L’histoire de ma copine Cécile

Attention : cette BD parle de violences médicales.

Merci à Cécile, Fabienne et mon poilu pour leurs sources et leur relecture

 

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Anne Frye, sage femme américaine engagée, parle de clitorotomie pour bien souligner ce qu’est réellement la pratique.
Voir aussi les explications en fin de ce texte

http://www.parlons-clitoris.fr/accouchement-et-clitoris/

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Quelques sources sur l’histoire de l’épisiotomie ici http://throb.gizmodo.com/a-brief-history-of-vaginal-cutting-during-childbirth-1710537581 http://www.episio.info/connaitre/histoire/
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Un excellent article de Marie-Hélène Lahaye ici http://marieaccouchela.blog.lemonde.fr/2014/01/10/episiotomie-excision-ce-sexe-feminin-qui-effraye/#more-173

 

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L’étude du CNGOF peut être consultée ici http://www.cngof.asso.fr/D_PAGES/PURPC_14.HTM
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Les résultats de cette maternité sont résumé à cet endroit http://www.mere-femme.fr/patientes/l-obstetrique/laccouchement/lepisiotomie
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Pour aller plus loin, tu peux consulter le cite du CIANE, qui milite depuis 2003 pour l’mélioration des conditions d’accouchement. Le CIANE demande des améliorations sur 3 axes : – le respect du consentement des patientes – la transparence sur les pratiques médicale d’un point de vue statistique – l’amélioration des pratiques http://ciane.net/2013/11/episiotomie-taux-en-baisse-mais-tout-reste-a-faire-en-matiere-de-consentement-et-de-transparence-des-etablissements/

29 réflexions sur “L’histoire de ma copine Cécile

  1. Bonjour,
    Je tombe sur cette bande dessinée après l’ampleur des réactions.
    Il y a 22 ans, ma mère préparait son premier accouchement (celui qui me verrait naître donc). Aujourd’hui encore, elle raconte comme elle a fait la guerre à l’équipe médicale et à l’épisiotomie. Aux rendez-vous préalables, elle a bien précisé qu’elle n’en voulait pas. Le médecin a tenté d’argumenter, etc. Ma mère a bien compris que la discussion ne changerait rien alors elle a tout simplement dit :  » Une épisiotomie est un acte chirurgical. Si elle est nécessaire parce que la vie de mon bébé est en danger, elle sera pratiquée. Mais SEULEMENT par un chirurgien. Si jamais quelqu’un me fait une épisiotomie sans mon consentement et sans être chirurgien, je vous poursuis en justice. » C’était tellement surprenant que pour le médecin que le jour de l’accouchement, la sage-femme a accueilli ma mère en lui demandant : « C’est vous la dame qui ne veut pas d’épisiotomie ?  »
    C’est triste de devoir en arriver là, alors qu’on devrait juste respecter notre avis. L’accouchement n’est pas une usine, si ça doit durer 1h de plus, ça durera une heure de plus.
    Malheureusement, comme les épisiotomies sont de plus en plus pratiquées, il y a fort à parier que la menace d’un dépôt de plainte ne fasse plus peur du tout au corps médical.

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      1. Sauf qu’aujourd’hui les obstétriciens ont acquis des compétences de chirurgiens : ce sont eux qui pratiquent les césariennes par exemple… et non plus les chirurgiens d’autres spécialités.

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  2. Salut, je découvre tes BD sympa et engagée ( même si je suis pas ok avec tout )
    ce petit com pour dire que dans le numero de 1182 de Science et vie (mars 2016) page 110 il y a un article sur les accouchement qui sont « trop medicalisés » . On y voit des statistiques, ce qui est a mon sens de cartésien sans compassion, bien plus instructif que des témoignages individuel.
    voici les chiffres: 27% d’épisiotomie parmi les accouchement par vois basse, 43% d’acceleration médicamenteuse, 23% de déclenchement artificiel, et 21% de cesarienne.

    on y apprend qu’un etude de a montrer qu’un diminution du taux d’épisiotomie de
    18.8% a 3.4% n’entrainais PAS d’augmentation des déchirures grave qu’elles sont censées prévenir.

    on y decouvre que 1/4 des césarienne ne corresponde pas aux indication médicale recommandé, et sont donc trop pratiquée et que la césarienne TRIPLE le risque de mortalité maternelle

    on y apprend aussi que dans les « maison de naissance » ( établissement uniquement gerer par des sages femmes , illégal en France pour le moment ,sauf 9 ouverte a titre expérimental pendent 2 ans ) il n y a pas plus de surmortalité ni d’augmentation de risques medical que en hopitaux, alors qu’il y a moins d’intervention médicale ( ceci dit il y a peut etre un biais dans les etudes vu que seule les grossesse « non pathologique » sont accepter la bas )

    bref la France est a la traine dans le domaine de l’accouchement…

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    1. Non mais le pire, c’est que dans certains cas, il y a des enjeux qui vous dépassent largement, chères patientes. La maternité où travaille ma mère comme infirmière est sur le point de fermer car les établissements sont évalués non pas sur le taux de satisfaction des patients et sur la qualité des soins, mais sur la quantité des soins!!! ça s’appelle la tarification à l’acte (T2A) et c’est absurde. En gros, tout ceci est aussi une question d’argent: plus il y a d’interventions et d’actes médicaux, plus les établissements reçoivent de subventions. Donc il y a aussi des intérêts économiques à vous faire passer sous le bistouri…
      Ainsi la maternité de ma mère risque de fermer car les soignants pratiquent très peu de césariennes (uniquement quand c’est réellement nécessaire), et sont spécialistes dans les accouchements sans douleur. On leur demande en gros d’être +rentable, de libérer les lits +rapidement, quitte à déclencher les accouchements, ils ont manifesté bien sûr déjà plusieurs fois, ils ne veulent pas faire du travail à la chaîne, mais ce sont les conséquence de la T2A et de l’idée qu’il faut être productif et rentable dans le soin. Moi même étant psychologue, je peux vous dire que j’ai une pression de mes supérieurs pour privilégier les groupes de parole et ateliers de groupe aux entretiens individuels qui ne sont pas rentables pour l’établissement (rapport nbre de personne vues/heure).

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  3. Je suis médecin, pas du tout gynécologue.
    La médecine pour moi c’est soigner bien sûr, mais c’est surtout « expliquer et convaincre ». Quand on explique et que l’on convainc, ça se passe bien, épisio ou pas épisio, déchirure ou pas déchirure. Le mieux c’est d’expliquer en amont bien sûr, pas pile au moment où on fait le geste.
    Imposer, que ce soit en gynécologie ou ailleurs, c’est juste INTERDIT. La seule discipline où des soins dits « sous contrainte » existent et sont nécessaires c’est la psychiatrie. Ailleurs en médecine, les commissions d’éthique existent, mais le domaine de l’obstétrique n’est pas une exception à la NECESSITE du consentement.

    Personnellement j’ai accouché 2 fois, en choisissant une maternité publique, à l’histoire de bienveillance envers les femmes connues, et en écrivant sur mon projet de naissance « je préfère une déchirure à une épisio », en l’ayant dit à la sage-femme qui me suivait, et aussi à celle qui m’accouchait. J’ai eu la chance de ne jamais avoir besoin d’un obstétricien (qui je le rappelle ne sont pas nécessaires lors de la plupart des accouchements).
    Les 2 fois ma demande a été respectée. On m’a expliqué dans quel cas très rare cela pourrait être nécessaire, on m’a convaincue. On a décidé que si on se trouvait dans un de ces cas très très rares, on me préviendrait, qu’on y aurait peut-être recours, mais jamais « en douce ».

    La première fois j’ai eu une toute petite déchirure médiane (« dans le sens des fibres »), et 2 ou 3 points superficiels seulement. Mal une petite semaine, aucune séquelle ni au niveau continence ni au niveau sexualité. La 2ème fois, une déchirure encore plus petite, appelée éraillure, avec un seul point. Quasi pas de douleur en post partum, nickel au bout de 3 semaines.

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    1. Merci pour ton commentaire ! Malheureusement dans le cas de Cécile, elle a bien précisé la même chose dans son projet de naissance, et on lui a fait quand même. Coudes dans le ventre pour l’immobiliser.
      Et l’équipe a reconnu après coup que l’épisiotomie n’était pas nécessaire …

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    1. Je pense que oui, mais ça aboutit rarement, le corps médical sait bien se défendre.
      D’autre part l’histoire commence à être ancienne, et le choix de porter plainte ou non doit être fait par la victime qui n’est souvent pas prête à affronter cette épreuve 🙂

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  4. Bonjour,
    Clairement plus le temps passe plus ce côté « nous sommes médecins donc notre parole vaut de l’or » me débecte… perso pendant ma grossesse j’ai quand même eu la chance de tomber sur des gens sympa. L’épisio me faisait peur mais pas plus que ça, ce dont j’avais en fait peur c’était qu’on me la fasse dès le début, en mode « allez hop on expédie tout ça et on tente rien avant ». Pour ma part après 35 minutes de poussées sans aucune contraction (elles s’étaient raréfiées du coup je devais pousser seule), la sage femme a dit d’appeler le médecin. j’ai tout de suite pensé « cuillères, ventouses… ». là, elle m’a dit « si vous voulez je tente l’épisio avant ? ». en fait, cette pseudo demande a tout changé dans ma tête, et a fait que je ne l’ai pas mal vécu vu qu’elle m’avait considérée, d’autant plus que 15 secondes après cet acte, mon bébé était dehors.
    ce qui me rend malade, c’est qu’on n’écoute pas une patiente qui la refuse. à la place de ton amie j’aurais vécu ça comme un viol, une agression physique. encore pire que quelqu’un qui nous tabasse dans la rue vu que la sage femme, on a confiance en elle. bref, en effet je pense qu’il faut si possible (parce qu’on en a parfois pas la force) porter plainte afin que ces gens arrêtent de se sentir intouchables. j’espère qu’elle va mieux en tout cas et a réussi à remonter la pente…
    quand je vois que même quand on l’a bien vécu comme moi les suites sont difficiles, alors là… (merci à l’infirmière qui m’a dit très sérieusement quand j’ai rejoins ma chambre sur un brancard « oh non là c’est déjà de l’histoire ancienne vous sentirez rien »…co…..soit elle s’est foutue de ma tronche soit elle en avait jamais eu. parce que s’asseoir a été un calvaire pendant 2 semaines et j’ai encore du mal lors de la pénétration 7 mois après…).

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  5. Clairement plus le temps passe plus ce côté « nous sommes médecins donc notre parole vaut de l’or » me débecte… perso pendant ma grossesse j’ai quand même eu la chance de tomber sur des gens sympa. L’épisio me faisait peur mais pas plus que ça, ce dont j’avais en fait peur c’était qu’on me la fasse dès le début, en mode « allez hop on expédie tout ça et on tente rien avant ». Pour ma part après 35 minutes de poussées sans aucune contraction (elles s’étaient raréfiées du coup je devais pousser seule), la sage femme a dit d’appeler le médecin. j’ai tout de suite pensé « cuillères, ventouses… ». là, elle m’a dit « si vous voulez je tente l’épisio avant ? ». en fait, cette pseudo demande a tout changé dans ma tête, et a fait que je ne l’ai pas mal vécu vu qu’elle m’avait considérée, d’autant plus que 15 secondes après cet acte, mon bébé était dehors.
    ce qui me rend malade, c’est qu’on n’écoute pas une patiente qui la refuse. à la place de ton amie j’aurais vécu ça comme un viol, une agression physique. encore pire que quelqu’un qui nous tabasse dans la rue vu que la sage femme, on a confiance en elle. bref, en effet je pense qu’il faut si possible (parce qu’on en a parfois pas la force) porter plainte afin que ces gens arrêtent de se sentir inctouchables. j’espère qu’elle va mieux en tout cas et a réussi à remonter la pente…
    quand je vois que même quand on l’a bien vécu comme moi les suites sont difficiles, alors là… (merci à l’infirmière qui m’a dit très sérieusement quand j’ai rejoins ma chambre sur un brancard « oh non là c’est déjà de l’histoire ancienne vous sentirez rien »…co…..soit elle s’est foutue de ma tronche soit elle en avait jamais eu. parce que s’asseoir a été un calvaire pendant 2 semaines et j’ai encore du mal lors de la pénétration 7 mois après…).

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  6. Non mais le pire, c’est que dans certains cas, il y a des enjeux qui vous dépassent largement, chères patientes. La maternité où travaille ma mère comme infirmière est sur le point de fermer car les établissements sont évalués non pas sur le taux de satisfaction des patients et sur la qualité des soins, mais sur la quantité des soins!!! ça s’appelle la tarification à l’acte (T2A) et c’est absurde. En gros, tout ceci est aussi une question d’argent: plus il y a d’interventions et d’actes médicaux, plus les établissements reçoivent de subventions. Ainsi la maternité de ma mère risque de fermer car les soignants pratiquent très peu de césariennes (uniquement quand c’est réellement nécessaire). Donc il y a aussi des intérêts économiques à vous faire passer sous le bistouri…

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  7. bonjour emma,
    bravo pour aborder un sujet aussi délicat et polémique que les accouchements violents. Il y a une violence manifeste exercée par les professionnels de santé contre la patiente, ton amie cécile… Une plainte peut être déposée au pénal mais le délai de prescription court à compter de la date des faits généralement… en revanche, ton amie devrait porter plainte auprès du conseil de l’ordre des médecins tout simplement.
    Le consentement doit être conscient et non pas simplement exprimé volontairement… on oublie trop souvent que le patient n’est pas dans son état habituel, et dans le cas de ton amie elle n’accouche pas tous les jours, ceux qui l’ont blessée ont mal agi et pour l’instant continuent à exercer leur profession en toute impunité et sans se remettre en question.
    Cécile devrait se rapprocher d’une association qui pourrait porter plainte pour elle et la représenter devant le conseil de l’ordre..
    C’est très bien que depuis quelques mois des articles de presse parlent de ces maltraitances faites aux femmes durant l’accouchement… bravo pour ta BD et je pense que d’ici quelques temps il faudra porter le sujet auprès de nos parlementaires censés aussi représenter les femmes…
    Merci Emma

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  8. Bonjour à toutes,

    Je pense que la plainte est nécessaire mais elle doit être collective et appuyée par la communauté civile. Ici, c’est Cécile et combien d’autres cas encore ? Emma a fait cette BD qui est fantastique mais il faut aller plus loin car la médecine d’aujourd’hui est avant tout une médecine commerciale. Je n’ai pas d’enfant mais j’ai eu un petit frère du nom de Nicolas dont l’accoucheur n’était pas content que l’on réveille indûment. Cela se passait en 1975. Que s’est-il passé: la tête du bébé a été repoussée dans le ventre de ma mère pour l’empêcher de venir au monde et on lui a fait une piqûre pour arrêter les contractions. Résultat : un enfant adorable mais handicapé moteur mort prématurément à 32 ans. Et les médecins ? Rien, mes parents étant de simples ouvriers ne connaissaient pas leur droit. Secret professionnel. Et il faut les moyens pour s’attaquer à une médecine pernicieuse et létale. On se dit que le temps qui passe améliore les choses, que la société progresse : je n’observe que des régressions et une médecine à deux vitesses ! Vous qui avez des enfants, souhaitez-vous que vos enfants vivent ce que vous avez vécu ? Bien sûr que non alors agissons pour le respect des droits, pour une véritable démocratie. En Chine, un bon médecin est celui dont les patients se portent bien : s’il a des malades, c’est que ce n’est pas un bon médecin ! De quoi se remettre en question avec la médecine occidentale qui pratique le traitement des maladies plutôt que de choisir de les guérir. En effet, c’est plus rentable de les traiter et donc de les entretenir plutôt que de prendre les mesures préventives. Et, attention, la prévention dont je parle, c’est celle d’une hygiène de vie saine. Les vaccins sont une autre facette de cette médecine assassine qui se voit d’ailleurs obliger de créer des vaccins contre les effets secondaires de leurs vaccins. Et je ne parle pas de la création des maladies pour faire passer des mesures d’urgence qui coûtent des fortunes aux citoyens et vont enrichir toujours les mêmes poches.

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  9. Ils ont fait la même chose à ma mère, à ma naissance en 1966, et on lui a pas demandé son avis : on en parlait pas à l’époque… TOUS DES BOUCHERS !

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  10. Une autre piste de réflexion…
    Selon un article de l’IREF (Institut de Recherches Economiques et Financières): « L’hôpital étouffé par la bureaucratie » écrit par Jean-Baptiste Boone, le 14 mars 2017:

    « L’Allemagne compte 13,1 infirmières pour 1000 habitants contre 10 en France selon l’OCDE, et 17,6 en Suisse. Concernant les médecins, avantage aux Allemands et aux Suisses encore, 4,1 contre 3,3 en France. Mais le système leur coûte moins cher parce qu’ils ont moins de personnel administratif.

    En effet, selon les chiffres de l’OCDE, 35,22% des emplois hospitaliers en France ne sont pas médicaux ou paramédicaux, contre 24,3% en Allemagne et 30,81% en Suisse. Se rapprocher du taux allemand équivaudrait à supprimer 127 000 postes dans la fonction publique hospitalière.

    En conclusion

    1- Prétendre que l’on ne peut diminuer le nombre de fonctionnaires en arguant du besoin d’avoir des infirmières est malhonnête ;
    2- Même dans la fonction publique hospitalière, il est possible de diminuer le nombre de fonctionnaires. »

    Ainsi on pourrait certainement gagner en qualité des soins (plus d’infirmière, de médecins de personnel soignant) , tout en diminuant le personnel administratif lequel impose à sa manière, c’est à dire en mettant la pression sur le personnel soignant, par le biais de l’application de la tarification à l’acte (T2A). Ce qui serait judicieux et encouragé pour l’économie, le budget de la Sécurité Sociale, serait de soigner les patients avec le minimum de conséquence sanitaire et de privilégier la prévention.

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  11. oui, l’épisiotomie n’est que rarement necessaire. Au Quebec, où j’habite, elle n’est pratiquée que dans quelques cas seulement. Ils se sont apperçu que si ça doit déchirer ça déchirerait certes, mais juste ce qui est necessaire, et il semble aussi que ça cicatrise mieux si ça déchire naturellement. Et on a le droit de refuser n’importe quel  »soin » (il faut signer une décharge bien sur mais dans le principe, on peut). La France a quelques progrès à faire de ce point de vue semble-t-il

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  12. merci mille fois pour ce mouvement engagé !
    Personnellement, j’ai accouché une fois en 1991 et 1995 , et les deux fois, l’obstétricien ne m’a pas demandé mon avis pour pratiquer l’épisiotomie (les naissances se sont faites après huit heures de travail), et ne m’a pas informée sur laquelle avait été pratiquée.
    Je ne m’étais pas du tout informée sur l’épisiotomie, et dans ma préparation à l’accouchement, on expliquait juste ce que c’était mais pas plus, à savoir si cela pouvait être évité, si l’on pouvait dire son mot là -dessus. Donc j’ai juste acquiéscé lorsqu’il m’a annoncé qu’il allait la pratiquer.
    Aujourd’hui grâce à vous, je me pose les questions….car les suites sont très douloureuses et pour la sexualité également.
    J’espère que cette lutte va porter ses fruits.
    Merci à Emma et aux porteurs et porteuses de cette lutte qui nous fait prendre consciense des choses.
    Merci à tout le super personnel soignant bienveillant qui nous aide à accoucher, qui ne se sentira pas visé par cette lutte, mais au contraire la soutient ou la soutiendra.

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  13. Souvenir d’il y a 20, 30 ans quand ma femme accouchait :

    D’après ma belle-sœur, un épisiotomie est un acte chirurgical qui se facture beaucoup mieux que des soins sur une déchirure.

    Avec trois grossesses, ma femme ne l’a pas subit. Nous nous rappelons tous deux, lors du 3° accouchement, un échange de regard entre le gynéco et l’infirmière. On a vraiment eu l’impression que le gynéco s’apprêtait à faire une épisiotomie (bien qu’il y aie déjà eu deux accouchements sans problèmes) et que l’infirmière lui a répondu du regard qu’il ne fallait pas abuser.

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  14. 3 grossesses, 3 accouchements sans péridurale, ni aucun acte médical (donc sans épisio). C’est donc bien possible…
    Enceinte ? Renseignez-vous, il existe de nombreux sites d’informations. Que voulez-vous ? Qu’êtes-vous prête à changer, en vous, pour le réaliser ?…
    Merci Emma pour cette aide à réfléchir.

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  15. « Ils doivent bien savoir ce qu’ils font » (Lynne Farrow, La crise de l’iode)
    Moi j’y ai cru quand le corps médical m’a expliqué que l’épisiotomie était bénéfique et qu’une jolie coupure bien nette cicatrisait mieux qu’une déchirure…
    J’ai eu beau avoir bien préparé mon accouchement, avec un bon hôpital aussi, un joli plan de naissance… au moment de l’accouchement, sans péridurale (* fière *), lorsque ça s’est mis à trop brûler, j’ai dit oui lorsqu’on m’a proposé l’épisio pour « plus de sécurité ».
    Des jours à avoir mal et des mois de douleurs pendant les rapports sexuels. Aujourd’hui je découvre qu’en plus ce n’était pas utile.
    Merci. Je vais partager le lien. Ca évitera à d’autres de faire la même ânerie, si tant est qu’on leur laisse le choix.

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  16. Je suis un peu teigneux mais…
    Dire à quelqu’un qu’on va lui faire une épisiotomie alors que la personne a les pieds libres et pile à hauteur de votre tête… c’est un coup à se prendre un pied en pleine tronche.
    Pardon? Légitime défense… Ou « le coup est parti tout seul docteur ».

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    1. Disons qu’avec une tête de bébé engagée dans le vagin, c’est un poil plus compliqué de filer un coup de pied.
      Par contre, si on évitait de mettre les femmes les pieds en l’air, la gravité aiderait quand même carrément plus le petit à descendre de lui-même.

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