suis un mec
Un grand merci
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