Je suis de retour avec un nouveau sujet comme promis !
J’en profite pour vous dire que je marcherai, comme beaucoup d’entre nous, le 24 Novembre contre les violences sexistes et sexuelles ; je serai quelque part au milieu du cortège féministe révolutionnaire 🙂 n’hésitez pas à venir me faire un coucou !
Et 2ème info, mes trois BD sont sorties en coffret, il est super beau ! Un grand merci à Pauline Chaffard pour son super travail ❤ https://www.placedeslibraires.fr/livre/9791097160401-un-autre-regard-integrale-t-1-a-3-emma/
Bonne lecture !
Emma 
Merci Emma, je n’avais jamais pensé les choses sous cet angle des « conséquences », et c’est très juste et éclairant.
Cela m’a fait penser à une chose. Le corollaire de cette question des conséquences, c’est celle de l’adaptation : c’est la femme qui s’adapte. A la situation, à son mec, aux enfants, aux autres… Le fait de devenir parents exacerbant les questions de la répartition de la charge mentale, je vois autour de moi que chez beaucoup de jeunes parents, c’est la femme qui a adapté son mode de vie aux nouvelles responsabilités qu’implique le fait d’avoir des enfants. Professionnellement, c’est le plus évident. Cela ne concerne pas seulement le fait de s’arrêter plus ou moins longtemps mais aussi, par exemple, le fait de revoir ses exigences à la baisse pour avoir un job bébé-compatible. Alors que les hommes dans la même situation poursuivent tranquillement leur ascension de jeunes cadres dynamiques.
Mais cela vaut aussi pour les loisirs. Là encore, je ne peux que constater le nombre de situations autour de moi où le mec continue son sport, ses virées entre potes, ses beuveries tardives… puisque de toute façon quoi qu’il arrive, Madame sera là pour assurer. Madame n’aurait pas idée de partir en foiridon improvisée avec ses copines : elle va d’abord se soucier des CONSEQUENCES : ah non je peux pas me mettre minable et me coucher à 4h, sinon je pourrai pas m’occuper des enfants demain matin. Si et quand elle s’accorde une sortie, c’est cadré, organisé, balisé. Monsieur lui ne se pose pas trop la question. Quand il s’occupe de ses enfants, cela vient après son propre agenda, ou en tout cas cela ne doit pas le perturber. Alors qu’on trouve normal que Madame arrête tout… Même si avec ça il faudra quand même qu’elle reste apprêtée (mais pas trop, faut pas déconner), épilée, et de bonne humeur.
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Bientôt une BD sur la vasectomie ? Le parcours du combattant que cela représente malheureusement…
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J’apprécierai beaucoup, car plus j’avance, plus je découvre autour de moi des hommes prêts à le faire pour différents choix: ne pas avoir d’enfant, arrêter la contraception hormonale féminine, entraîner plus de recherche sur la contraception hormonal masculine…
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La vasectomie parlons-en !!! A 20 ans au Québec une prof nous a expliqué à quel point cette opération faite en 10 minutes ET réversible était une option contraceptive évidente… sauf qu’elle concerne les hommes. En France, aucun des hommes, féministes ou pas, que je connais ne veut l’envisager. Ça n’existe pas !!!
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Sinon y’a le slip thermique, je le porte depuis un an. Seul écueil (qui n’en a pas été un pour moi) : trouver un médecin qui prescrive des spermogrammes.
1 pour les valeurs de départ, 1 par mois pendant six mois puis un tous les trois mois pendant un an. Porter le slip du lever au coucher.
Ça fonctionne, très bien même.
C’est la seule méthode de contraception non invasive. Pillule hormones, sterilet avec ou sans hormone je ne précise pas l’invasivité, vasectomie non plus. Là c’est aussi simple qu’enfiler un slip.
Ps : ce qui freine la prescription de la vasectomie en France est le taux de réversibilité beaucoup trop élevé pour les standards. Aucun parti pris, c’est l’argument avancé. A avaler comme une couleuvre, bien entendu.
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À ma connaissance, la vasectomie n’est pas facilement et systématiquement réversible. C’est une excellente contraception pour un homme qui a déjà des enfants et qui n’en souhaite pas plus. Mais pour un jeune homme, le risque d’irréversibilité est beaucoup trop élevé.
Par contre, c’est effectivement n’importe quoi que la ligature des trompes soit plus utilisée que la vasectomie, alors que c’est une opération bien plus lourde.
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Tellement vrai !!!!! Par contre, il faudrait également ajouter les menstruations Auxquelles on doit penser chaque mois, qui nous font mal et qui restent une affaire (honteuse) de femmes… Et puis sans parler du fait qu il faille en + être agréable, prévenante, souriante, comprehensive ! Sinon on passe pour les casse bonbons ! L homme, lui, est rarement de mauvaise humeur, prend les choses de manière tellement plus légère ! 😃 Bravo en tout cas !!! (mum of 4 boys)
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C’est très clair et je suis complétement d’accord avec toi. Sauf peut-être sur une chose, quand tu dis sur une des images de fin, que pour participer à sortir du patriarcat on pourrait faire l’effort de scanner chaque pièce dans laquelle on entre pour voir s’il n’y aurait pas des choses à ranger etc. Pour moi on est là dans l’intériorisation d’une des nombreuses oppressions féminines, à savoir la grande question du rangement. Personnellement je suis beaucoup plus tolérant que ma compagne sur ce point, et c’est d’ailleurs un sujet de friction entre nous qui lui permet de dire qu’elle en fait beaucoup plus à la maison parce que je ne prends pas en charge le rangement… C’est probablement en partie vrai mais aussi en partie faux. Ce que je pense c’est que nombre de nana sont conditionnées dès le plus jeune âge à être des petites filles modèles qui rangent bien leur chambre etc. Résultat, si on n’est pas au même niveau on est sexiste parce que c’est notre nana qui s’en occupe. Moi ce que je pense c’est qu’à un moment il faut sortir des conditionnements. Et c’est valable pour tout le monde. Bref, pour moi une pièce avec des jouets d’enfant un peu partout c’est une pièce qui vit, qui me met en joie; une pièce parfaitement rangée après une gueulante parce que c’est le bordel, ça m’ennuie. Voilà. Alors oui pour faire un vrai effort sur soi mais non pour aller dans le sens des conditionnements qui maintiennent les oppressions et qui nous éloignent les uns des autres.
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Alors finalement, c’est à ta copine de faire l’effort de s’adapter, encore une fois, en déconstruisant son conditionnement appris depuis la naissance et en combattant ses propres limites et son propre seul de tolérance au bordel? Pas sûre que ce soit très révolutionnaire que de rajouter un travail aussi lourd et complexe aux femmes… Peut-être que tu pourrais faire un petit effort et travailler sur tes propres conditionnements, par exemple en y incorporant le travail du care? Bonne journée!
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J’aime beaucoup tes idées, elles ne sont pas faciles à vivre. Je n’ai pas voulu être un homme « normal » alors il m’a été dit que je suis « pas comme les autres » et avec mépris. Pour moi c’est me reconnaître, les copains sont très masculins, assez menteurs et silencieux sur eux-mêmes.
Je te souhaite de continuer à être toi-même, sans trop le payer…ce que je n’ai pas su faire.
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Merci beaucoup pour cet éclairage. Réussir à poser les mots justes sur une situation qui nous empoisonne quotidiennement. Je découvre ce blog et je me pose une seule question: Pourquoi ne l’ai-je pas trouvé plus tôt!
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Très bon post, comme le reste, qui donne à réfléchir (d’autant plus que je suis un homme). Une suggestion concernant la problématique de la contraception: oui les capotes mais une fois les bébés faits il y a aussi la vasectomie, je trouve que ça vaut la peine d’en parler. Quand la femme s’est tapé des années de pilule avant, la moindre des choses pour l’homme c’est de prendre sur soi la fermeture de l’usine. La capote ça marche plutôt bien mais on a plein d’idées fausses qui peuvent la mettre en échec (exemple: on en a pas besoin pendant les règles ou juste après)… et pour avoir vécu impuissant le traumatisme d’un avortement je suis content de ne plus faire peser ce risque sur les épaules de ma conjointe.
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