Le pouvoir de l’amour

Salut à toutes et tous, en ces temps confinés j’ai pensé vous mettre à disposition cette histoire inédite de mon tome 3 « La charge émotionnelle ».

Couv3

Je souhaite plein de courage à toutes celles et ceux qui galèrent, qu’on soit obligé·es d’aller travailler, par la nécessité ou par nos patrons, ou qu’on soit confiné·es seul·es ou avec des petits à gérer.

Coeurs et courage sur vous ❤

 

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http://globaldialogue.isa-sociology.org/emotional-labor-around-the-world-an-interview-with-arlie-hochschild/

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https://www.ifop.com/publication/les-francaises-et-lorgasme/

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https://www.abebooks.fr/9789176681169/Love-power-political-interests-theory-9176681165/plp

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http://www.editions-rackham.com/produit/les-sentiments-du-prince-charles/

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https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29149503
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https://www.cairn.info/revue-gerontologie-et-societe1-2007-2-page-163.htm

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https://www.huffpost.com/entry/why-women-are-tired-the-p_b_9619732 https://www.theguardian.com/world/2015/nov/08/women-gender-roles-sexism-emotional-labor-feminism https://antisexisme.net/2016/02/21/impuissance-05/

120 réflexions sur “Le pouvoir de l’amour

  1. Merci pour ce magnifique résumé de situation!! « …engrosse sa servante et la charge de s’occuper de sa femme malade » m’a vraiment bien fait rire! C’était le pompon!! Et qui était donc ce grand homme?

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    1. Le grand homme, c’est Karl Marx. Et l’autre génie, c’est Albert Einstein, qui, non seulement a exigé de sa compagne? Mileva Maric, qu’elle donne à l’adoption un enfant illégitime qu’ils avaient eu avant de se marier mais l’a ensuite abandonnée avec deux enfants, dont un était schizophrène et dont il n’a jamais pris la moindre nouvelle.

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  2. C’est marrant (ou consternant selon le degré de rancune que l’on entretient). Avant de lire votre ouvrage, j’avais l’impression d’être un compagnon plutôt à l’écoute. Mais je me suis malheureusement reconnu dans quasiment toutes les situations que vous évoquez. À notre décharge, nous les mecs, devons beaucoup de ces stéréotypes affligeants aux siècles de domination masculine qui nous précèdent. J’étais directeur d’école et mon épouse est secrétaire d’accueil social. Je passais mon temps à lui dire que j’étais appelé à l’extérieur parce que j’avais des « responsabilités » qu’elle n’avait pas comme si celles qu’elle avait « à l’intérieur » étaient moins importantes. Alors qu’elle avait la charge de notre enfant, de son travail, et de l’entretien global de notre cadre de vie (que l’on peut renommer sans exagérer notre bonheur) malgré toute la bonne volonté que je ne manquais pas d’y mettre au (peu de) quotidien que nous partagions. Maintenant que je suis retraité depuis 3 ans (elle a encore 4 ans à faire) et que je m’applique à lui rendre la vie la plus douce possible, je m’aperçois que je ne serais jamais à la hauteur pour plusieurs raisons. D’abord notre enfant n’est plus à notre « charge »depuis longtemps, ensuite parce que ce que vous décrivez est une réalité tellement ancrée dans nos comportements, que même avec beaucoup de conscience, le naturel revient au galop, je m’en aperçois quasi tous les jours. De plus, toute cette sollicitude, cette attention, cette empathie, cette bienveillance dont nos compagnes font preuve et que vous appelez dans votre titre le Pouvoir de L’Amour est aussi le résultat le siècles de conditionnement contre lequel il est aussi assez difficile de lutter. C’est tout l’intérêt de votre ouvrage qui met des mots et des images sur nos « petit travers » (ou « graves dysfonctionnements » selon son niveau souffrance).
    Quant à l’effet sur notre libido masculine et hétéro du statut de la femme de sa vie qui se métamorphose de celui d’une insouciante partenaire sexuelle et intellectuelle toute tournée vers notre (un ?) plaisir égoïste (partagé ?) du corps et de l’esprit en celui de la compagne attentive de ses vieux jours, en passant par celui de mère de ses enfants, de mère de substitution quand on s’éloigne de la sienne, de meilleure amie quand la tendresse remplace insidieusement le goût du jeu, il y aurait beaucoup à écrire mais peut-être l’avez-vous déjà traité dans vos autres ouvrages que, je l’avoue, je n’ai pas eu le plaisir de parcourir à ce jour. Mais rien n’est perdu !
    En tout cas, merci pour votre justesse de vue et pour cette objectivité quasi anti féministe dans ce qu’elles ont de tellement liées à notre réalité, à notre vérité.
    En souhaitant que vous preniez cette dernière saillie pour un compliment, je vous souhaite une poursuite artistique brillante.
    Gérard

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    1. En fait, Gérard, retourne chez toi epousseter tes meubles avec ta fierté d’homme si généreux, si tu n’es même pas capable de comprendre ce qu’est le féminisme et qu’en +tu te dises que tu apportes que chose en partageant ton opinion. Le féminisme c’est justement de s’intéresser aux réalités de nos vécus.
      Emma, tu nous expliques les choses manque ton blog avec tellement de pédagogie et de générosité. Et je suis bien AGACÉE et FATIGUÉE que des gens comme toi Gérard viennent me gâcher ce chouette moment de lecture, parce que je me serais malheureusement égarée dans les commentaires.
      Merci Emma, j’ai beaucoup appris et me suis sentie confirmée dans plein de trucs avec cette BD!

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  3. Hey Emma, merci infiniment pour ton travail. J’ai découvert toutes ces notions de charge mentale et charge émotionnelle en lisant tes BDs. Maintenant ça me semble être des concepts limpides et omniprésents, je ne sais pas comment je n’ai pas pu m’en rendre compte avant ! Je m’estime chanceuse d’en être consciente jeune, afin d’éviter un max de me retrouver coincée là-dedans, dans des relations de couple ou autres. Bref, merci encore et bravo 🙂 J’ai également une suggestion, au cas où tu n’en aurais pas encore parlé: est-ce que ça te dirait de te pencher sur la charge esthétique? C’est un sujet qui me semble important et encore un peu difficile à comprendre (pour ma part en tous cas). Bisous 🙂

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  4. Merci pour votre travail ! J’en avais déjà entendu parlé, en bien, et là je prends vraiment le temps de parcourir le blog, et je trouve ça excellent et très utile.

    J’espère que beaucoup d’autres personnes pourront aussi apprendre comment mieux fonctionner grâce à vous

    Mathieu

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    1. Le beurre de cacahouète est un exemple : la femme voit un produit inhabituel en rayon, elle pense à le prendre car elle sait que ça fera plaisir à son compagnon.

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  5. Bonjour et merci pour ce beau travail!
    Une petite remarque : je dois dire que je me reconnais bien dans tout cela, à part le fait que… je suis un mec (ces situations sont fréquentes dans le couple en effet, vont malheureusement souvent dans le sens femme –> homme… mais pas toujours).
    Bravo!

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  6. On oublie aussi les femmes de prisonniers.
    Mais c’est tellement vrai. J’ai tellement été critiquée par d’autres femmes pour avoir été comme ça alors qu’elles le faisaient également

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  7. Je vous remercie pour cette œuvre encore une fois très intéressante.

    Je voulais toutefois revenir sur une notion dont je me suis demandé si elle était juste. Vous parlez de « répartition du travail émotionnel ». Est-ce vraiment une question de répartition ? L’idée de répartition suggère que quand l’un prend en charge une partie de ce travail, l’autre s’en voit déchargé. Mais est-ce vraiment comme ça que cela se passe ?

    Il me semble plutôt pour que vous plaidiez pour que les hommes investissent davantage le « travail émotionnel », mais au final, je ne suis pas sûr que ça décharge les femmes d’une quelconque charge (Si votre conjoint fait preuve de cette attention pour autrui, vous ne ferez pas moins attention à autrui).

    Ceci étant dit, je souscris totalement à l’idée qu’il y a un intérêt, en particulier pour les femmes (mais aussi pour les hommes comme vous le soulignez) à ce que leurs conjoints fassent plus attention que ça soit à elles, aux enfants ou, plus généralement aux autres.

    Je crois que cela est plus généralement lié au fait que les hommes sont socialisés à ne pas exprimer leurs émotions : avoir de l’empathie pour autrui, être attentif à ce qu’il ressent, quelque part ça ne serait pas être un « vrai homme ».

    Au plaisir de vous lire, en réponse, ou sur votre prochaine œuvre.

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    1. Bonjour,

      Penser à autrui, c’est une chose, penser à faire quelque chose pour autrui et le faire c’en est une autre. Cela va souvent ensemble, certes, parce que cela part de l’empathie et de la compréhension du fait qu’on n’est pas un atome isolé du reste de l’univers, mais il faut pas tout confondre.

      Il ne s’agit pas de dire qu’une femme doit penser à l’un de ses deux enfants et son mari au deuxième pour une juste répartition des tâches. Par contre il est possible de se répartir entre femmes et hommes la charge de penser à faire et de faire : penser aux devoirs des enfants, nettoyer la salle de bain qui commence à être dégueu, appeler la tante qui vient d’être opérée, remonter le moral de la collègue… Évidemment ça va bien au-delà des relations de couple hétérosexuelles.

      L’équation ne me semble pas plus compliquée que cela : du partage pour moins d’inégalités.

      Après je pense que la partie « si votre conjoint pense à autrui vous ne ferez pas moins attention à autrui » a sa pertinence quand le travail effectué par le conjoint est de mauvaise qualité. Finalement, des tentatives de meilleure répartition des tâches peuvent mal tourner si le conjoint a été maladroit avec la tante, ou si le nettoyage de la salle de bain a engendré un bazar dans le placard à produits d’entretien. Donc il ne s’agit pas pour les hommes de juste prendre en charge le fait d’y penser, mais aussi de bien faire.

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  8. Merci Emma pour cet article tellement vrai! C’est très généreux de votre part de proposer mieux répartir la charge émotionnelle. Moi j’ai finalement opté pour l’inverse dans mon couple : car plutôt d’attendre que l’autre change, je me suis changée moi.

    J’ai bcp de chance avec mon mari qui s’occupe des enfants et des tâches domestiques, cuisine comprise, à 50%. Mais lorsqu’il cuisinait, je mettais la table, lui jamais, je ne le fais plus. Je prenais un jour de congé qd sa mère venait chez nous, lui jamais, je ne le fais plus. Je ne lui achète jamais de vêtements, ne lui rappelle jamais les anniversaires de sa famille et ne lui envoie jamais de SMS au boulot. Je me sens plus en accord avec moi-même ainsi car j’avais l’impression de donner sans recevoir. Mais à la lecture de votre article, je vois bien que l’inverse aurait été bien plus agréable qd même …

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    1. Patricia , je me reconnais en vous. Lorsque mon mari cuisine, tout est sal, il pose le plat sur la table et il manque toujours fourchette et couteau ect… il nettoie jamais rien. C’est moi qui débarrasse et nettoie son bordel. Quand c’est moi qui cuisine, il a juste a mettre les pieds sous la table.
      Faire une quelquonques tâche pour mes parents C’est impensable pour lui alors que moi j’ai tellement fait pour les siens. Le pire c’est que tout ce que je fais n’est pas grand chose selon lui. Quand une année il oublie mon anniversaire, moi je fais pareil pour le sien.
      Alors aujourd’hui j’ai changé mais malheureusement parfois j’oublie et mon conditionnement de femme refait surface. Je n’arrive pas à me défaire de ce conditionnment.

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  9. Bonjour Emma,

    Merci d’avoir mis à notre disposition ce passage de ton ouvrage. Je ne serais sans doute pas originale, mais je me lance: il est pédagogue, déculpabilisant et une nouvelle source d’astuce pour mettre en image ce que l’on vit en tant que femme dans notre quotidien, à nos hommes.

    Pour ma part, j’ai beau me voir comme une personne féministe et oeuvrer au quotidien pour trouver de l’égalité, de l’équilibre et de la justesse dans mon couple, je me suis retrouvée dans chacune des situations décrites.

    Merci pour ce moment déculpabilisant au cours duquel j’ai pu comprendre la baisse de ma libido… Je sais aujourd’hui, que ce n’est pas uniquement de mon fait.

    Egalement, ton livre, la façon dont il est écrits, les situations mises en images sont très parlante pour le faire lire à mon conjoint et qu’il comprenne vers quoi je tends.

    Pour finir, Merci aux quelques hommes qui ont eu le courage de partager leur point de vue. Cela montre tout de même que la culture dans laquelle nous sommes installés et ce dont nous retenons de notre histoire vient Excuser les comportements sexistes, les actes du quotidien et la charge émotionnelle des femmes. Je suis contente que ton oeuvre leur permette d’entrevoir ne serait-ce qu’un dixième de notre réalité. Mais plutôt que de rechercher des excuses, serait-ce possible de reconnaître les faits et de chercher des moyens pour nous améliorer ?

    Merci Emma.

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  10. Un vrai changement passe obligatoirement par l’éducation des garçons. Il faut les guider pour qu’ils apprivoisent leur propre sensibilité, leur capacité d’empathie en planifiant des activités plus appropriées à cet apprentissage.

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  11. Bonjour, j’ai du mal à comprendre le principe du terme Hétérosexuel dans cet BD, les problèmes abordés ici sont des problèmes de couple me semble t’il pas forcément des problèmes hommes/femmes?

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  12. Je crois que je ne suis pas entièrement d’accord – même si sur le fond, l’histoire des hommes « taiseux qui oublient les fêtes » et les femmes très smalltalk et plein d’attentions… Se vérifie assez dans ma famille. Mon frère/père est un peu comme moi (on n’est pas gêné par nos silences, et on ne se gêne pas pour débattre violemment) ; ma soeur et ma mère son beaucoup plus dans… Hé. Le pouvoir de l’amour ? – Et éviter les conflits/débats trop chauds, a remplir les silences…

    Mon image de ma relation idéale, c’est celle qui marche sur l’écoute/compréhension des deux côtés, malheureusement ce n’est pas ce que je vois dans ma famille.

    Entre ma mère et mon père – j’ai l’impression de voir ma mère le bombarder de smalltalk et d’attentions, tandis que je me vois et mon père… Ne pas y répondre ? Et jour après jour, c’est pareil. Ce n’est pas équilibré. Pour personne.
    Si une seule personne parle, certes ça veut dire qu’elle n’est pas trop écouté mais aussi… Que la personne qui parle sans cesse n’écoute pas les autres ? Si elle est sans cesse la seule à fêter des anniversaires, peut-être qu’ils ne veulent pas qu’on fête le leur ? Si elle veut le sien, alors oui, il faut le fêter ; mais elle ne devrait pas se sacrifier pour les autres, surtout si ce sacrifice n’amène que de la peine pour elle-même et un agacement pincé de l’autre.

    Chacun est différent; on devrait s’adapter, pas perseverer dans le cliché de la famille heureuse et se force à fonctionner sur « positiver et se forcer à sourire et à accepter tout » tout le temps. C’est OK de faire la gueule. C’est OK de ne plus être compatible. C’est OK de se séparer quelques temps pour recoller les morceaux ou pas ensuite. Je pense.

    N’être que celui qui donne ou n’être que celui qui reçoit, dans tous les cas, c’est forcément de la souffrance, et des deux côtés. Pour moi une relation tient parfaitement debout qu’elle soit fusionnelle ou relativement distante, tant que ça va pour les deux. Je connais des couples qui n’habitent pas ensemble et qui se font une bouffe une fois par semaine ; je trouve ça super cool de s’autoriser ce genre de vie hors des cannons du couple dormant dans le même lit tous les soirs et partageant tous les repas *forcément*. Le côté fusionnel, amah, rend aveugle et crée des habitudes malsaines. Je vois ça chez papa/maman du moins. Mais j’ai l’impression qu’ils ont trop peur de se séparer pour entendre « vous pourriez être moins fusionnels, ça fait 30 ans que vous êtes toujours ensemble, vous avez le droit d’avoir changé et d’explorer ailleurs ».

    Amh. Mais là j’ai vaaaachement dérivé. Ce que je voulais dire je crois c’est que… Le pouvoir de l’amour pour moi, c’est le pouvoir de comprendre l’autre et de se faire comprendre de l’autre. L’un et l’autre. Si l’amour c’est donner, je ne suis pas d’accord. L’amour c’est donner et recevoir autant. Donner sans rien recevoir, c’est de la tragédie grecque et c’est just triste et du gâchis. 😦

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  13. Bonjour,

    Je suis un homme (je le précise puisque c’est aussi le sujet).

    L’étude qui indique le pourcentage d’hommes qui quittent leur partenaire en cas de cancer me semble malheureusement représentatif d’une différence d’état d’esprit.

    J’espère vraiment que cet égoïsme soit plus lié à une éducation: au-delà d’une « nature » différente, plus égoïste sur tous ces points abordés, liée au genre.

    Mais j’ai souvent des doutes à ce sujet. Il n’y a qu’en grandes majorités des hommes qui ont certains types de comportements (manque d’empathie, violences, …).

    Dans tous les cas, merci pour votre travail ici, que j’estime d’utilité publique.

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  14. Je sais bien que ce n’est pas le sujet de l’exposé ici mais dire que lamour est une spécificité humaine me choque… cest une vision très anthropocentriste qui contribue à la maltraitance animale.
    En ce qui concerne le sujet ça amène à réflexion même s’il existe un certains degré de « partisanat »

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  15. ces dessins m’ont vraiment rejointe. je suis responsable du confort émotionnel de la famille. le confinement a exacerbé ma charge émotionnelle, avec ma vieille qui avait des crises de colère car elle ne pouvait voir ces amies, la plus jeune triste de se chicaner avec sa sœur, le travail quotidien pour essayer de les rendre moins amorphes, moins négatives, les divertir, les faire faire des vidéos d’exercice, la culpabilité de les voir collées aux écrans en essayant de maintenir la même performance au bureau. je travaille dans une firme ou nous avons beaucoup de pression pour maintenir la rentabilité des projets. mes journées s’étirent avec les interruptions.

    j’ai adoré le dessin avec le texto de la maman d’arthur. c’est pareil chez nous. je reçois les messages de sa mère. je dois coordonner les visites chez la belle-famille, penser aux cadeaux et aux fêtes, m’occuper de faire la conversation avec sa soeur, etc…

    ce que je trouve aussi dur de la charge émotionnelle, c’est que c’est toujours moi, la maman, qui reçoit les commentaires, les conseils et les directives des amis, de la famille et même des inconnus sur comment élever mes enfants.

    merci mille fois pour ces dessins!

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  16. Merci encore pour cette lecture. Qui met en lumière un thème fondamental de notre société: le manque d’empathie des hommes.
    Et là je reconnais clairement mes parents dans leur schéma. Impressionnant la charge que prend sur ses épaules ma mère.
    Personnellement je me suis trouvé dans cette situation, où c’est ma compagne qui manquait clairement de considération à mon égard. Je me chargeait de la majeur partie du bien être dans notre maison, m’occupait de son fils quand elle devait travailler, fesait les courses, et gérait financièrement le foyer. J’avais tout le temps des petites attentions, du genre que vous voyiez plus haut. Je n’ai finalement pas supporté cette charge emotionelle et le peu de considération à mon egart, et on s’est separém Peut être cherchait elle a répété un schéma déjà trop vu dans sa vie. Je précise j’habite en Amérique latine, et la société la bas est encore plus machiste qu’en Europe sans commune mesure. D’ailleurs je propose si vous l’acceptez de traduire cette publication en espagnol, et la publié pour des ami-e-s la bas. Ça leur ferait du bien de vous lire

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  17. Merci pour ces illustrations ! Franchement ça donne une claque, je ne pensais même pas avoir cette charge émotionnelle et pourtant je me suis bien reconnue dans plusieurs dessins ! Le premier pas et d’en avoir conscience pour pouvoir en discuter alors merci d’en parler c’est plus qu’important.

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  18. Bonjour Emma,
    Merci pour cette BD et toutes les autres qui parlent des femmes et de leurs combats quotidiens.
    C’est chouette d’avoir un support sur lequel s’appuyer pour ouvrir les consciences et espérer du changement.
    Un sujet qui rejoint celui-ci et auquel j’ai beaucoup pensé à titre personnel, c’est la prise en charge de la communication dans le couple. J’ai souvent l’impression dans mes relations d’être la personne la plus investie dans la mise en place de la communication et la remise en question des comportements pour que la relation fonctionne bien. En gros c’est moi qui y réfléchi et qui lance la conversation sur tel ou tel sujet: l’équilibre dans le ménage, dans la relation avec les beaux-parents, les limites acceptées dans le couple, comment exprimer ses émotions pour une meilleure gestion des conflits etc.
    Sur la charge mentale et émotionnelle dans le couple/ménage, j’éprouve des difficultés à demander et obtenir du changement de la part de mes partenaires. J’ai le sentiment qu’en refusant d’accepter la situation telle qu’elle est, je suis confrontée souvent à une résistance et je finis par me retrouver seule. J’imagine que tous les hommes ne réagiraient pas comme ça mais c’est mon expérience. J’ai lu quelques bouquins sur les relations hommes/femmes et il est souvent conseillé aux femmes d’effectivement lâcher prise, de donner moins pour recevoir plus, etc. J’ai lu dans les commentaires que c’étaient ce que certaines femmes faisaient déjà. C’est vrai que ça fonctionne d’une certaine manière mais j’ai l’impression que ça ne nous rend pas heureuses pour autant car tant que les codes de genre ne sont pas déconstruits, on ne reçoit pas forcément plus en donnant moins, ça peut juste nous éviter d’être trop frustrées mais en même temps on se désinvestit un peu de la relation et cela peut être frustrant aussi car ce n’est pas le genre d’amour auquel on aspire. J’ai aussi essayé de faire prendre conscience des choses à mes compagnons, de leur parler, de leur demander plus d’initiatives mais c’est souvent mal pris quand le sujet est abordé directement et ensuite ils résistent à mes demandes peut-être parce qu’ils cherchent à s’affirmer et ont peur d’y perdre leur pouvoir, leur masculinité (?). J’ai aussi mon caractère et j’ai l’impression que cela plaît au début mais gêne par la suite dans le quotidien peut-être parce que je sors trop de mon « rôle de femme ». Au final je me dis que pour espérer du changement je dois juste accepter la situation telle qu’elle est actuellement en militant moins directement mais plus subtilement voire stratégiquement mais je trouve ça aussi épuisant car tout devient calculé et n’est plus spontané. Avec mes copines de ma génération (début années 90), on a l’impression d’être dans un entre-deux où on a libéré de plus en plus la femme (ou plutôt la femme s’est libérée elle-même) sans encore libérer aussi les hommes du poids de ce que représente encore la masculinité dans notre société et qui est à mon sens encore énormément entretenue dans les médias, le cinéma, etc. Et qui participe outre l’éducation, au conditionnement général des genres. J’en parle aussi parfois avec des hommes et j’ai encore la sensation que beaucoup ne se rendent pas compte de tout ça (votre BD peut aider dans ce sens là) et en même temps que beaucoup ont envie de pouvoir plus facilement exprimer leurs émotions mais n’y arrivent pas toujours. J’entends certains amis vouloir se connecter émotionnellement avec leur père mais n’y arrivent pas et souffrent du manque de démonstration de celui-ci. Eux-mêmes alors éprouvent souvent les mêmes difficultés. Je pense que les femmes doivent éduquer leurs fils mais c’est très importants que les pères leur montrent aussi comment il est possible d’être un homme autrement mais comment le faire quand eux-mêmes on ne leur a jamais montré? Et comment aborder ce changement quand d’emblée, on a des difficultés à identifier et exprimer ce qu’on ressent? Et comment avoir de l’empathie quand on ne comprend même pas ses propres émotions? Comment sortir de ce conditionnement?
    Enfin voilà ce qui m’intéresse en lisant cet extrait de la BD et les commentaires, c’est comment aborder le changement? Comment se positionner en tant que femme par rapport à cette demande de changement? Je suis preneuse de conseils venant des hommes sur comment aborder le sujet avec eux de manière constructive? Et je suis aussi preneuse d’expériences et avis d’autres femmes 🙂

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  19. Je sais que c’est un peu du nitpick mais il semblerait que le truc sur la femme d’Einstein soit un mauvais exemple.

    The suggestion that Mileva actually co-authored some of Einstein’s early papers was based largely on what is now generally agreed to have been a misunderstanding. In an obituary for Einstein in 1955, Abram Joffe wrote « In 1905, three articles appeared in the Annalen der Physik… The author of these articles, an unknown person at the time, was a bureaucrat at the Patent Office in Bern, Einstein-Marity (Marity – the maiden name of his wife, which by Swiss custom is added to the husband’s family name). » Thus Joffe did not claim co-authorship, he merely stated that the papers were by an unknown individual, and that Marity was the maiden name of the author’s wife, appended to the author’s name by Swiss custom. Joffe’s comment was later mis-quoted in a way that suggested co-authorship of the husband and wife.

    Source:Wikipedia

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  20. Les hommes et les femmes sont différents en tous points et ont des « fonctions » et des capacités/aspirations différentes. Votre propos, qui se veut bienveillant, est au contraire caricatural et condescendant envers les hommes. On pourrait très bien rassembler différents clichés sur les femmes, et vous auriez une tripotée d’hommes qui commenteraient, ah oui ma femme est comme ça aussi !
    Il se trouve que pour des raisons diverses, notamment biologiques, les hommes sont moins propices à l’empathie et à « materner » les autres. Votre postulat de départ est à l’évidence qu’il s’agit d’un conditionnement social. Cela joue sans doute mais vous vous trompez lourdement si vous pensez que la biologie n’y est pour rien. Les hommes n’ont pas vocation à materner. L’avenir n’est pas à effacer les différences entre les sexes mais au contraire à reconnaître la complémentarité qui existe entre hommes et femmes.
    Signé un homme qui partage correctement les tâches du foyer -qui ne se résument pas aux tâches ménagères- avec sa femme.

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  21. Il y a tellement d’auto centrisme que s’en est gênant 🙂
    Je vais donner juste 1 exemple pour mettre tout le monde d’accord 🙂

    « en anticipant leurs moindres besoins, avant même qu’ils ne soient formulés » permettez moi un petit « lol » fin et léger… :
    C’est bon, tout le monde est assis(es) ? :

    « Mes caleçons vont bien, ils me conviennent, si TOI ils ne te conviennent pas MES caleçons alors MOI j’accepte que TU aies besoin d’acheter de nouveaux caleçons pour MOI pour que TU te sentes bien, parce que TU projettes sur MOI, que MES caleçons ne vont plus »…

    Tout simplement…
    Ce que je lis ici malheureusement ne parle pas de généralités mais de la perception de l’auteure de ces généralités…

    Quant à la charge mentale, le papa célibataire ayant son enfant 1 semaine sur deux vous salut avec bienveillance 😉

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  22. Bonsoir, BD intéressante. Je trouve cela intéressant de sensibiliser et d’éduquer sur un sujet si important par un tel moyen ludique. Au plaisir d’en lire d’autres, bonne continuation

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  23. moi quand je suis malade, mon copain va acheter du poulet et du celeri pour me faire de la soupe  »riche en sodium et zinc » et il me fait chauffer l,eau pour le grog et la bouillotte, puis il me demande ce qu’il a oublié de préparer… je ne savais pas que j’avais de la chance.

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