Le pouvoir de l’amour

Salut à toutes et tous, en ces temps confinés j’ai pensé vous mettre à disposition cette histoire inédite de mon tome 3 « La charge émotionnelle ».

Couv3

Je souhaite plein de courage à toutes celles et ceux qui galèrent, qu’on soit obligé·es d’aller travailler, par la nécessité ou par nos patrons, ou qu’on soit confiné·es seul·es ou avec des petits à gérer.

Coeurs et courage sur vous ❤

 

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http://globaldialogue.isa-sociology.org/emotional-labor-around-the-world-an-interview-with-arlie-hochschild/

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https://www.ifop.com/publication/les-francaises-et-lorgasme/

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https://www.abebooks.fr/9789176681169/Love-power-political-interests-theory-9176681165/plp

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http://www.editions-rackham.com/produit/les-sentiments-du-prince-charles/

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https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29149503
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https://www.cairn.info/revue-gerontologie-et-societe1-2007-2-page-163.htm

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https://www.huffpost.com/entry/why-women-are-tired-the-p_b_9619732 https://www.theguardian.com/world/2015/nov/08/women-gender-roles-sexism-emotional-labor-feminism https://antisexisme.net/2016/02/21/impuissance-05/

118 réflexions sur “Le pouvoir de l’amour

  1. C’est complètement ça !!je me suis tellement reconnue. De nature empathique à toujours m’inquiéter des autres.. Je suis divorcée et je me rend compte que les gens se confient à moi et me demandent rarement comment moi je vais. Et parfois ça m’attriste mais je continue a être comme ça parce que je suis comme ça.

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  2. Merci pour ce partage !
    Merci de prendre soin de nous.
    Merci pour votre contribution à un monde meilleur.
    A chacune de vos publications, et celle-ci en particulier, je me sens profondément comprise et plus éclairée.
    Merci 🙏 merci ❤️ Merci ✨
    Que la paix continue à être en vous et à vous inspirer 🙏🙏🙏

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  3. Merci pour cette BD qui est encore une fois très intéressante, plaisante à lire, à regarder et fait réfléchir à une des nombreuses situations implicites de nos quotidiens.
    Dans cette analyse, tu pars du constat que l’état actuel est l’état désirable et qu’il faudrait en partager la charge du coup. Tu pars du constat que les interactions sociales actuelles sont celles à maintenir. De mon côté, je n’en suis pas sûr, et je suis convaincu que les victimes de ce système (1) sont des deux côtés (2).
    Peut-être ai-je mal compris ta proposition ? Est-ce que tu proposes que les femmes passent plus de temps à adopter les comportements des hommes, et surtout que les hommes passent beaucoup plus de temps à adopter les comportements femmes ?

    Un point de détail de mon ressenti (qui vaux ce qu’il vaut, c’est à dire rien fasse à ton œuvre):
    Sur la sexualité, tu montres une position peu féministe : la femme passivement attend que l’homme « la fasse jouir » (3). L’apport majeure du féminisme dans la sexualité masculine est enfin une expression des besoins de femmes envers les hommes et du coup, un relâchement de la pression de genre imposé à tout mâle dès le début de sa sexualité à devoir « faire jouir », « être performant »… sans que cet finalité ne soit partagée à minima par un accompagnement par la parole des femmes. Or, le féminisme est un bienfait pour l’humanité dans le sens où les bénéfices vont dans les deux sens, sinon c’est simplement un combat entre ceux ayant des acquis de nantis et d’autres étant exploités. tout comme l’esclave et le maitre ont un intérêt miroir à tendre vers l’égalité et la coopération dans la démonstration d’Hengel : l’un gagne en autodétermination de ses actions, l’autre en prise sur son environnement en apprenant à transformer ses désirs en acte et donc finalement également en autonomie.

    Des questions :
    – que penses tu des différences biologiques au-dela des aspects acquis des comportements ? Comment prendre en compte cette part dans une société future ? genre ça https://www.cell.com/current-biology/fulltext/S0960-9822(18)31496-9 et où les mâles ont une histoire évolutive qui semble plus solitaire et les femmes plus communautaire ?
    – que penses tu des tendances au repli sur soi (métaphore de la caverne) par l’homme (besoin d’introspection, de solitude) face à un problème et d »e la tendance au besoin de sociabilité des femmes face au même problème ? Les analyses du genre Mars/Venus ?
    Comment placerais-tu ces notions dans la réflexion de ta BD ?

    1. le capitalisme en fait, avec sa politique oligarchique consistant à maintenir les privilèges de 1% sur le reste de la population avec les doctrines mercantile, autoritariste et suprémaciste; qui a eu un intérêt à mettre en place le patriarcat à un moment de son histoire mais s’accomodera très bien de sa disparition car ce n’est qu’un des « side-product » pour instaurer l’idée qu’il y a des gens faits pour dominer et d’autres pour l’être. Le féminisme est un des combat, des notions à aborder dans une future société plus égalitaire, mais ce n’est pas la mère de tous les combats 😉
    2. je comprends que les femmes se concentrent sur leur problème, il faudrait vraiment que les hommes s’invitent dans le féminisme et participent à définir une société plus égalitaire en parlant de ce que la patriarcat leur fait subir également : je pense à ces ados mâles parlant des vidéos pornos où certes les femmes sont montrés comme des objets mais où leurs images de mâles est également détruite. La pression
    3. pression qui pour certains sans verbalisation de leur partenaire féminine devient du n’importe quoi aidé par le porno (pensant que secouer la femme dans tous les sens et par tous les orifices doit bien marcher). Quel homme n’a pas vécu ce moment de pression lors d’une première rencontre voire de la centième, avec le sentiment à postériori d’avoir mal fait et d’interpréter les réactions de sa compagne en fonction (une sorte de charge à faire jouir).

    Encore merci pour ton travail.

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    1. Je crois qu’on a toutes la flemme de te reprendre point par point, alors je te dis rapidement : Sur la sexualité, tu mélanges les faits et les revendications féministes, et tes autres sources sont des pseudo-sciences (théorie Mars/Venus = méthode scientifique douteuse + essentialisme, évolution homme caverne et femme plus sociales => récemment remis en question par les derniers travaux archéologiques, je te renvois à la vidéo de Manon Bril et de son apparition à Clique TV, ça te donnera une idée……)

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      1. Merci pour ton retour éclairé et explicatif o.O
        Vous avez surement « toutes » fait réunion entre copines sans m’inviter.
        Quels faits ? Quelles revendications ?

        « Tes sources sont des pseudo-sciences ? » Si tu parles de ma mention de Mars/Vénus, je ne dis pas que c’est de la science (relis, … c’est un autre tiret ^^) mais un ressenti commun (ie même constat dans la partage des taches, notamment de sociabilité de nombreux couples actuels) avec cette BD mais l’auteur arrive à des propositions différentes (perso, je pense que la façon dont nous élevons nos gosses, nous: mères, est un des soucis majeurs hors de la société). Current Biology publie des articles de pseudo-science, ah je ne savais pas ? Je ne comprends pas bien où tu veux en venir sur ce point ? Il n’y aurait pas de différences biologiques entre femme et homme selon tes sources scientifiques (que tu n’indiques pas sauf Manon Champier qui n’est pas scientifique ni ne produit de sciences) ? L’article que je cite sur l’effet de la testosterone sur le comportement des femelles, éclairant sur le comportement des males, ne serait pas valide ? Je ne vois pas de théorème de ton côté, mais peut être est-ce que c’est parce que tu as la flemme, sinon la démonstration serait éclatante ?

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      2. pouët si tu es si curieux, pourquoi ne pas faire tes propres recherches au lieu de poser des questions provocantes ?
        Emma cite Liv Strömqvist et pour faciliter tes recherches, je te recommande le podcast de Victoire Tuaillon, les Couilles sur la Table, où elle aborde le feminisme du côté de la masculinité. Et à ton grand bonheur, elle invite des scientifiques eminent.e.s.

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  4. Que dire de plus que mille mercis ? Je n’ai pas les mots pour décrire ce que j’ai pu ressentir ou ce que je ressens dans mon quotidien, mais à travers toutes ces illustrations et ces textes je me suis tellement reconnue et sentie que je n’étais pas seule ! Encore merci

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  5. Juste si profondément vrai, et juste 😍
    L’empathie est une force dont on doit être fières mais qui si elle n’est pas réciproque, enfonce plus qu’elle n’élève 😢
    Très joliment dit et tres joliment dessiné

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  6. Merci Emma !
    je discutais justement ce matin de la charge émotionnelle que je porte dans mon couple en ce qui concerne le rapport amoureux, dont je n’ai pas souvent envie bien que je m’en donne la peine au moins tous les deux jours … pour l’équilibre émotionnel de mon conjoint.
    La vie en famille est tellement plus simple comme ça… mais je le paye. Que toutes les femmes qui souffrent de brûlures, vulvites, vaginites inexpliquées médicalement lèvent la main.
    Triste constat n’est ce pas ? Malgré une communication de couple de qualité et un vrai travail sur la question, je ne sors pas de ce schéma… pour l’instant 😉 merci encore.

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    1. Lustucru, j’ai eu une période comme ça et ça m’arrive encore parfois. Je pense que nous sommes nombreuses dans ce cas. C’est si difficile à changer ça dans la relation, ça a beaucoup d’implications puisque forcément ce qui se joue dans la sexualité est présent ailleurs également.

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  7. Bonjour Emma !
    Encore une fois vous tapez pleinement dans le mille !! C’est impressionnant de justesse et d’analyse, vraiment.
    Alors, merci, merci de donner des mots à ce que je peine à communiquer aux autres et à mon homme en particulier.
    Et à moi-même, à ce moment de ma vie où je me sens dans le besoin d’apprendre à écouter mes propres besoins, si ce n’est avant ou moins avec ceux des autres.
    Ce qui est très difficile quand on a été élevée (et validée par la société pendant 30 ans ensuite) comme ayant de la valeur par le prisme du bonheur qu’on apporte aux autres.. et c’est tout ! Donc pas la valeur de l’équilibre avec note propre bien être pour ne pas perdre la tête ou tout simplement être d’attaque pour continuer le lendemain… 🤔 !
    Et si ces personnes nous quittent, ils ne nous restent rien, puisqu’en a construit la vie des autres plutôt que la nôtre. Et qu’en bien même il nous reste assez de force pour essayer encore d’être et de nous retrouver, on ne sait par où commencer ou qui nous sommes sans ces autres.
    Ce n’est qu’une réflexion personnelle mais dont j’ai l’impression d’avoir vu le schéma se répéter plusieurs fois… 😔
    Quoiqu’il en soit merci encore, je me sens « nourrie » chaque fois que vous lis.
    Bon courage à tous(tes) ! 🤗

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  8. Malheureusement les hommes ne s’intéressent pas à ce genre d’information et nous on le sais puisqu’on le vit tous les jours. Ca fait juste réfléchir sur le fait que la majorité des hommes sont pareil à ce niveau (il y a bien sûres exceptions heureusement!)

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  9. Je me suis reconnue. Un dernier exemple en date. Il ne me reste plus qu’un jean pour aller travailler (je suis en plein milieu d’un déménagement) je finis du coup la semaine en jogging (avantages de la grande distribution). Il est au courant me dit que je devrais m’en racheter uns. Mais je n’ai pas le temps trop de travail (8h-17h en temps de confinement aller faire des emplettes c’est un peu compliqué) et on je préfère garder l’argent pour des courses ou des choses un peu plus importante surtout en ces temps de confinement.
    Du coup où est le problème ?
    Il c’est offert un nouveau jeu vidéo et le même pour son meilleur ami.
    Moi je préfère garder pour notre vie a deux et lui s’offre des jeux pour son meilleur ami.
    J’ai fini par craquer et il l’a mal pris !
    Il ne comprenais pas que je lui en veuille !
    Enfin voilà y a plein d’autres trucs ou effectivement je me sens comme ça mère plutôt que sa conjointe.
    Enfin merci à vous et a votre travail. Ça permet de mettre des mots sur ce que je ressens (et un peu subit)
    Merci à vous

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    1. Je connais pas votre relation ni vos moyens… Mais une partie du problème n’est-il pas de lui dire que vous n’en aviez pas besoin ? Parce que s’effacer pour ensuite le reprocher plus tard ne me semble pas la meilleure solution. En y réfléchissant, en quoi vous le protégez ou l’aidez en lui cachant l’importance de cet achat ? Il aurait sûrement préféré savoir que c’était important et cela aurait évité une dispute. Je cherche pas à le défendre et je pense qu’offrir un jeu à son meilleur ami lorsque ses moyens sont limités est une erreur mais c’était évitable.

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      1. Je l’ai appris le jour même de la publication (pour le jeu).
        Je lui avais déjà fait part de ce besoin de vêtement et que pour le moment on ne pouvais ce le permettre. Tout ça devait être très bien compris. Normalement, jusqu’à qu’il m’annonce pour le jeu. C’est le fait qu’il prenne mal la remarque. Ce n’était une fantaisie de ma part de vouloir un nouveau pantalon mais une nécessité que j’ai préféré mettre de côté. Lui il a compris ma situation mais n’a pas résisté a une fantaisie (pour au cas où ne pas y jouer 🤯).
        Et évidemment la fin du mois a été compliqué et on a du ce serré la ceinture.
        Donc pour résumer sur cette situation donné on en avait parlé, le sujet avait été évoqué (et pas simplement une remarque) mais ça n’a pas empêché de faire fit de tout ça pour son propre plaisir. (Surtout que derrière il m’a quand même dit tiens tu devrais te l’acheter comme ça on pourrait jouer ensemble 😶)

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  10. Bonjour !
    Très beau travail et message qui invite a réfléchir.
    Les dessins sont pertinents, humoristiques et très bien réalisés.
    J’aurais aimé cependant un petit peu plus de nuance sur votre résumé
     » […] les femmes expriment leur amour en prenant soin de l’autre, tout en sacrifiant leurs propres besoins. » et « L’homme se nourrit de cette relation pour prendre sa place dans le monde extérieur, plutôt que de retourner a sa partenaire une attention réciproque »
    Je trouve cette généralisation un petit peu maladroite et légèrement blessante.
    Ceci étant dis, encore une fois très bon travail et félicitation.

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    1. Comme tout ses dessins, Emma parle d’une tendance générale, et donc oui, il est tout à fait normal de généraliser. Mais ça ne veut pas dire que cette situation se retrouve dans chaque couple.
      Pour autant, de mon côté, en tant qu’homme, je me suis retrouvé dans ce genre de comportement alors que j’essaie au mieux d’être à l’écoute et au fait de ces problèmes relevés par Emma.

      Une très bonne BD qui ne demande encore qu’à être diffusé au plus large

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  11. Merci merci merci !! C’est tellement juste et ça fait bien longtemps que je me faisais ces réflexions à moi-même, mais sans trouver les mots pour le formuler.

    Notamment je trouve ça très marquant comme la femme assure souvent les « relations extérieures » du couple et de l’homme : envoyer les mails au nom du couple, assurer le contact avec la belle-famille comme c’est très bien dit dans la BD, s’assurer d’inviter les amis à dîner, penser à ce qu’il faut amener quand on va dîner chez les autres, etc etc.

    J’ai juste un petit désaccord/nuance sur la solution qui serait que la charge émotionnelle soit répartie équitablement entre les deux: je pense qu’il faut aussi que la charge émotionnelle diminue un peu chez la femme. Dans mon couple, je n’ai pas envie d’être une mère pour mon conjoint, et je n’ai pas non plus envie qu’il soit une mère pour moi.

    J’ai tendance à anticiper les besoins des autres, à observer leurs réactions, à vouloir qu’illes se sentent à l’aise émotionnellement, à vouloir les aider s’illes sont en difficulté (ou plutôt si je pense qu’illes sont en difficulté), mais j’ai appris dernièrement à prendre un peu de distance, car chacun doit rester responsable de ses émotions (on ne peut pas et on ne doit pas « porter » les émotions de quelqu’un d’autre, sinon c’est très très lourd, et puis c’est tout simplement pas possible). Aussi car ça peut être très désagréable pour quelqu’un d’être aidé ou soutenu « contre son gré ». Personnellement quand je me confie à un.e ami.e sur des difficultés, je n’attends pas toujours qu’il/elle saute à mon secours, car parfois les solutions proposées ne correspondent pas du tout à ce dont j’ai besoin. Et souvent le besoin immédiat est juste d’être écoutée. Bon là-dessus, on est d’accord, l’écoute doit absolument être réciproque !!! et c’est très souvent ça qui manque…

    Donc à mon avis c’est cette part de la charge émotionnelle qui doit être absolument partagée : l’écoute et l’attention à l’autre (et c’est bien ce qui est dit à la fin de la BD!). Mais pas forcément la part où on anticipe tout le temps les émotions et besoins de l’autre, où on le/la rassure tout le temps, où on minimise sa frustration, où on lui rachète des vêtements quand il n’a rien demandé, etc.

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  12. Hello Emma
    Bravo pour ce travail percutant qui touche juste. Il y a 15 ans je croyais encore que l’egalité des droits allait rapidement permettre de changer les choses. À te lire on voit bien que non hélas donc : ok avec tes conclusions, il reste du boulot de prise de conscience (merci encore pour la part que tu y prends) et surtout de changement des pratiques concrètes.
    Ok sur l’idée que c’est aux hommes de vraiment s’y coller, et qu’un coup de pousse humoristique des femmes peut aussi être le bienvenu.
    Nb: je suis un homme de 48 ans et même s’il y a quelques généralisations sur les hommes dans la bédé … ben euh je pense que je m’en remettrai 😉
    Keep up the good work !

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  13. Quel travail extraordinaire! Bravo pour le travail de recherche, les dessins, la qualité et véracité des propos! Une super découverte! Merci 🙂

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  14. Purée je me suis trop reconnue. Mais je me soigne. Tous les gars sont comme ça, et ceux qui ne fonctionne pas comme ça dans leur couple c’est parce que leur conjointe les a obligés de par son attitude sans compromission à ne pas pouvoir se comporter comme ça. Je n’ai jamais rencontré de gars qui n’avait pas cette attitude spontanément.
    Du coup il faut être égoïste dans le bon sens du terme au sein du couple, il n’y a pas d’autre solution. Se forcer à l’être, souvent. Par moments je lâche un peu parce qu’il faut lutter contre soi même mais je me suis améliorée au fil des relations. À l’extérieur du couple je me contrôle moins parce que je trouve que les enjeux sont moins importants mais dans le couple, faut restreindre ses élans et peu à peu l’autre change ou se casse 😂

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    1. Oui malheureusement là aussi on se retrouve à porter la responsabilité de l’égalité …
      Le problème c’est que le couple hétéro c’est une construction sociale qui est basée sur la complémentarité (service émotionnel ménager et sexuel contre sécurité financière, pour le dire vite) et plus je réfléchis plus il me semble impossible de partir de là pour aller vers de la réciprocité. J’ai l’impression que c’est l’ensemble de la société qu’il faut réinventer (du passé faisons table rase 😉 )

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    2. Heu, en fait Pirata si on change le genre de ta phrase tu serais pas un peu choquée ? « Toutes les femmes sont comme ça, et celles qui ne fonctionnent pas comme ça dans leur couple c’est parce que leur conjoint les a obligées de par son attitude sans compromission à ne pas pouvoir se comporter comme ça. Je n’ai jamais rencontré de femme qui n’avait pas cette attitude spontanément. »

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  15. Merdre, à chacune de vos planches, vous me poussez à me remettre en question.
    J’ai beau essayer au maximum de m’extraire de mon habitus de mâle blanc etc… vous me dessillez et je me rends compte que j’ai encore beaucoup de chemin à faire.
    Merci pour ces moments de pédagogie, heureusement qu’il y a des gens comme vous pour nous faire réfléchir différemment.

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  16. Salut Titi,

    Il y a des exceptions effectivememt. J’ose espérer que j’en suis une car je me suis toujours intéressé au bien-être des conjointes avec lesquelles j’ai eu la chance de partager une vie amoureuse.

    Pour être honnête, j’ai grande foi que le genre masculin a beaucoup plus à offrir et partager avec la femme. Personnellement, je ne me sens pas être ce qui est projeté dans ce texte et je pense qu’il y a beaucoup d’hommes qui se sentiraient comme cela aussi.

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    1. Bonjour,
      Bravo, mais ne restons pas au constat et à la dénonciation.
      Non ce n’est pas qu’aux hommes de changer ! si on attend (ou si on leur reproche, leur réclame,…) rien avancera ! Il faut tranquillement prendre position, agir, poser des actes (mêmes petits). C’est le seul moyen : ça nous regonfle, ça replace la relation et ça oblige les deux à bouger.

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    2. On souhaite toujours être l’exception, quel que soit le rapport de domination (classe, genre, race…). Faudrait déjà voir si elles existent. Et en plus c’est marrant mais elles sont nombreuses ces exceptions à se balader sur le web et à écrire des commentaires lol

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  17. Génial ! On se reconnaît tous !
    Cela fait un moment que j’ai commencé à prendre conscience des pièges de l’empathie. Et fulminé de voir beaucoup de femmes en rajouter dans le soin, les petits plats et les prévenances envers les hommes (en général) pour s’assurer de leur reconnaissance, et peut-être croient elle aussi avoir du pouvoir aussi.
    Depuis ma prise de conscience, dans mon couplé les choses progressent, vous voyez il y a de l’espoir.
    Super bien fait, observé, documenté. Merci mille fois !

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  18. Salut, mon mec est brésilien, j’aimerais trop qu’il lise ça, mais il ne parle que le portugais, existe il une traduction ? Et, tu es géniale !!!! Je t’aime pour ce que tu apporte à la société, un grand merci 💜💜💜💜

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  19. il nous faut (toustes) rompre avec ces concepts  » d’émotion », de « care », « d’empathie « ou de « sentiment » qui sont intériorisées dans leur définition la plus sexiste classiste, raciste, validiste, grossiste, hygiéniste, etc ……………………………

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  20. C’est tellement précis que c’en est douloureux.
    Je regrette juste qu’on oppose d’office les hommes aux femmes. Comme toujours, les généralisations sont abusives.

    En tout cas, en voyant ça, je suis content d’être gay et de ne pas faire subir de tels comportements à une femme…

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    1. Bonjour et merci pour votre témoignage,
      Pour préciser la démarche féministe, il ne s’agit pas d’opposer ou de présenter comme naturels ces comportements. Il s’agit de mettre en valeur ces tendances pour dégager des groupes socialisés d’une façon donnée (les hommes, les femmes, les jeunes, les vieux, on peut faire des recherches sur tout), comprendre comment cela se construit POUR JUSTEMENT LE DECONSTRUIRE.
      Ainsi, si je mets en valeur la tendance des femmes à se sacrifier et celles des hommes à utiliser ce sacrifice pour s’emanciper, ce n’est pas pour plaindre les unes et critiquer les autres mais pour donner des pistes permettant de déconstruire ces comportements.
      C’est le travail effectué par les scientifiques dans le champ des sciences sociales, ça n’a rien d’une généralisation ou d’une guerre contre ceci ou cela.
      Je vous encourage à lire le reste de mes histoires pour en savoir plus !

      PS : si vous êtes tenté suite à cette explication de dire « alors vous devriez …. pour qu’on comprenne mieux » abstenez vous, mon travail est à prendre dans son ensemble et comporte un grand nombre de sources scientifiques étayant mon propos. Ainsi ce n’est pas moi qui devrais mais au lecteur / à la lectrice d’aller plus loin dans sa consultation pour en savoir plus. Je me permets de le préciser car nombreux sont ceux qui viennent ici m’apprendre comment faire mon travail après seulement 5 minutes de lecture … et c’est fatiguant

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  21. Bonjour,
    Bravo pour cette BD. Je suis un homme et je me suis reconnu dans le rôle de …l’homme. C’est bizarre à dire mais je manque d’empathie, naturellement ou cruellement. Je comprends tout à fait la position de la femme, et je pense, que je ne pourrai pas faire ce que vous faites. C’est du domaine de la capacité. Et je valide absolument tout de ce qui est dit, ma mère est comme ça, mon ex aussi, mes collègues, mes amies, mes belles-sœurs. La question est de savoir si c’est dû à la société, et pour le coup, ça serait une bonne nouvelle car ça pourrait évoluer, sans doute dans les futures décennies, ou au caractère de chacun. Je ne sais pas.
    Pourquoi ce comportement est quasiment systématique dans tous les couples hétéro. Avons nous les mêmes comportements dans les couples homosexuels ? Ça serait vraiment intéressant de comparer. Je connais un couple homo féminin et se schéma semble également se reproduire.
    En tout cas, merci pour cet éclairage sur votre quotidien.
    Et dernière question, es ce la même chose que la charge mentale ?

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    1. Bonjour et merci !
      Pour l’inné on ne sait pas, mais on sait qu’il y a une (au moins) grande part de construction sociale. Les garçons sont élevés de force dans le mythe de la virilité, et dans le rejet de la féminité et de l’homosexualité, avec la menace permanente d’être traité « de femmelette » ou « de pédé ». Ce qui fait que très tôt ils apprennent à se couper de l’expression des émotions dites féminines (douceur, tristesse, empathie)
      C’est le passage obligé pour être considéré comme un « vrai mec » par ses pairs. Difficile de déconstruire ça quand ça s’est ancré dès l’enfance …
      Je suis en train de lire « Le sexisme un problème d’homme » de Valérie RR je vous le conseille.

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  22. Nous pouvons tous clairement reconnaître l’effort particulier des femmes, parfaitement démontré ici. Il y a tout de même, à mon avis, un sacré saut logique vers la fin lorsqu’il s’agit d’affirmer que l’absence de soutien émotionnel serait la cause de la surmortalité des hommes veufs : peut-être ou peut-être pas, en tout cas le texte ne montre pas de lien de causalité, mais seulement une coincidence.

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  23. Bonjour,
    Merci pour ce petit moment de fraicheur (et oui…je crois que c’est une des raison pour lesquelles j’adore la BD, c’est un beau média pour parler de choses importantes avec précision et légèreté). A la lecture de votre travail qui concerne le couple hétérosexuel, je m’interroge sur la question de la charge émotionnelle au travail (hors contexte de soin au sens large). Il me semble que prendre soin les un·e·s des autres participe largement de bonnes conditions de travail. Hors ce comportement, estampillé « féminin », est rarement valorisé. Soit il est considéré comme allant de soit; parce que c’est Micheline, elle est comme ça, on en profite, sans vraiment réfléchir au soutien émotionnel qu’il constitue, et à son impact positif sur notre travail. Soit, c’est Michel, et on considère qu’il est « bien gentil » (et ce n’est pas un compliment), toujours en train de faire autre chose que son travail et du coup pas très performant. Je pense que nous avons une responsabilité collective à être attentif·ve·s à valoriser ces actions, à les ritualiser et à les répartir comme faisant partie intégrante du travail et à ne pas faire preuve de condescendance envers les personnes gentilles.
    Quoi qu’il en soit, ça fait du bien de voir nos comportements sous votre stilet, c’est très efficace pour prendre un peu de recul 🙂

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  24. Merci mille fois pour la BD, je me reconnais et je reconnais exactement ce que ma compagne me demande, de partager la charge émotionnelle!

    Je suis toujours impressionné par la qualité de votre travail, point de vue militant et éducatif. Vous faites une belle vulgarisation de la recherche en sciences sociales, en renvoyant aux sources, bien apprécié.

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  25. Bonjour Emma, c’est impressionnant comme cette BD, en plus d’être facile à lire, est criante de vérités. Merci, car grâce à vous je me suis sentie concernées et votre article m’a faite sourire en reconnaissant ces quelques moments de ma vie. Depuis j’ai hâte de vous lire à nouveau.
    Bonne journée 🙂

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  26. Chère Emma,
    Quiconque s’est un tant soit peu confronté à sa propre finitude (ou comme les artistes à l’essence profonde des choses ?) connaît la vanité de concepts comme la « virilité »: on ne peut valablement s’appuyer que sur notre vulnérabilité, et ce qu’on est capable d’en tirer (ou pas). Et encore…
    Hélas, le nombre de filles à même de l’accepter ne dépasse pas celui des mecs pouvant l’assumer. Vous nous attendez « virils » autant que nous vous attendons « féminines », du moins statistiquement : toute autre attitude valant aveu de faiblesse, ou d’incongruité sociale, ceci justifiant plus ou moins un jeu de rôles instituant des différences de façade. Ainsi conjure-t-on nos peurs…
    Le constat ne nous rend pas pour autant identiques, sauf à verser dans le féminisme de complaisance : une amie m’a dit un jour avoir besoin de « mon regard sur les choses », et si j’en suis fier, je vous retourne le compliment, à vous les femmes sans qui je ne saurais percevoir grand chose du réel.
    Car nos regards sont décalés, de très peu, comme les lunettes pour visionner un film 3D : si j’ai le rouge, vous avez le vert, et sans cela on ne voit qu’en deux dimensions. Evitons donc de tout aplanir…
    Alors, ok les filles, aidez-nous à nous assumer, mais laissez-nous aussi un peu vous guider, et souffrez que votre altérité, qui parfois nous offusque autant que la notre à votre égard, puisse nous enrichir au-delà de ce que vous oseriez espérer.
    Si on oublie trop souvent de vous le dire, c’est chose faite : Merci. Et désolé d’être aussi imparfait que vous, quoique autrement : j’essaierai de faire encore plus attention, mais vous êtes si exigeantes !

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    1. C’était quoi déjà cette histoire que me rappelle ton commentaire? Mars, Vénus, les hommes, les femmes tout ça… blablabla Bon frangin, si être exigeante c’est demander l’égalité on n’est pas rendu!

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      1. Vous pensez que homme = femme ? Juridiquement, oui, et c’est tant mieux. A quelques détails près, mais je ne revendiquerai jamais de trimestres de retraite pour paternité, ni de réversion égale, ni de traitement égal par le juge aux affaires familiales : je m’en fiche, et je préfère lutter pour que l’avortement reste un droit, ou contre les violences, c’est plus grave.
        Quant à savoir qui fera la cuisine ou qui aura le plus gros salaire, faites comme moi : négociez (je n’ai pas toujours eu le plus gros salaire à la maison, dois-je préciser, mais madame n’est pas du genre à s’en laisser conter. Quant à la cuisine… certes, on préfère généralement me laisser la vaisselle !)

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    2. Ça va ton degrés de pédanterie Pierre-Yves ou bien? Tu transpires le sexisme à plein nez et tu te permet d’expliquer aux femmes comment elles doivent mener leur combat, qui pour toi n’a pas vraiment lieu d’être.
      Je sais pas comment tu fais pour vivre avec un égo pareil. Non, vraiment, ça doit être handicapant.

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      1. « Les femmes » ne sont pas une armée menant un « combat », pas plus que les hommes. Ce put être le cas, la condition juridique de la femme a longtemps été inférieure à celle de l’homme (le groupe était alors homogène, comme entité juridique distincte ayant des droits limités : pas de droit de vote, pas de compte en banque, pas d’avortement, et j’en passe) : mais je doute qu’il reste grand chose dans nos lois qui nous différencie… Et si l’avortement reste un point de vigilance (plus souvent d’ailleurs pour des raisons religieuses), je ne connais aucun homme qui revendique le retrait du droit de vote aux femmes ! Le féminisme années 50 n’est plus car ses conditions ont disparu : tant mieux, çà rend le nouveau plus audible.

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  27. Merci Emma pour cette BD si pédagogique !
    On sent bien que chaque dessin a son importance pour traduire les concepts issus des travaux de sociologie, et sur lesquels vous faites un gros travail de vulgarisation. Et ces dessins font mouche puisque nous sommes nombreu.ses.x à nous retrouver dans les rôles des femmes ou des hommes.
    J’ai parfois l’impression que si certains hommes éprouvent une résistance à se reconnaître dans ces exemples (et les concepts), c’est peut-être parce qu’ils ont du mal à adopter les perspectives des femmes (il faut dire que notre culture ne les y habitue hélas pas assez…). Mais aussi parce qu’ils n’ont pas toujours saisi la force de la sociologie ! Cette discipline me paraît pourtant essentielle pour mieux comprendre nos sociétés, mais elle n’est pas enseignée à tou.te.s au lycée, ou dans les cursus scientifiques.
    Merci encore pour l’ensemble de votre travail, c’est toujours très instructif =)

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  28. Bonsoir,

    Comme chaque planche, comme beaucoup de femmes, je me retrouvés dans bon nombre de situations dessinées. Pourtant, j’ai évolué, et j’en suis très satisfaite, meme si cela s’est fait au prix de pas mal de difficultés pour moi.
    Dire à belle-famille que c’est pas à moi de lui racheter des chemises quand les siennes sont usées, ou de les détacher quand il les tâche ( je suis anti-produits chimiques, et moi je ne me tâche pas), résultat apres elle le tanne pour qu’il ne m’épouse pas car  » je ne saurai pas m’occuper de son fils ». Ca s’est réglé en la rencontrant, belle maman et belle sœur, après avoir vu mon homme rentrer plusieurs je d’affilée renfrogné car il gardait tout pour lui pour ne pas m’inquiéter… Finalement, c’est fait, on s’est mariés et ca va bien.
    Ensuite, il y a le changement depuis les enfants, comme Titiou Lecoq le constate si justement. Avant, pas de souci sur la charge émotionnelle, deux adultes responsables chacun en charge de son état. Apres, ben il faut être en charge des enfants. De leur relation avec l’extérieur, famille et belle famille… Et une fois que l’un s’est enferré dans ce rôle, ben ça s’accélère ça s’accumule et fatigue aidant, en moins de temps qu’il n’en faut pour le voir, pour un parent se tape toute la charge mentale et l’autre la charge plus professionnelle. ( femme ou homme, je crois que la clé c’est le plus gros salaire en fait, d’où égalité hommes/femmes = égalité professionnelle d’abord)
    Et au bout de peu de temps, la charge émotionnelle se colle sur la charge mentale, car c’est lié, l’autre à d’un travail tellement important, plus rémunérateur et tellement stressant, donc on accepte. Sonné.e par la charge que représentent les enfants.

    Après trois hivers d’arrêts de travail pour burn out maternel, j’ai finalement arrêté de m’occuper de mon homme comme d’un troisième enfant. Des fois il doit remettre un caleçon sale car j’ai raté une lessive, et nous on a encore de quoi tenir. Il n’a qu’à faire des courses. Pareil pour se pantalons élimés. Je ne gere pas. Et finalement, c’est juste normal!
    Pour les relations extérieures, c’est lui qui gere les siennes, moi j’en ai très peu besoin. Chacun gere sa propre famille. Ce qui n’empêche pas d’aller chez l’une ou chez l’autre, mais apres accord mutuel. Sinon, juste l’un et/ou les enfants.
    Et la, j’ai même baissé mon temps de travail de 80% ( + mercredi enfants, bref 110%) à 50%, certes on perd en salaire mais j’ai enfin le temps de faire courses, linge et pas mal de bouffe, charge mentale incluse, mais j’aime vraiment ca. Et pour le reste, vaisselle ça reste lui, cuisine aussi des fois, et il me reste un peu de temps personnel et libre chaque semaine.

    Alors on m’a reproché mille fois d’être égoïste, je le vivais mal, mais maintenant je le revendique. Oui je suis égoïste mais intelligemment, j’ai besoin de temps pour exister en tant que moi, pour apres être plus efficace au boulot, plus agréable en famille, plus disponible dans mon couple.
    Je pense qu’on vit aussi dans une société pernicieuse ou le rapport à la solitude est complexe, c’est mal vu, mais en même temps nécessaire, lisez Mona Chollet, Chez Soi par exemple….

    Long message mais comme j’ai le temps… Plaisir de partager une situation qui s’est dénouée, apres une année de frictions dans le couple et au boulot, mais j’ai tenu bon, et aujourd’hui je ne le regrette absolument pas. Ni mon entourage proche. Les autres, je m’en fiche.

    Merci Emma, pour ces moments de réflexion et ces prétextes de partages d’expériences.

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  29. Merci pour cette BD, merci pour tout.

    Je trouve ça GÉ-NIAL (non) qu’il y ait autant de lecteurs qui fassent des commentaires toujours basés sur ce même modèle : »Bonjour Emma ! Merci ! Beau travail ! Ok pour faire ci, ok pour faire ça, mais quand même ne serait-ce pas un peu excessif ?… »
    Allons messieurs, soyons sérieux… que vous soyez piqués au vif, déstabilisés, ok. Il faut en passer par là pour se remettre en question de façon profonde et constructive. Vous pouvez même ne pas vous reconnaître dans cette description (mais là le problème c’est que du coup vous ne vous remettrez jamais en question…).
    Mais ne chantez pas les louanges de l’auteure si c’est pour dire qu’elle exagère après. Ça sonne ultra-faux. Lisez, réfléchissez. Écoutez les femmes qui vous entourent. Changez votre façon de voir. Changez tout court.

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  30. J’aime cette conclusion.

    Apprenont à nous inclure dans notre empathie pour qu’elle puisse ressortir chez ceux qui semblent en manquer.
    En m’empouvoirant d’un droit à ne pas donner plus qu’il est bon pour moi de donner, je permet à l’autre de prendre conscience qu’il a aussi son rôle à jouer.

    Merci de m’offrir ce regard un peu plus large sur mon monde et ma société!

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  31. Complètement d’accord en France sur ce genre d’attitude! Et je trouve que c’est encore pire dans beaucoup de pays latins. Mes parents sont eux-meme originaire d’Italie et je me suis rendue compte tres tres vite étant jeune que je devais moi-meme ménager mon frère et ses caprices.

    Je ne sais pas si ce n’est que moi mais, comme tous enfants, lorsqu’on se battait je me souviens que ma mere me répétait sans cesse “Tu sais comment est ton frère, mets de l’eau dans ton vin”. Cette phrase je ne la supporte plus. Toute petite j’ai été conditionnée a accepter que mon frère faisait des bêtises car c’était un garçon. Moi j’étais une fille, donc il fallait que je sois plus calme, moins casse-cou, plus sage. Deja toute petite je devais prendre sur moi, avec cette pseudo maturité qu’ont les filles sur les garçons (D’où ca vient ce mythe?)

    Ma famille a toujours eu un ordre tres clair et défini: La mere s’occupe des enfants, des cadeaux, des rendez-vous, des caprices, des réunions parents élèves, etc… Du coup, comment ne pas reproduire la meme chose avec son conjoint, quand on voit en grandissant son modèle féminin gérer tout ce qui touche au domaine familiale? Limite je n’ai meme pas envie de blâmer les hommes qui ne se rendent meme pas compte de tout ça.

    Je crois bien que notre generation de femmes solidaire et connectée nous aide a faire passer le mot et refuser cette situation 🙂

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  32. Bonjour, j’aime beaucoup ce que vous écrivez ci dessus. Mais comment fait on quand le conjoint n’a pas l’air d’écouter vraiment quand je lui parle.
    Il dit qu’il comprend et qu’il sera toujours là pour moi mais j’ai pas l’impression qu’il est intégrer ce que je lui disais.

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  33. Bonjour Emma,

    Merci encore pour cette BD, qui m’a fait rire (comme toujours) et surtout pleurer tellement elle est vrai.
    Ce que tu décris est la base qui a fait tourner au vinaigre la quasi-totalité de mes relations. J’ai mis longtemps à accepter que j’avais le droit à un compagnon attentionné, qui se soucie de mon bonheur émotionnel autant que je me soucie du sien.

    Je sais que ces hommes existent parce que quelques uns ont récemment croisé mon chemin amoureux ou amical. Ce sont malheuresement des hommes qui ont souvent morflé à cause de leur empathie et qui ont souvent eu des compagnes tyranniques/maltraitantes. Comme quoi, je ne suis pas sûr à 100% que ce soit une question de genre (même si l’archétype va souvent dans ce sens).

    Je sais aussi que j’ai encore beaucoup de mal à y croire et que je considère quand même cela de l’ordre du miracle ou du gros coup de bol d’avoir une relation réellement bilatérale.
    Pour moi, ça m’a aussi demandé un gros travail sur moi d’accepter que j’avais à droit à une relation de qualité et émotionnelement satisfaisante, qui ne reproduise pas tous les travers genrés des relations dans ma famille. J’espère qu’il n’y aura pas de retour en arrière.

    J’espère que de plus en plus de mecs rejoidront le coin des empathiques et des attentionnés. Messieurs c’est très certainement votre meilleure version de vous-même.

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  34. Merci pour ce partage de clairvoyance ! Cela m’a permis de me remettre en question et de m’ouvrir les yeux quant à des situations qui arrivent trop fréquemment.

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  35. Merci pour cette excellente BD, j’espère qu’elle sera lue par beaucoup d’hommes. Bien sûr, la société, l’éducation… mais il y a toujours eu des gens intelligents capables de réfléchir sur leurs comportements pour agir autrement. Dans les exemples « historiques » je me permets donc d’ajouter Leonard Woolf, marié à Virginia Woolf, qui était conscient de vivre avec une écrivaine de génie, l’a soutenue, sans se mettre en avant, ne l’a pas collée en asile psychiatrique comme tant d’autres maris/pères/frères ont pu le faire quand ils étaient confrontés à une femme différente (je pense évidemment à Camille Claudel et tant d’autres), mais l’a aimée telle qu’elle était. C’est rare, elle le savait et le lui disait. Donc, honneur à Virginia et Leonard Woolf. Et bisous.

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  36. Mon amoureuse et moi sommes complètement d’accord sur le fait que je dois prendre plus de charges mentales et être plus empathique.

    En même temps, je pense que les femmes doivent apprendre à plus de laisser-aller et ne pas se sentir responsable de toutes les personnes qui gravitent autour d’elles quand elles se sentent débordées.

    Penses-tu que les femmes ne doivent pas changer. C’est-à-dire aux hommes de faire le chemin, pas elles.

    Voudrais-tu nous donner ton points de vue?

    Merci encore pour cette articles en or…

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  37. Un propos toujours plaisant à lire, mais, comme d’habitude, ô combien réducteur ! Il faudrait arrêter de caricaturer ainsi les comportements des hommes et des femmes, et surtout prendre en considération la diversité des hommes. Mais non, dans le schéma d’Emma, c’est la lutte des classes hommes contre femmes, et où doivent aller les hommes qui, comme moi, prennent soin de leur épouse et de leurs enfants ?

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  38. L’analyse est bonne mais a le défaut d’être genrée.
    En effet dans les jeunes couple je constate plus souvent l’inverse. J’en déduis que cela doit avoir un rapport avec l’égocentrisme et l’individualisme qui règne actuellement plutot qu’une extension de la guerre des sexes.

    Le seul point negatif de l’analyse serait a mon avis sur les veufs. Ayant été témoins direct de plusieurs cas ce n’est pas la distanciation sociale qui a été la cause des décès prématurés car généralement la famille, les enfants et les amis prennent le relais même en ce qui concerne le travail émotionnel. Mais plutot le chagrin, la dépression et l’absence de but qui survient après le décès.

    La meilleure description que je pourrais donner serait que ces gens deviennent amputé d’eux mêmes, et attendent patiemment le moment ou il rejoindront leurs compagnes, et ceux malgré tous les efforts de la famille pour l’aider a se remettre sur pied…
    Bon courage pour la suite.

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  39. Salut ! Pas de brossage du poil ni de tirades à charge contre *insérer n’importe quel réflexion de l’oeuvre* appuyé par *insérer un argument anti-féministe quelconque*, je lis moi aussi les BD d’Emma régulièrement donc c’est un plaisir, merci ! J’espère que mon partage aidera *insérer n’importe qui* et que je saurai l’exprimer 😀

    En fait je comprends ce que ressens quelqu’un qui s’investit dans le bien commun, que ce soit un couple, ou un groupe. Dans les deux cas c’est quelque chose que je cultive, et forcément ça devient compliqué quand nos besoins sont difficiles à exprimer ou faire entendre. En bref, une partie de ce qui est exprimé dans cette BD.

    Il est vrai qu’en couple ça a été très bénéfique avec mes partenaires averties à ce sujet. Mais dans d’autres relations ma qualité empathique déstabilise, amoureuses, amicales, autres… Donc ça continue souvent « en faveur » de l’autre personne, puisque naturellement je réponds à son besoin sans confronter les miens. C’est la même problématique que celle qu’évoque l’auteure.

    Comme je suis en homme, ce que je fais « pour prendre soin de l’autre » est peut-être vu comme une autre facette de mon égoïsme/égocentrisme d’homme, ou peut être que ça parait juste inaperçu.

    Un sentiment de solitude s’installe, et y faire face est difficile. En tant qu’homme aussi, car comme cela est dit par les études scientifiques il y a une majorité d’hommes centrés sur eux-mêmes, la majorité des humains vont m’associer à quelqu’un d’étrange, de fou, d*’ajoutez tout les adjectifs pouvant décrire un mec au comportement inattendu*, dans le pire des cas dangereux (on me l’a déjà dit :’D). Ce n’est vraiment pas dramatique d’être pris pour quelqu’un que l’on est pas, mais ça isole dans ce cas !

    Comme dit Lanadel plus haut, personnellement je morfle de ça. Sans pathos, puisque je ne rejette la faute sur personne, je trouverai ma place et ma libération sans avoir besoin de changer le monde.
    Cependant peut-être que ce que je vis est quelque chose qui fait peur. Car ce n’est clairement pas valorisé dans les temps actuels, individualistes, sinon par ces articles. Et je ne suis pas touché. Je suis un homme collectiviste qui tente de faire attention aux besoins de son entourage, et c’est censé être normal.

    Alors quelles conclusions ? Je n’en sais rien, les articles scientifiques ont beaucoup de point de vue différents et c’est super intéressant, je sais qu’Emma vulgarise beaucoup d’entre eux. Je vous propose d’aller voir cette vidéo (pour ceux et celles que ça intéresse) qui parle d’empathie à plus grande échelle (presque rien à voir avec cette BD j’avoue):

    Dirty Biology – Réparer une émotion

    Voilà j’étais pas parti pour écrire autant mais finalement j’ai essayé de travailler mon commentaire pour le rendre utile. Si il paraît bizarre et questionne, je serai heureux de me poser des questions avec vous ! Je pense que ça sera plus concis… :’)

    Une de mes questions est qui prend soin de ceux et celles qui prennent soin de celles et ceux qui prennent soin des autres ? (toujours plus)

    Bonne soirée, bon confinement,
    Léo

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  40. Bonjour,

    Merci pour ce partage, en des temps où nous en avons bien besoin.
    C’est vraiment très clair et comme toujours très talentueux!

    En tant que sociologue, je me permets d’ajouter que les métiers qui demandent un travail émotionnel important (métiers de soin et de service) sont très largement féminisés. Ce qui signifie que le travail émotionnel – professionnel comme domestique – est majoritairement pris en charge par les femmes.

    Je vous souhaite beaucoup de courage, et encore merci pour ce généreux partage

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  41. Très belle BD, et belles illustrations (pas seulement graphiques, haha) du décalage H/F.
    Mais hélas pas aligné avec la partie « solution », j’ai l’impression qu’elle est construite trop unilatéralement pour convaincre des deux côtés, d’ailleurs j’ai peur qu’elle vexe les lectEURs et rende le (juste) constat inaudible côté mecs.
    Dire « C’est avant tout aux hommes de », ça crée pour moi une opposition entre les deux sexes où F va accuser H de ne pas faire ci ou ça, et où H finira saoulé et F frustrée.

    Je repars en tout cas avec plein de questions :
    Comment peut-on construire ensemble ?
    Quelle est la source des comportements masochiste de F et cruel de H ? Quelle part d’inné et d’acquis ?
    Comment changer l’éducation de H ET F pour qu’ils n’interagissent plus de façon blessante pour F et fatigante pour H à l’avenir ?
    Pour celles et ceux déjà éduqués dans ce paradigme, quels mécanismes mettre en place du côté de F ET H pour rendre le problème plus facile à appréhender ? pour le résoudre ?

    Et tous les témoignages ci-dessus sont autant de pistes de réponse ! Merci en particulier à Bess et Krollafol. Et merci à l’auteure, même si je ne la suis pas jusqu’au bout, j’entre volontiers dans les portes de réflexion qu’elle ouvre. 🙂

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  42. Salut Emma, merci beaucoup pour ton travail! Je trouve ton message super important.

    Btw, il me semble que la source que tu cites pour le pourcentage de femme vs homme quitté(e)s après le divorce est erronée. Beaucoup de medias ont relayé une source qui ne correspond pas, et il semble que la vraie étude soit plus ancienne see e.g. http://www.psychomedia.qc.ca/sante/2009-11-15/cancer-sep-20-des-femmes-sont-quittees-comparativement-a-3-des-hommes

    sinon cette étude est intéressante

    Cliquer pour accéder à cancer_partie7.pdf

    encore merci!

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  43. Dans cette BD je me suis reconnu mais j’ai aussi reconnu ma femme.
    Fait particulier : j’ai longtemps été un célibataire et ce n’est que récemment que j’ai découvert les plaisirs et la complexité du couple.
    Pour l’élément formulé sur les hommes seuls, c’est vrai que j’avais tendance à me négliger (santé, vêtements, etc.) parce que à quoi bon si ce n’est que pour soi. Être à deux ça motive.
    J’ai eu du mal et j’ai parfois du mal à comprendre certains comportements de ma femme (qui elle a rarement été célibataire) mais votre article me permet de les comprendre. Par exemple sa tendance à s’inquiéter des mois à l’avance pour le cadeau d’anniversaire d’un de Mes proches. Son coté quasi maternel à mon égard dans de nombreux domaines. Ses préoccupations sur Mon apparence. Bref, tous ces trucs que je gérais seul avant ou dont je me foutais. Parfois je trouve ça gentil, parfois intrusif. Grâce à vous je comprends qu’il s’agit d’une forme d’affection qui malheureusement l’épuise. Par contre c’est dur de lui rendre la pareille. Sentiment parfois qu’elle serait ravie de mourir pour moi alors que je préférerais… l’inverse!
    Merci donc beaucoup pour cette BD si instructive.

    PS: dans la case sur la « grippe d’homme », j’ai sauté au plafond: « Belladona ». Elle veut le soigner à la belladone? Ca c’est du traitement de choc! :D. Enfin s’il est si chiant, je peux comprendre, lol!
    Mais j’ai googlé ensuite et découvert qu’il existe une version homéopathique qui rempli les mêmes effets qu’un bon placebo sur un rhume. Ouf! (ou pas?).

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  44. Bonsoir Emma,
    Je vous adore car j’adore votre travail.
    Merci beaucoup, continuez!! car moi aussi, j’ai envie qu’enfin changent les rapports homme-femme et votre travail participe de ce changement.
    Merci-merci.
    Jean

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