20 réflexions sur “Tri social

  1. Bonjour Emma,

    ET grand merci pour cet envoi intéressant….. mais très largement illisible… ! Les textes des « bulles » sont trop petits, les en-têtes des autres textes sont bien lisibles, mais pas ce qui suit…

    Pourrais-je avoir une version avec caractères plus grand (ne fût-ce qu’un tout petit peu plus grand) ?

    Mille mercis d’avance, Salomon Nasielski..

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    1. Ca s’affiche très bien chez moi. Sur mon écran l’image a la largeur d’une feuille A4.

      Je ne sais pas comment fonctionne le blog d’Emma mais ça peut être un problème d’affichage lié à ton navigateur ou le truc avec lequel tu visualises le blog. Sur pas mal de ces logiciels il y a moyen de zoomer sur l’image. Quand je tente sur le mien, le zoom peut élargir d’image jusqu’à ce que sa largeur fasse 1m.

      Essaie de voir comment faire pour ta machine. Bon courage.

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  2. Et à tout cela tu peux rajouter la réforme du brevet qui sera obligatoire pour passer en lycée qui poussera tout les élèves en difficultés vers l’apprentissage (ie travailleurs gratuit payé par l’état)

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      1. Ce qui m’amuse dans ces pseudo-sciences c’est que la théorie de base est généralement un vieux truc préhistorique tellement cucul que ça ferait éclater de rire la majorité des gens. Ce qui me déprime c’est que faute de mieux, beaucoup de gens y croient…

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  3. Bravo et un immense merci de mettre en lumière la saignée des services publiques.

    J’en profite pour souligner un autre aspect de la coupe budgétaire de l’éducation nationale: les effectifs surchargés pourraient diminuer du fait de la baisse démographique mais le ministère préfère réduire le nombre de classe, conserver des classes à plus de 30 et aussi fermer des postes…

    Encore merci pour votre travail

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  4. Chère Emma,
    Je lis vos partages depuis un petit moment maintenant et je voulais juste vous faire un petit message pour vous remercier.
    Tout simplement, Merci Emma. Merci du fond du cœur pour tout votre travail, votre talent et votre point de vue si précieux en ce moment.
    Stéphanie.

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  5. Pour la peur du chômage et de la pauvreté, ils y bossent très font aussi, rendant leur vie de plus en plus insupportable… ce qui occulte en passant le fait que le chômage tue + ou – directement 14 000 personnes/an.

    Comme toi, je pense que leurs politiques sont terriblement cohérentes et délibérées et qu’ils ne nous veulent pas du bien du tout, ni à nous, ni à nos gosses.

    Je dirais même : à quoi bon dépenser du fric pour éduquer des mômes dont on se propose de disposer… pour les envoyer à Odessa, par exemple ?
    Dit comme ça, ça me semble nettement plus clair.

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  6. Merci Emma pour votre soutien.

    J’espérais que les déclarations de Nicole Belloubet étaient justement un aveu d’inefficacité et d’impossibiité à mettre en place, à demi-mots.

    Piqué dans son orgueil, Gabriel Attal est revenu à la charge (mais rendors-toi, toi!).

    Cela va faire perdre de nombreuses options et dispositifs mis en place par les établissements. Cette réforme n’est, bien entendu, accompagnée d’aucun moyens. On prend donc sur l’autonomie des établissements…ce qui va, en plus, mettre les professeurs en difficultés (plus de fiches de voeux de début d’année scolaire, donc des parents qui vont se retrouver en difficultés pour déposer / aller chercher leurs enfants ).

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  7. Surtout, on ne propose rien aux faibles. Parce que proposer autre chose, ça coûte cher.

    J’ai passé hier ue journée en stage au ycée des matiers d’arts de ma ville. La plupart des enseignants des matières professionnels (tapissetie, ébénisterie, marquetterie, sculpture…) sont d’anciens éèves du lycée, revenus y enseigner quelques années ou de nombreuses années après l’avoir quitté en tant qu’élève. Ils nous ont parlé, pour les plus âgés, de la chance qu’ils ont eue, après la cinquième, de pouvoir faire autre chose que de rester sur les bancs de collège classique, pour lesquels ils n’étaient pas faits.

    Ils forment aujourd’hui leurs élèves à être très performants dans des métiers épanouissants, qui les amènera à exercer leur créativité et met en valeur leur expérience et leur savoir faire, à mille lieux des bullshirt-jobers en burn-out, les chefs de projet flous, les consultants en consuitings, à mille lieux également des cyclistes deliveroo. On a vu des élèves travailler, on a d’ailleurs travaillé près d’eux dans le cadre du stage, et on a vu des jeunes sereins, responsables, qui travaillaient dans le calme, en autonomie, chacun sur son oeuvre, ce qui n’empêchait pas l’entraide et les coups de main. Ceux qui entrent en CAP peuvent poursuivre en bac puis en psot-bac, et restent encore souvent quelques années de plus pour se qualifier dans des tas de domaines. Ils ne risquent pas d’être remplacés par une AI, auront un meilleur salaire que moi. Mais voilà, les machines à coudre de leur école coûtent 1300 euros pièces, ils ont des classes de 15, alors qu’en mettant tout le monde en collège ordinaire, on peut blinder des classes à 30, avec pour tout matos un tableau blanc, un vidéo-projecteur et 3 feutres, et roule ma poule.

    Le collège unique a été voulu par certains élus de gauche animés de jolies idées égalitaires, mais surtout, ar des droitards qui y ont vu une super opportunité d’économie. L’enseignement a été massifié sans être démocratisé. Les filières professionnelles ont été dévalorisées, et ça craint du boudin.

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  8. Ma mère était prof de math en public (elle est retraitée).

    Je crois que ce qu’elle a trouvé de plus efficace c’était des cours bonus pour les élèves en difficulté. Comme le nombre d’élève était plus petit, elle pouvait accorder plus de temps à chacun, adapter le cours à leur niveau. Ca permettait que les élèves en difficulté arrivent à suivre le niveau. Dans son esprit, la volonté de travailler son cours comptait plus que la note finale de l’élève. Il pouvait aussi y avoir des cours bonus pour les doués parce que un élève doué dans une classe qui se traîne, il s’endort ou il fout le bordel. Ca leur permettait de découvrir des maths hors cursus, un genre de visite culturelle des mathématiques.

    Je me souviens aussi d’un autre truc où la classe était séparée en petits groupes de travail. Le principe était que dans chaque groupe il y ait des élèves en difficulté et des élèves doués. Le truc est que les élèves doués devaient rendre services aux moins bons pour que le groupe avance. Ca aidait les élèves en difficulté parce que les autres élèves leur parlaient en langue d’ado. Mais ça aidait aussi les bons élèves qui étaient souvent méprisés par les autres (« fayots », etc.): le petit groupe les valorisait.

    Pour éviter que l’élève doué se retrouve à faire toute le boulot vite fait, il me semble que la note du petit groupe était la moyenne de chaque élève à l’oral, autrement dit il fallait que le moins bon du groupe ait tout compris. Ca soudait le groupe.

    Evidemment, ce que je décris ci dessus c’est de la coopération et de l’entraide, pas sûr que ce soit quelque chose qui case avec le programme du gouvernement ou de plusieurs de ses oppositions :D.

    Faire des classes de Cassos’ et des classes de Fayots, ça existait déjà dans les années 80. D’un coté les segpa, de l’autre le collège normal, et au sein du collège normal les classes à options et le reste. Ca créait une haine et un mépris réciproque entre les élèves. Si c’est l’objectif du gouvernement, c’est triste.

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  9. Dans mon expérience enseignante de français (avant reconversion), j’avais eu l’impression que les groupes (qui s’appelaient « soutien » à l’époque, et existaient seulement en français et en maths) permettaient au contraire aux élèves plus faibles d’avoir du temps pour revoir les bases. Les groupes étaient de 10 maximum, il y avait un autre rapport entre prof et élèves, c’était moins dans l’affrontement et le conflit. On en profitait pour faire de la grammaire et pour entamer ensemble les rédactions que je donnais à la classe en « devoir maison ».

    Je n’ai pas eu l’impression que les « groupes de besoin » étaient une si mauvaise idée, si ce n’est que je m’inquiétais de la taille des groupes : au-delà de 15, c’est le casse-pipe assuré pour tout le monde.

    Du coup, j’ai lu cette BD avec attention, mais je ne suis pas sûre d’avoir bien compris ce qui était reproché à cette proposition de « groupes de besoins ».

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    1. Groupe de besoin et groupe de soutien ce n’est pas la même chose, les groupes de soutien existent déjà aujourd’hui (dispositif devoirs faits qui va disparaître avec la réforme). Ce sont des créneaux de soutien supplémentaires. Là on divise simplement les élèves selon leur niveau et rien ne garantit qu’ils seront en petits groupes puisqu’aucun poste supplémentaire n’est prévu.
      La méta analyse que j’ai cité conclut à l’efficacité des groupes de soutiens et l’inefficacité des groupes de niveau (que ce soit pour les « bons » ou pour les « faibles »

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  10. Bonjour,

    Quand j’étais au collège et au lycée, je travaillais sérieusement et étais classé parmi les bons élèves. Mais j’étais, sur mes quatre années de collège, dans des classes extrêmement hétérogènes, et c’était particulièrement vrai pour ma classe de troisième, dont certains élèves avaient 18 de moyenne générale et d’autres 4. Je poste ce commentaire pour confirmer que l’idée que ça tire les bons élèves vers le bas est fausse, aucun d’entre nous n’a perdu de points à cause de ça.

    Par contre, j’aimerais revenir sur l’effet que cela a pour les élèves en difficulté. Ma mère est prof, elle a de tout, des élèves en grande difficulté mais qui essaient autant qu’ils peuvent, d’autres qui s’en fichent, d’autres qui ont 19 de moyenne générale… Elle dit que les classes hétérogène les empêchent d’avancer selon les besoins, que dans les classes de niveau, au moins, le professeur peut avancer selon les besoins qui sont les mêmes pour tout le monde, alors que dans une classe hétérogène, soit on fait progresser les bons et les autres sont largués, soit on fait progresser ceux qui sont en difficulté et ceux qui ont les meilleurs niveaux s’ennuient (j’ai vécu les deux politiques de la part des différents enseignants de mon collège, ce n’est pas du tout pareil). Qu’en pensez-vous et qu’en dit la science ?

    Et autre question, le but est-ce l’égalité ou l’équité ? Egalité ne veut pas dire justice, les besoins n’étant pas forcément les mêmes pour tout le monde

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  11. Salut Emma, je suis prof en lycée professionnel et je constate que les élèves qui y vont n’y sont pas par choix mais parce qu’ils sont en échec pour la plupart. Comme ils sont dégoutés de l’école ils n’écoutent rien, donc ils n’apprennent même pas le métier de la filière où ils sont. Et du coup c’est devenu une garderie… Je pense que le problème se situe entre l’école primaire et le collège où certains enfants perdent pied. La 6e est une étape cruciale pour eux.Et aussi je précise que certains enfants n’aiment pas les études et ne sont pas scolaires mais on veut les forcer quand-même à en faire avec le fameux 100% de réussite. C’est un vrai problème au quotidien pour eux et pour les profs. Au final on demande aux enseignants d’ajuster les notes pour qu’ils aient quand même leur diplôme, ça n’a aucun sens !

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  12. bonjour Emma,

    Merci pour votre travail! Un petit billet sur la dissolution de l’assemblée?Nous avons besoin de vos mots et de vos dessins en cette période de euh….comment dire?😣

    mille mercis❤❤❤

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